Première partie: la fête.

Étant donné que Rozenn est née dans le Pays-de-Galles, dans une époque lointaine à la nôtre, d'ailleurs, elle n'avait jamais vécu de festivités japonaises. En effet, cela faisait moins d'un an qu'elle habitait au Japon, et n'ayant pas eu l'occasion de participer à une quelconque cérémonie jusqu'alors, elle décida de ce rendre à la fête qui avait lieu a Mahora. Avant de s'y rendre, elle s'était tout de même renseignée sur la sujet et avait donc appris que cette cérémonie ce nommée "Matsuri". Elle avait aussi découvert qu'il était plus préférable de porter un costume traditionnel, appelé dans le pays du soleil levant "kimono" ou "yukata". Elle s'était donc rendue dans une boutique de produits traditionnels pour s'en procurer un et apprendre à l'enfiler. Chose que s'était avérée compliquée. Compliquée au point qu'au moment venu, elle n'avait pas réussit tout les gestes fluides de la vendeuse et s'était retrouvée obligée à demander de l'aide à quelqu'un. Au final, elle s'était retrouvée à se contempler air incrédule devant une glace, ce demandant comment elle allait faire pour marcher avec les chaussures traditionnelles. Elle soupira et attrapa un sac US qui trainait sous son lit, et y glissa un tee-shirt de rechange, un jeans, un sweet ainsi qu'un blouson en jeans et y casa pour terminer sa paire de baskets et quelques chouchous pour s'attacher les cheveux. On ne savait jamais si elle n'arrivait pas à se déplacer librement dans son kimono. Elle se rendit donc sur le lieu des festivités en kimono et avec un sac US suspendu sur son épaule, accoutrement étrangement dés associé. Mais ça ne la gênée pas tellement. Sur place, le bruit des conversations, des rires et des cris des gens se firent entendre. Des odeurs aussi différentes les unes que les autres flottaient entre les étalages, ouvrant l'appetit de Rose. Celui-ci qui se réveillait si rarement. En fait, elle n'avait pas vraiment faim, elle avait simplement envie de manger. Elle s'arrêta donc pour manger quelques onigris, dont elle eu du mal à ne pas faire tomber les grains de riz un peu partout... Ce qui la rendit mal-à-l'aise. Bref, elle reprit son chemin en observant d'un air émerveillé les autres stands. Elle s'arrêta devant l'un d'entre-eux, un bac remplit d'eau et de poissons rouges y était exposé au publique. Après avoir demandé quelques explications, elle tenta le jeu en essayant d'attraper un poisson. Elle doutait pouvoir le garder dans la pension, mais elle pourrait le donner à un enfant, ce qui le rendrait sûrement heureux. Elle prit fermement dans ses mains le petit filet que lui avait tendu le propriétaire du stand et se concentra sur les poissons. Elle en repéra un qui semblait inattentif, et d'un geste rapide et fluide, l'attrapa dans son filet. Les spectateurs poussèrent quelques approbations et le propriétaire du stand s'empressa de mettre la poisson dans un sac remplit d'eau. Rozenn s'éloigna avec un sourire ravit sur les lèvres. Elle leva le poisson devant ses yeux et dit:

-"Salut toi! Alors comme ça, tu n'as pas de nom? C'est bien triste, de vivre sans identité... Mais je vais t'en trouver un, ne t'inquiète pas!"

Elle réfléchit quelques instants et d'un air réjouit s'exclama:

-"J'ai trouvé! Il faut que tu portes un prénoms japonais, puisqu'on vit dans ce pays. Mais. tu-es un garçon ou une fille?"

Elle fronça les sourcils, et retourna dans tout les sens son précieux sachet, cherchant la solution à sa question. Elle prit une mine renfrognée et annonça, légèrement déçue:

-"Laisse-tomber. Je ne sais pas comment reconnaitre les poissons et les "poissones". Donc on a qu'à dire que tu t'appelleras Aki. Il paraît que s'est un prénom mixte."

Elle eu à peine finit sa phrase qu'un homme apparemment ivre la bouscula, ce qui la fi lâcher le sachet qui contenait l'eau et son nouvel ami Aki. en touchant le sol, celui-ci s'éclata, répandent son contenu sous le regard horrifié de la jeune fille. Elle ne prêta aucune attention à l'homme qui lui criait de ne pas rester au milieu sans bouger et elle s'agenouilla devant le petit poisson qui frétillait, à la recherche d'eau. Elle l'attrapa alors qu'il s'élevait d'une dizaine de centimètre en remuant. Puis ses gestes furent de moins en moins énergiques, et il resta immobile dans les mains de Rozenn. Elle sentit au fond d'elle même la tristesse qui l'affublait, mais aucune larme ne pouvait couler de ses yeux, sa situation rendant ceci impossible. Les muscles de son visage se tendirent, accentuant l'air triste qu'elle affichait. Elle entendit quelqu'un se rapprocher d'elle et vit une paire de chaussure s'arrêter juste devant elle. Elle ferma les yeux.

*Encore des reproches?*

Elle espérait bien que non. Qu'y avait-il de mal a pleurer le sort d'un être autrefois vivant qui venait de mourir sous son regard?

[Nowbody answer? TT <- Anglais foireux de pacotille.]

Invité

[ Aller va, j'te sauve la vie ]

Le Japon est un pays fascinant. Bien que j'y habitais depuis mon enfance et que j'y étais née, ce pays qui était mien ne cesserait jamais de me surprendre et de me réjouir. Je me baladais dans la Matsuri en engloutissant tous les stands et tous les décors du regard, l'œil heureux. La plupart des gens portaient un kimono ou un yukata. N'ayant pas prit la peine de revêtir la tenue traditionnelle, je me demanda alors si ça n'aurait pas mieux valut. Certaines personnes allant jusqu'à me reluquer de haut en bas, je me dit que la panoplie pour laquelle j'avais opté n'étais pas très « conventionnelle ». Je portais un tee-shirt moulant à manche courte et de couleur violette, un jean évasé recousu plusieurs fois au niveau du genou et des baskets un peu large qui ne tenaient pas mon pied. Mon bracelet éponge à carreau se trouvait évidemment à mon poignet et ma chaine autour de mon coup.

Je regardais les stands avec attention, en particulier les stands de nourriture qui vendait nombre incalculable de délices. Sortant mon porte monnaie à rayures fushia et anis, je m'acheta quelques bonbons au cacao. L'un d'entre eux était en train de fondre agréablement dans ma bouche lorsque je passa devant un stand de jeu, donnant en récompense de gain un poisson rouge. Je m'avança encore un peu avant de m'arrêter devant une jeune fille qui devait avoir mon âge, quoi qu'elle soit un peu plus petite. Ses cheveux étaient d'un blond presque roux sous ce soleil étincelant. Elle portait un kimono qui lui allait très bien malgré que la jeune fille ne soit pas typée asiatique. Sur son épaule pendait un sac US qui contrastait avec sa tenue. Dans ces mains gisait un poisson mort.

Ayant moi-même eu un poisson rouge gagné dans une Matsuri comme celle là, la tristesse que j'éprouvais pour le décès de celui qui venait de mourir sous les yeux de l'occidentale était démesurée. Je m'approcha d'elle doucement. Elle regardait le poisson rouge au creux de ses mains, avant de fermer les yeux en plissant les paupières. C'est là que je fis quelque chose d'incroyable, du moins, de ma part. Je passa un bras autour des épaules de l'adolescente au poisson. C'était le meilleur moyen que j'avais pour la consoler, ne sachant pas manier l'art des mots. Je craignais que la jeune fille soit choquée ou surprise, j'avoue que je l'étais moi-même un peu. Un court instant je cru voir mon petit poisson rouge, mais si tous les poisson se ressemblent, aucun ne sont identiques. Je resta ainsi quelques secondes, ou quelques minutes, je ne sais plus. Je me décala légèrement après voir retiré mon bras. Je songea un instant à partir, mais je devais assumer mon acte, aussi déplacé soit-il. Je n'osais pas regardé l'occidentale. Au bout d'un moment passé à fixer mes chaussures, je finit par prononcé timidement la phrase suivante :

« Je suis désolée pour ton poisson . . . au fait, je m'appelle Mikazuki Hakumei. Et . . . et toi ? »

Rozenn avait rapidement décider d'ignorer les sermons qui allaient sûrement lui tomber dessus. Elle appréhendé tout de même la réaction de la personne qui venait juste d'arriver. Elle sentit un bras passer autour de ses épaules et fut secoué d'un léger sursaut de surprise. Elle ne s'attendait pas du tout à ce qu'on la réconforte. Elle était heureuse de cette réaction compatissante. Elle trouvait soudain plus facile de pleurer la mort du poisson alors qu'elle n'était pas seule au milieu d'inconnus indifférents à sa peine. Puis la personne se détacha et s'éloigna. Rose daigna enfin lever les yeux vers celle-ci et découvrit une jeune fille qui devait avoir plus ou moins le même âge qu'elle et qui devait être du pays. Rose voulut la remercier, mais alors qu'elle s'apprêter à ouvrir la bouche pour parler, elle se rendit conte que sa gorge était encore serrée et que sa voix risquait de chavirée. Elle se résigna donc et décida de rester muette. Ce fut donc l'inconnue qui brisa se silence pesant.

« Je suis désolée pour ton poisson . . . au fait, je m'appelle Mikazuki Hakumei. Et . . . et toi ? »

Rozenn ferma les yeux et pencha la tête sur le côté. Lorsqu'elle rouvrit ses paupières, un sourire triste lui barrait le visage.

-"Moi je m'appelle Rozenn Rhianon, mais tu peux m'appeler Rose, c'est plus simple. Merci pour ce que tu as fait..."

Comme elle s'y était attendue, sa voix avait chaviré à la fin de ses mots. Sa gorge se noua un peu plus, mais elle refoula la tristesse qui revenait vers elle. Il fallait mettre un terme à tout ça, et le seule moyen était d'enterrer le petit poisson. Pas au milieu de l'allée, là où tout le monde piétinait le sol, non! Elle regarda attentivement autour d'elle et trouva un coin étroit, entre deux étalages. Évidement, personne ne s'y trouver, et elle pouvait creuser au fond. Elle referma la main sur le poisson encore humide, et se tourna vers Mikazuki. Elle pointa du doigt l'endroit qu'elle venait d'apercevoir et dit:

-"J'aimerai enterrer mon poisson là-bas... Tu veux bien m'accompagner?"

Invité

La jeune fille s'appelait Rozenn. Rose, donc. Je trouvais ça très joli. Ah, et la jeune Rose voulait enterrer son pauvre poisson entre deux stands, un petit endroit désert. Je la regarda avec un petit sourire, heureuse qu'elle n'ai pas mal pris mon geste de compassion. Je regarda une fois de plus l'endroit où elle comptait enterrer son pauvre poisson. Entre deux stand, dans l'allée pleine à craquer de gens qui ne regardaient personne.
Je prit la main de Rose et m'entreprit de nous frayer un chemin à travers la foule. Les gens nous serraient, pressés les uns contre les autres, comme tous aspirés dans un énorme pressoir bondé. Je gardais la main de Rozenn dans la mienne, je la serrais un peu pour être sure de ne pas perdre la jeune fille au milieu de tout ce monde. J'avais l'impression que les gens se démultipliaient, qu'il y en avait de plus en plus, qu'ils étaient de plus en plus proches . . . J'avais un peu de mal à respirer, avec toutes ces personnes collées à moi. Je jeta un coup d'œil derrière moi pour vérifier que Rose me suivait toujours, mais sa main dans la mienne m'en assura. Nous avancions à la vitesse de la lenteur, tels deux escargots pris dans une glu des plus collantes. Les gens autour de moi semblaient aspirer tout l'air qu'il y avait dans l'allée, me voler l'oxygène que je voulais respirer.
Il faisait une chaleur affreuse. Je transpirais, collée à tout ce monde. La chaleur des corps humains se cumulait dangereusement, menaçant de réchauffer le quartier tout entier. Il faisait chaud comme dans un four. J'étais plongée dans une grande bouilloire brulante. Je me noyais. Là, en vrai, je n'arrivais presque plus à respirer. J'allais faire un malaise, j'en était certaine. Le sol commença à se dérober sous mes pieds et le ciel se mit à tanguer. Je commençais à m'évanouir.

Mais je vis un stand de gâteaux occidentaux à ma droite et un stand de tir aux fléchettes à ma gauche. Nous étions arrivées. Enfin. Je sortais de la traversée de l'océan atlantique, peuplé de requins féroces prêts à me bondir dessus. Rozenn était juste derrière moi. Quelques goutes de sueurs perlaient sur mon front. Entre les deux stands, l'espace était plutôt large, environ un mètre carré et demi, tout en longueur. Le sol y était terreux, parfais pour y creuser un petit trou et offrir à ce pauvre poisson des obsèques convenables. Je regarda Rose avec plein d'interrogation, comme si j'attendais d'elle une analyse détaillée de la situation et des actions à venir. D'une voix un peu haletante, je lui dit :

« Bon . . . tu veux . . . que . . . je creuse . . . le trou ? »

Je tentais de reprendre ma respiration du mieux possible mais je me trouvais grotesque, avec ma transpiration et mes cheveux collés à mon front pâle. N'importe qu'elle mère m'ayant vu m'aurait immédiatement emmenée chez le médecin - « Oh mon Dieu, ma fille à fait un effort ! Elle transpire ! ». Enfin, bon, j'espérais juste avoir consolé Rose et ne pas avoir gaché mon temps de mainère saugrenue, comme je l'aurai fait habituellement.

Aujourd'hui c'était la fête à Mahora. Evidamment c'était loin d'être la simple fête foraine où Likuù s'était promener quelques jours avant. C'était un grand évènement : Une matsuri. A vrai dire Likuù l'avait entendu dans un couloir mais il n'avait aucune idée de ce qu'était une matsuri. Il décida donc d'y faire un tour pour se promener. Il faisait très chaud ce jour là il enleva donc sa veste et partis vêtue d'un simple T-shirt et d'un jean assez large pour faire passer les courants d'airs qui seraient probablement rares. Il aimait le soleil, malgré son teint assez pâle qui ne le laissait pas paraitre. Il descendait les étages et remarqua que la majorités des pensionnaires avait dûe eux aussi aller à la fête étant donné que les couloirs étaient vides. Sa faisait énormément bizart de voir la pension aussi déserte et calme. Même le hall qui avait l'habitude d'être assez peuplé de nouveaux pensionnaire accompagnés de leurs valises était dépourvut de monde.

En sortant du bâtiment il fut surpris. Effectivement le monde qui avait disparut de la pension s'était multiplier dehors. C'était à peine si il avait pus sortir. Il hésita, est ce que cela en valait vraiment la peine... Après tout qu'avait-il d'autre à faire, parler avec ses amis les mites et les oiseaux. Surêment pas. Il haussa les épaule et poussa un soupir, de plus il entendait des rires et de la musque. Un peu de détente ne lui ferait pas de mal. Il se lança donc dans la foule. Il ne pouvait presque pas marcher. Les gens par masse le poussait, lui écrasait les pieds, se collaient à lui. Il pouvait à peine respirer. En plus il était pile à la taille de la population, pas assez grand pour qu'on le remarque et pas assez petit pour pouvoir se faufiler à travers les jambes des piétons préssés. Il prit une grand inspiration et se mit à pousser les gens qui se trouvait sur son chemin pour trouver une place tranquil. Evidamment malgré ses efforts pour écarter les gens il n'en avait plus assez pour trouver un endroit un peu à l'écart où il pourrait se reposer et souffler un peu. Il avait bien fait d'avoir enlever sa veste car avec le soleil brûlant et l'étouffante odeur de la foule on crevait de chaud.

Par un simple moment d'inattention il fut projetter au sol. Il tomba le nez en premier sur le bitume brûlant. Les gens qui le voyait encore moins là où il avait misérablement échoué ne le poussait plus mais l'écrasait de toute part. Sur le pied, les mains, les cuisses... Il hurla quand un gros tourriste munit d'un appareil photo lui ecrasa malencontreusement les partis génitales au moment où il s'était retourner pour essayer de se relever. Il en avait les larmes aux yeux et le gros homme qui n'y avait presque pas fait attention s'éloignait parmis la cohue. Il se releva en piteux état des traces de pas un peu partout. Il epousseta ses vêtements avant de se faire remporter dans la cadence. Et il avait oser appeller sa de la détente.

Un moment le troupeau se dissipa peu à peu. Il était arriver sur une place un peu plus grande avec de nombreux stands. De multiples odeurs arrivèrent vers ses narines à l'affut. Enfin il fut content d'avoir arrpenter les rues bombées de monde. Il y voyait enfin les gens. Ils étaient tous habillés de façon très traditionel avec de long kimono fleuris. Il se sentait tout à coup un peu seul. Il ne s'était pas vraiment habillé de façon très conventionel pour l'occasion. Il regardait de droite à gauche. Les stands étaient tous très colorés. Les gens souriaient et riaient, la joie regnait dans cette fête. Il inspira profondément. Quand il aperçus un peu à l'écart deux personne qui était accroupis. Il se dirigea curieusement. A priorit il s'agissait de deux filles car une d'elles portait un kimono à fleur et elles avait toutes les deux des cheveux assez long. Le jeune homme toussa d'une toux fausse, juste pour qu'elles se retournes. Le résultat fut plutôt satisfaisant elle détournères aussitôt la tête vers lui. Une était plutôt mignone au visage un peu enfantin et une tête de type européenne. Elle tenait dans sa main un poisson mort. Douteux. Et l'autre... Merde ! Se dit-il. C'était Mikazuki. Après la scène du restaurant je suppose qu'elle n'avait probablement pas envie de le voir... Il fit un moue dédaigneuse mais ne partis pas. Il dit simplement en levant un sourcil :

- Huum, Salut. Je... Quesque vous faites avec ce poisson mort.

[Désolée pour le long moment qui s'est écoulé avant ma réponse. n-n']

Après que Rozenn ait formulé sa question, la jeune fille du nom de Mikazuki lui attrapa la main. Elle l'entraina dans la direction qu'avait aperçut Rose un peu plus tôt et qu'elle avait désigner. Avec dans une main celle de Mikazuki et dans l'autre le poisson rouge mort se nommant Aki. Celui-ci glissait dans la main de la jeune fille, et elle se concentrer pour ne pas perdre la fille qui la tirait en avant - d'ailleurs heureusement que celle-ci dirigeait la marche, Rozenn ne faisait pas du tout attention où elle allait - ne pas perdre le poisson, tâche difficile, et de bousculer le moins de monde possible. C'était une véritable épreuve! Si elle savait ce qu'était un jeu vidéo avec différents niveaux, elle en aurait fait la comparaison. En effet, plus les filles avançaient, plus la foule se serrait et le nombre de personnes les entourant augmentait. Évidemment, cela rendait la tâche de plus en plus compliquée et pleine d'obstacles. Et ce surpeuplement engendrait les détails qui allaient avec: odeur de transpiration, bousculements, les cris, les rires, les pleurs. Heureusement pour elle, Rozenn n'était pas comme tout les autres et tout ces détails ne la gênait pas vraiment. Si cela avait été le cas, elle serait sûrement moite et en train de peiner pour respirer. Pour une fois que son statut l'arrangeait!
Au fur-et-à-mesure de leur progression, Rozenn voyait Mikazuki jetait des coups d'œil par-dessus son épaule pour vérifier si elle suivait bien. C'était le cas. Puis presque brutalement, elles passèrent de la foule collante et bruyante à un endroit plus dégagé et agréable. Rozenn sentit que l'air y était plus frais, mais cela ne changeait rien pour elle. Par contre, elle remarqua que Mikazuki préférait largement cet endroit, ce qui était normal. La traversée semblait l'avoir considérablement fatiguée, et elle demanda à Rozenn si elle devait creuser d'une manière assez essoufflée. Rose lui sourit et passa une de ses mèches de cheveux blonds derrière son oreille avant de dire:

"-Tu as l'air assez mal. Reprends plutôt ton souffle au calme, je m'occuperait de creuser!"

Elle venait de s'accroupir quand elle entendit un toussotement assez théâtrale derrière elle.

*Quelqu'un a une pneumonie! Mais c'est grave!!!*

En se retournant, elle aperçut un garçon qui devait avoir plus ou moins le même âge que les deux filles. Et il n'avait pas l'air malade du tout. Rozenn le regarda d'un air interrogateur en se demandant pourquoi il s'était mis à tousser. Peut-être qu'il avait avalé une poussière? Décidément, elle avait du mal à comprendre toutes ces mimiques qu'avaient les gens... Le garçon regarda d'un air dédaigneux Mikazuki, Rozenn ne comprit pas pourquoi, peut-être se connaissaient-ils? En tout cas elle n'en savait rien. Puis il leur demanda ce qu'ils faisaient avec un poisson mort. Rose baissa son regard sur Aki quelques secondes avant de redresser la tête. Elle fit une légère grimace qu'elle voulait triste - chose qui n'en avait pas l'air - puis dit d'une voix désolée:

"-Il s'appelle Aki. Je l'ai gagné à un stand, là-bas, elle montra du doigt le jeu du poisson, mais il est tombé et est mort. Donc on a décidé de l'enterrer un peu au calme, le pauvre.

Elle afficha une mine déconfite, qui cette fois y ressemblait, puis déposa le poisson à côté d'elle.

-"Tu veux bien nous aider à creuser un trou?"

Elle regarda d'un air interrogateur successivement Mikazuki et le garçon, voulant être certaine qu'il n'y ait pas d'objections.

Invité

[attention c'est à moi ! Vu qu'on est trois, pour l'odre on va dire : Rozenn, Mikazuki, Likuù Ok ? Likuù, je crois que ton avatar deforme les lignes ^^]

Comme l'avais dit Rose, la traversé m'avait épuisée. La gentillesse de la jeune fille me permit de m'allonger, à même le sol, les bras croisés sous ma nuque. Je fixais le ciel, il faisait beau mais la journée commençait à décliner, il devait être dix-neuf heures peut être même plus, la nuit tombait petit à petit. Le ciel se teintait de rose et d'orange, c'était très beau à voir, avec des nuages cotonneux et désormais colorés. J'aimais cette vue, c'était agréable et somptueux. Je commençais moi aussi à m'endormir, tout comme le jour, fermant doucement mes yeux. Mais mon assoupissement s'arrêta bien vite, interrompu par une toux, fausse bien sûr, qui se fit entendre derrière moi.
Tiens tiens, Likuù. Ce même Likuù que j'avais légèrement ennuyé au restaurant, les ayant lui et sa gamine de copine pris pour des jouets. Je suis comme ça moi, j'aime casser les couples quand je les trouves trop niais. Enfin bon, Likuù faisait une tête étonnée et quelque peu suspicieuse en regardant le poisson mort de Rozenn, comme si il s'agissait d'un dangereux objet vaudou. Je ne put m'empêcher de rire lorsqu'il posa honteusement sa question. Décidément ce type était un vrai prince charmant, pratiquement caricatural de celui des comptes de fées. Non, pas presque. Carrément la caricature du Prince Charmant avec un grand P.

Rose afficha un véritable air déconfis, peut être aussi théâtral que la toux de Likuù – mais qu'avaient-ils tous à ce prendre pour des comédiens aujourd'hui ? - mais peu importait, et répondit au jeune homme en nommant le poisson mort, expliquant gentiment comment il ne était arrivé là, le pauvre. Pauvre poisson. Enfin bon. Roza-chan demanda à Likuù si il voulait bien les aider à creuser la tombe de Aki, le poisson rouge. Je commençais à attendre sa réponse, m'endormant un peu.
Soudainement, je me releva de ma position sur le dos et m'assis en tailleur, face à Likuù. Je ne savais pas trop si j'avais encore envie de le faire souffrir – sans sa copine c'était moins drôle – mais je ne pouvais me refuser un petit jeu avec lui, tel un chat avec sa pelote de laine, voir sa souris. Oui, Likuù était pour moi une souris, une vrai, j'avais envie de le pousser à bout pour qu'il explose enfin, montrant qui il était réellement. Peut être qu'il n'était qu'un lâche après tout, peut être qu'il cachait un lourd passé, peut être que son âme était noire, qu'il avait commis des meurtres . . .
En quelques minuscules secondes, je me mis à réfléchir à un moyen d'ennuyer une fois de plus le jeune homme. Sadique, la Mikazuki ? Oui, je l'étais certainement un peu sur les bords. Je comptais bien m'amuser un peu, tout de même . . . un Matsuri n'était-il pas fait pour ça, après dans l'antiquité, célébré un kamis ? Oui, bien sûr que c'était fait pour s'amuser . . . Alors je me ferais plaisir, même si je ferais du mal à certain. Mais devant Rozenn . . . oh, c'était là un problème un peu plus épineux. J'aimais bien Rozenn, elle était gentille et étrangement éloignée de moi, la méchanceté en personne quand je m'y mettais.
Tant pis. J'ennuierais Likuù, même si je choquait un peu la Rose.

« Ah, Likuù, mon ami ! Comme je suis heureuse de te voir ! Cela fait longtemps n'est-ce pas ? Tu m'a manqué tu sais. »

Je me leva pour lui faire la bise, comme si il était mon meilleur ami. Entre deux bises, je m'approcha de son oreille et lui susurra doucereusement :

« Enfin, c'est surtout ta copine qui m'a manquée. Comment va-t-elle ? Toujours aussi conne ? Oui, je suppose. Très biiieeeennn . . ., je laissa échapper un éclat de rire moqueur, Vous faites vraiment le couple parfait !

Je passa mes mains autour de son coup et le griffa avec agressivité. Ah, comme il était doux, de torturer un Prince Charmant . . .

Mikazuki n'avait à priorit pas apprécier Harya, c'était dommage pour elle après tout... Mais bon Liku n'en n'était pas vraiment inquiet, après tout elle faisait ce qu'elle voulait. Mais ses pensées se perdirent à cause d'un coup d'ongle agréssif de Mikazuki. Il ne cria pas mais émit un petit gémissement. Cette griffure l'avait surpris et il n'avait pus s'empêcher d'éxprimer sa douleur. Il l'avait repousser imédiatemment et avait passer sa main dans sa nuque pour se penser. Mais qu'est ce qui lui avait pris, Ok elle ne l'aimais pas, il avait saisit !

La jeune fille qui tenait un poisson dans sa main les regardais d'un air interrogateur. Il ne voulait pas qu'il y ai d'antipathie entre eux et l'attitude de Mikazuki à son égard commence un peu à l'agacé. A quoi jouait-elle? Il n'en savais rien et malheureusement pour lui il n'était surêment pas près de le savoir... Vu qu'elle avait l'air de l'aimer beaucoup la connaitre un peu mieux ou découvrir sa vrai nature risquait d'être un jeu d'enfant. Il soupira agacé...

- Bon sinon, vous enterez ce poisson on dirait... Tiens garde le dans tes mains je vais t'aider à creuser.

Il s'agenouilla près de la jeune fille qui n'avait pas encore pus ouvrir la bouche puis commenca à creuser dans le sol. A cause de son apparition le début n'était pas très avancé... Il s'executa donc sans prononcer un mot. Le soleil tapait sur sa nuque et l'effort, qui n'était pourtant pas démentiel le faisait suer... [Beurk xD] Personne ne parlait pas il préférait encore le silence que les moquerie de Mikazuki. Le trou enfin fini, il s'essuya le front puis proposa à la jeune fille de posé son poisson dedans :

- Si tu veux dire quelques mots... Je sais que tu ne l'as eu que quelques instants mais en plus cela me permettrais de reprendre un peu mon souffle.

Il s'assit donc contre l'arbre... Comme epuisé par la tache. C'est pourtant pas comme si il avait du soulever des camions mais sous cette chaleur le moindre éffort semblais multiplié par dix. Il inspira profondément et dit doucement à Mikazuki toujours les yeux fermé :

- Tu sais Mikazuki, j'ai bien vu que tu n'appréciais pas vraiment Harya mais pourquoi tu ne m'aime pas moi ? Il me semble que je n'ai rien fait de mal... Peut être que d'être partit aussi précipitament du restaurant l'autre soir t'as agacé mais si c'est le cas je m'en excuse... Harya fait peut être un peu frêle parfois mais c'est une fille très gentille... Il faut l'as connaître quoi. Mais sache que même si tu me hais ce n'est pas réciproque. Et toi comment tu t'apelle ?

C'était la première fois qu'il adressait la parole à l'autre fille. Elle était très mignone et ses petits yeux le regardait étrangement. Lui souriait mais fut vite défigurer par le regard presque éffrayant de son interlocutrice.

[l'Ordre est Ok pour moi, sa m'éviteras de sauter ton Mikazuki cette fois xD, Et Désolé pour l'avatar... J'avais de tout façon l'attention de le changer donc sa va être mieux après.]

Tandis que Rozenn avait terminé de formuler sa question, Mikazuki s'était relevée de l'endroit où elle se reposait et s'était approchée du nouvel arrivant. Elle le salua chaleureusement.

Peut-être sont-il amis? se dit Rozenn.

Ils se firent la bise comme de bons amis, et cela rassura Rose qui avait crut percevoir une note d'animosité entre les deux personnes à l'arrivée du garçon. Cependant, elle crut entendre doucement la voix de Mikazuki, sans comprendre ce qu'elle disait. Puis juste après, le garçon émit un léger gémissement en repoussant la jeune fille. Rozenn haussa un sourcil de manière très singulière en se demandant ce qui lui prenait. Il passa une main dans la nuque, elle se dit qu'il s'était peut-être fait piquer par un insecte. Enfin, pour une chose si infime, sa réaction était assez exagérée... Quoique cela faisait très longtemps qu'elle ne s'était plus faite piquer par un insecte et ne se souvenait plus de la douleur que cela causait. Elle soupira en effleurant ses paupières avec les doigts.
Juste après que le garçon se soit mit à creuser un petit trou dans le sol, Rozenn récupéra le poisson qu'elle venait de poser et entreprit d'enlever la terre qui s'était collée à ses écailles encore humides. La tâche était presque terminée, le garçon continuait de creuser sous ce soleil de plomb. Une fois le poisson tout-à-fait propre, Rose se tourna vers Mikazuki et lui dit:

"-Tu le connais, je me trompe?"

Lorsque le garçon eut finit de creuser le trou, il proposa à Rozenn de dire quelques mots pour le poisson. D'abord intriguée par cette coutume étrange, elle sourit et obtempéra joyeusement. Elle s'approcha du trou récemment creusé et y déposa doucement le poisson. Elle hésita quelques secondes, ne sachant pas si elle devait le recouvrir de terre maintenant ou alors attendre un petit peu. Elle opta pour la seconde solution et s'accroupit devant la petite fosse mortuaire. Elle ne savait pas vraiment quoi dire, elle fit donc une simple et courte phrase:

"-Tu verras, là où tu vas tu seras heureux. Crois moi."

Une fois la phrase terminée, elle recouvrit rapidement le trou avec de la terre - la tâche était bien plus facile que de le creuser! - et se plongea dans ses pensées. Elle se demanda d'abord si quelqu'un l'avait retrouvé... Puis quels mots avait-on dit lorsque son tour était arrivé. Et surtout, si quelqu'un avait verses des larmes. Elle essaya un fois de plus de visualiser le portrait de ses parents, elle arrivait seulement à voir les cheveux blonds de sa mère et les yeux bleus de son père... Même leurs voix ne lui revenaient pas à l'esprit, cela la déçut une fois de plus. Elle crut même qu'on s'adressait à elle. Mais comment une chose pareille était possible? Elle n'avait pas des dons de voyance, où quoi que ce soit du genre... C'est en voyant la mine interrogative du garçon qu'elle comprit que c'était lui qui lui avait adresser la parole. Elle ouvrit grand les yeux d'un air confus et se mit à bagayer d'un air paniquer:

-"Qu-quoi? Qu'est-ce que tu as dis? Mon nom? Euh. Je m'appelle Rozenn, mais je préfère Rose. Et toi, c'est quoi ton nom?"

Invité

[Faudrais penser à commencer à prendre le chemin du feu d'artifice, dans 2/3 tours p'têtre]

Likuù c'était montré d'une extrême gentillesse en me poussant simplement, je penses qu'à sa place j'aurais baffé la joueuse. Le jeune homme passa une main dans sa nuque – mission accomplie, il avait eu mal. Peu après il se mit à creuser la tombe du pauvre poisson, amicalement. Décidément ce type m'ennuyait au plus haut point. Il était trop parfait, trop gentil, trop heureux . . . c'était louche. J'avais envie de le faire exploser, qu'il montre un peu qui il était vraiment bon sang ! L'Homme parfait n'était pas de ce monde, et j'aurais aimé de tout mon cœur qu'il me le prouve.

Je regardais paresseusement le sol, plongée dans l'abysse de pensée qui submergeait mon esprit, lorsque la gentille voix de Rozenn me fit revenir à la pure réalité. Hein ? Quoi ? Si je connaissais Likuù ? Hein hein, la bonne blague. Oui je le connaissais. Et, malheureusement pour lui heureusement pour moi (le malheur des uns fait le bonheur des autres), on avait pas fini de se connaitre. Je reposa mes yeux dans ceux de Rose et lui répondit avec détachement :

« Oui oui, je le connais. Ne t'en fais pas. »

Je ne savais pas trop pourquoi j'avais dit ''ne t'en fais pas'', Rozenn n'était pas une petite fille, mais chez elle la naïveté qui m'agassait chez les autres m'adoucissait. Je la trouvais presque mignonne. Enfin, ma réponse peu appropriée ne sembla pas provoquer quoi que se soit de grave, c'était l'essentiel. Le trou se finit enfin, Likuù respirait bruyamment, il suait aussi, ce qui me dégouta un peu – finalement l'Homme parfait n'existait peut être pas. Il proposa à Rose de dire quelques mots a poisson après s'être essuyé le front. La jeune fille sembla surprise mais prononça une phrase très jolie, un peu enfantine peut être mais très jolie. Si sincère qu'on croirait presque qu'elle savait ce qu'il y avais après la mort.

Likuù s'était adossé à un arbre, à croire que creuser un trou était épuisant, mais bon c'était facile à dire pour moi qui était pratiquement allongée sur le sol et qui n'avait rien fait pour la fausse mortuaire. Le jeune homme épuisé murmura soudainement :

« Tu sais Mikazuki, j'ai bien vu que tu n'appréciais pas vraiment Harya mais pourquoi tu ne m'aime pas moi ? Il me semble que je n'ai rien fait de mal... Peut être que d'être partit aussi précipitamment du restaurant l'autre soir t'as agacé mais si c'est le cas je m'en excuse... Harya fait peut être un peu frêle parfois mais c'est une fille très gentille... Il faut l'as connaître quoi. Mais sache que même si tu me hais ce n'est pas réciproque. Et toi comment tu t'appelle ? »

Je n'attendis pas la réponse de Rozenn qui semblait perdue très loin dans ces pensées et je lança à Likuù toujours avec mon ton détaché qui était insupportable à mes parents quand je vivais chez eux :

« Tu sais Likuù, ne le prends pas mal, je n'aime pas les gens trop parfait. Tu ne m'as rien fait de mal, c'est justement ça que je te reproche. Tu sais Likuù, à force de porter un masque tout gentillet et meugnon tout plein, tu vas finir par exploser ta colère devant tout le monde, cette colère que tu gardes depuis longtemps »

La dernière phrase me vint un peu au hasard, mais elle se voulait plus gentille et amicale que mes autres paroles envers le jeune lycéen. J'aurais volontiers ajouté que sa copine était une gamine niaise et insupportable, mais mon élan amical m'en empêcha. Ah la la, la gentillesse chez moi, c'était comme une maladie, surtout envers le Prince Charmant.
Soudainement, je me leva. La nuit était presque entièrement tombée et j'avais faim. Je regarda Rozenn et Likuù successivement avant de mettre mes mains dans mes poches et de leur proposer joyeusement, en bonne gourmande :

« Bon alors, on va manger ? J'ai un peu faim là . . . J'ai repéré un stand de plats à emporter, ça pourrait faire l'affaire ou vous préférez un repas plus ''gastronome'' ? Aller, on va dîner ensemble, à minuit y a le feu d'artifice, on pourrais aller ensemble ? »

Bon j'avais un peu exagéré la gentillesse là, mais j'avais faim. J'espérais juste que mes compatriotes ne me prendraient pas pour une folle d'être joyeuse ainsi, après tout je n'en avais pas l'habitude et c'était un peu surjoué.

Au moins c'était dit. Elle n'avait pas hésité, elle avait été franche. Ce qui était rare chez les gens de nos jours... Rhalala, les gens de nos jours. Mais bon, Likuù n'y pouvait rien. Peut être qu'il exagérait un peu tout mais il ne voulait pas être méchant. Il sourit à Mikazuki puis se leva. Lui fit un petit bisou sur la joue. Celle ci le regarda étonné. Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait fait preuve de tandresse à son égard mais bon... Après tout sa proposition l'intéréssait énormément car son estomac commancait à crier famine et si il y a quelques chose qu'il n'aimait pas c'était avoir faim. Décidement, quand il était en compagnie de Mikazuki il ne faisait que manger. Voulait-elle l'engraissé ? Surêment pas... Il attrapa la main de Rozenn pour l'aider à la relever. Celle ci accepta volontier car à force d'être restée assise trop longtemp elle avait les jambes qui avaient l'air toutes engourdie. Likuù leur annoca donc :

- Moi sa me tente pas mal un truc à emporter. On pourra s'assoir sur un banc pour réserver les meilleurs place. Au moins on attendra pas le ventre vide.

Il avait vraiment envi de voir les feux d'artifices. Il n'en avait encore jamais. En plus maintenant, il savait ce que la jeune fille ressentait à son égard et peut être qu'avec le temps elle changerais d'avis... Ils commencèrent donc à marcher en direction de la nourriture. La nuit était plutôt fraiche comparer à la chaude journée qu'ils avaient eu. Tout les trois se taisaient mais le calme ne gênait pas, du moin sa en donnait l'impression vu que personne n'avait l'audace d'ouvrir la bouche. Quand quelqun vint à bousculer Rozenn. Celui ci lui hurla " Mais fait attention quand tu marche !". Liku se tourna vers lui d'un ton menacent et lui dit :

- En même temps avec tes grosses fesses tu prend toute la place !

Le gros touriste se retourna accompagné de ses grosses fesses. Likuù avait dit sa comme sa mais c'est vrai qu'en regardant bien elles avaient la taille des têtes des trois adolescent réunis. Mikazuki ricana et Rozenn ne pus s'empêchée de sourir. "Quesque t'as dit ? Répète un peu tête de morrue !". Quelle insulte pathétique pensai Likuù quand l'homme baleine le poussa. Le sang du garçon ne fit qu'un tour. Depuis quand quelqun qu'il ne connaissait pas avait le droit de le pousser ? Ca ne s'était jamais produit et ca n'allait surêment pas arriver aujourd'hui. Likuù, vexé par la provocation de l'homme se leva et lui enfonca un poing bien controler dans le ventre ce qui lui coupa la réspiration. Il en profita pour lui enfoncer la casquette sur la tête de façon à l'aveuglé. Le gros touriste essayait, tant bien que mal, d'enlever sa casquette quand Likuù lui lanca ironique:

- La prochaine fois tu réfléchira à deux fois avant d'insulter les innocents des ravages de ton posterieur.

Les trois jeune repartir donc après cette mésaventure qui amusa Likuù. Mais une petite odeur de nourriture vint chatouillée ses narines. Ils étaient surêment bientôt arrivés.

[Je change de couleur de paroles pour qu'on y voit quelque chose, et désolé pour ce petit épisode {Touriste} je me suis un peu laissé aller xD]

A côté de Rozenn, Mikazuki se redressa et proposa d'un air joviale d'aller acheter de quoi manger et d'aller voir un feu d'artifice. Elle dit aussi qu'elle avait vue un stand de plats à emporter, ce qui réveilla la curiosité de Rozenn. Parfois, les cuisiniers préparaient à manger devant les clients. Elle espérait que se soit le cas. En effet, Rose adorait voir les gens cuisiner, étant donné qu'on ne le lui avait jamais appris, elle trouvait très intéressent la chimie des mélanges de ingrédients. Et il y avait les odeur! Poulet au curry, beignet de crevettes, ... Toutes ces odeurs appétissantes lui donnaient l'impression d'avoir l'eau à la bouche. Elle s'imaginait le goût de tout ces plats qu'elle aimerait tous tester. Enfin bref, c'était dommage pour elle, tout cela lui était impossible.
Quant aux feux d'artifice... Elle n'avait aucune idée de quoi il s'agissait. Peut-être était-ce comme un feu de la Saint Jean? Elle ne tarderait pas à le savoir...
Likuù accepta en premier la proposition de Mikazuki et Rozenn enchaîna avec une voix réjouie:

"- Je n'ai pas très faim, mais oui, se serait génial d'y aller! J'adore l'odeur des plats et voir comment on les prépare."

Elle adressa un sourire à ses deux compagnons et ils partirent donc à la recherche du stand cité un peu plus tôt. La foule s'était nettement désépaissie depuis leur dernière traversée. La plupart des personnes étaient parties manger, sûrement. Ainsi, leur marche était plus aisée que la dernière fois. Elle jeta un regard à ses côtés pour voir si ses compagnons n'étaient pas trop loin d'elle, et fut soulagée lorsqu'elle s'aperçut qu'ils étaient juste à côté d'elle. Rose s'apprêtait à demander à Mikazuki où est-ce qu'elle avait vue le stand dont elle avait parlé lorsque elle se sentit rebondir contre quelque-chose. Ou plutôt devrais-je dire quelqu'un. D'abord surprise, et faillit perdre l'équilibre et s'étaler sur le sol, mais elle réussit à se reprendre à temps. Elle se retourna vers la personne qui venait de lui rentrer dedans et vit Likuù crier sur un homme assez corpulant. La jeune fille écarquilla les yeux quand elle vit le garçon frapper l'homme et lui cacher la vue avec l'aide d'un chapeau à visière. Après ces rapides gestes, il reprit sa route d'un air satisfait.
Rozenn jeta un œil à Mikazuki en se demandant ce qu'elle en pensait puis s'avança vers l'homme assit par-terre qui essayait toujours de retirer sa casquette. Elle souleva celle-ci et aida l'homme à se relever en citant rapidement:

"-Désolée, la prochaine fois je ferais plus attention où je marche."

Au même moment où elle prononcer ces derniers mots, elle s'était retournée et avait fait quelques pas en courent pour rattraper ses compagnons. C'est alors que l'odeur épicée d'un poulet au curry mit en éveille tout les sens de Rozenn. Enfin, c'est une façon de parler. Son visage s'illumina lorsqu'elle aperçus à quelques mètres d'eux le stand d'où provenait cette odeur alléchante. Elle poussa un petit cris joyeux et accéléra sa marche pour arriver plus vite à cet endroit. Quelques personnes se tenaient contre le rebord du contoire pour prendre commende. Parmi eux se trouvait une mère et ses deux enfants, ceux-ci jouaient avec le nourriture, s'attirant le courroux de leur mère et des autres clients. Rozenn sourit devant cette vision de joie et de bonheur. Elle jeta un œil par-dessus les clients en priant intérieurement, mais fut déçue de voir que les plats étaient cuisinaient dans une sorte de tente à l'abri des regards. Elle ne verrait donc pas les plats mijoter ou griller. Tant pis!
Elle se tourna vers Mikazuki et Likuù et leur dit:

"-Si vous voulez aller vous prendre quelque chose, allez-y. Moi je vous attends là-bas."

Elle pointa du doigt un banc au bord du chemin, à quelques mètres de là. Elle leur adressa un clin d'oeil et s'y déplaça d'une démarche sautillante.

Invité

Je sourit à la proposition de Rozenn. L'épisode avec le gros touriste m'avait faite bien rire. Ce type manquait vraiment de délicatesse ! Et voir Likuù un rien énervé m'avait fait plaisir. Finalement, ce jeune homme n'était pas si parfait que ça. Si j'y mettait un peu du miens, on pourrais peut être devenir amis. Enfin, ''amis'' était un bien grand mot. Il y avait juste une petite chance qu'on ne s'apprécie un peu. Mais je savais qu'au fond de moi, j'appréciai déjà Likuù, même si je le cachais de mon mieux.
Une odeur de poulet-curry chatouillait mes narines depuis assez longtemps maintenant. Nous nous trouvions devant le stand qui vendait ces mets alléchants. La réaction de Rose lorsque nous nous en approchions m'avait surprise, elle semblait tellement joyeuse de voir un stand de nourriture ! Et maintenant, elle demandait à nous attendre sur un banc. Bah, après tout c'était elle qui voyait, je n'allais pas m'interposer comme ça.

« C'est comme tu veux Rose, mais si tu veux nous rejoindre, n'hésites pas ! », lui criais-je néanmoins, au cas où, après l'avoir vue partir en sautillant. Quelle drôle de lycéenne.

Je regarda Likuù malicieusement – mais sans ces éclairs sombres et mauvais qui zébraient mon regard lorsque j'avais une idée mauvaise. Je lui souriais gentiment. Je en savais pas encore si je voulais recoler les morceaux, mais je devais peut être m'excuser. Il ne m'avait rien fait, c'était vrai. Et puis, on était dans un Matsuri et le temps était plus à la fête qu'aux conflits. Je lui souriais donc, et avant de commencer à avancer je lui lança, voyant qu'il avait l'air pensif :

« Tu viens Likuù ? On va chercher à manger. »

Je m'avança du stand fait de tissus jolis. On ne voyait pas les cuisines, en s'approchant je remarqua une mère qui s'éloignait avec ses deux enfants, plutôt turbulents ces deux-là. Je souris intérieurement, ils me ressemblaient un peu quand j'étais petite. Je continua à avancer, calmement. Il y avait une assez longue queue et plus personne ne semblait vouloir s'y ajouter à part nous. Les commandes se passaient dans une rapidité moyenne, elles s'enchainaient sans relâche, en ne laissant aucun répit aux gens des cuisines.
Enfin nous arrivions dans la file qui avait à peine diminuée le temps de notre arrivée. Je détestait attendre, et pourtant j'en fut forcée pendant un bon moment. Au bout de la énième minute qui était loin d'être la dernière, je sortit mon Ipod de la large poche de mon sweet-shirt kaki, que je revêtis d'ailleurs promptement car le ciel s'obscurcissait à toute vitesse et que la température baissait tout aussi vite.
Je planta mes écouteurs dans mes oreilles et secoua mon appareil vert pomme, qui choisis une chanson au hasard. Boys don't cry. Parfait. Je ne pouvais m'adosser à rien et ça m'était bien gênant, je commençais à en avoir mal au dos de rester debout en attendant que la file diminue. Les gens repartaient lentement avec leurs petites barquettes de plastique remplies de poulet au curry, ce qui n'arrêtait pas de me faire saliver. Une bonne dizaine de personne avaient rejoint la queue, et j'étais bien heureuse d'être arrivée avant la déferlante de touristes affamés.

Mon Ipod nano enchainait les chansons lui aussi. Wanderwall, Sofa song, American idiot, que des chansons anglophones auquelles je ne comprenait que quelques paroles. Les langues étrangères n'avaient jamais étaient mon point fort. Es langues en général d'ailleurs. Non je me trompais. Je n'étais pas bonne en science non plus, encore moins en maths. En fait, je n'étais bonne en rien en cours. C'était bien simple car je les détestait. Enfin, si je travaillais je pourrais certainement exceller mais ma flemmardise m'handicapait fortement arrivée à ce stade là de ma scolarité. Heureusement j'étais très bonne en théâtre, ma matière optionnelle préférée. J'avais aussi choisi art plastique, et j'aimais beaucoup ça.

Vint alors à mes oreilles une musique inconnue, Bitch du groupe anglophone Rinôcérôse. J'alla chercher dans l'engin des renseignements sur ces artistes lorsque je tomba sur une note de mon cher cousin. « Groupe français aux sons éléctros, j'espère que tu vas aimer » Ah, quel gentil cousin cet Otsukee. Décidément il adorait les trucs français. Je ne comprenais qu'un seul mot de la chanson – le titre – et il était assez grossier. Je me décida à ne pas écouter les paroles et à ne jamais demander de précisions à mon cousin.
La chanson se termina et laissa place à un groupe allemand (enfin je croyais), Debbie Rockt, le titre Popp song. Je connaissais bien cette chanson et je l'appréciais pas mal. Je commençais presque à me trémousser sur la musique entrainante et aux sons un peu acidulés lorsque je m'aperçus que nous étions arrivés devant le stand, l'attente ayant finalement pris fin et notre tour étant (enfin !) venu. Je mis la chanson sur pose et sortit les écouteurs de mes oreilles. Nous n'avions pas encore pris le temps de choisir nos plats, ce qui allait certainement provoquer des reproches des gens derrière nous, le temps que nous choisissions. Je me tourna vers Likuù en lui posant cette question assez banale :

« Tu veux quoi ? J'te laisse choisir. Et puis y a pas l'air d'y avoir trente-six choix »

Je me demandais qui allait payer, j'espérais méchamment au fond de moi que ça allait être Likuù qui s'en chargerais, j'avais certes emporté mon argent mais, radine que je suis, je n'avais pas très envie de payé. Je jeta un coup d'eil à l'heure et me rendis compte qu'il était déjà vingt heure passé. Je songea à la pauvre Rozenn qui nous attendait depuis bien longtemps maintenant, j'espérais qu'elle ne s'inquiétait pas trop.

Rozenn insista pour nous attendre dehors, sur un banc. C'était dommage pour elle, enfin, elle ne pourrait pas choisir. Pourtant toutes ses bonnes odeurs auraient dues l'alléchée. Mais cela ne semblait pas la gênée plus que sa Mikazuki et lui se dirigèrent donc lentement vers la queue qui ne semblait pas avoir bougée depuis qu'il l'avait vu. A peine s'étaient ils fondu dans la masse de gens impatients de goûter à tout ces mets délicieux, que Mikazuki avait enfoncée ses écouteurs dans ses oreilles qu'elle avait recouvert de sa capuche. Le jeune homme souriait bêtement, cette jeune fille n'était pas très bavarde mais elle avait de très bons goûts musicaux. Il entendait un son très faible et de très mauvaise qualité, signe que Mikazuki avait mis le volume au maximum. C'était Boys don't cry de The Cure. Il secoua la tête d'un air approbateur comme pour dire qu'il aimait sa mais personne ne l'avais vu, évidemment.

La queue n'avait pas l'air d'avancer très vite et les gens qui ressortait avec toute cette nourriture lui donnait envie de se jeter dessus comme un tigre sur sa proie. De plus, son estomac grondait encore et cela le gênait de plus en plus. Il porta donc sa main sur son ventre, comme si se geste commun allait calmer la douleur. L'idiot ! Il le savait bien en plus mais ne trouva rien d'autres à faire. Rozenn devait être entrain de les attendre en plus. Quelques minutes plus tard leur tout vint enfin. Likuù avait eu le temps de faire son choix vu qu'il regardait la vitrine depuis déjà quelques temps pendant qu'il attendait.

Il opta simplement pour une barquette de riz cantonais accompagné de nems aux crevette. On lui tendis le petit sac plastique fumant qui dégageais une odeur particulièrement alléchante. Il inspira un bon coup pour inhaler autant de bonne odeur qu'il lui était permis physiquement pour échapper au manque d'oxygène. Puis quand Mikazuki eu pris les sacs des deux mains le vendeur leur donna le prix. Likuù regarda la jeune fille, elle avait les deux mains prises et un faux regard déçu. Il haussa donc les épaules et donna la somme désiré. Puis en ressortant envoya un petit coup de pied dans le tibia de Mikazuki qu'elle évita de peu. C'était sa vengance.

Ils rejoignèrent Rozenn sur le banc. Elle avait l'air d'avoir assez froid. Il se demandait ce qu'elle avait put faire pendant qu'elle les avait attendu mais bon, tout cela n'avait plus d'importance depuis que dans ces mains reposait son dîner. Ils s'assirent donc tout les deux sur le banc, histoire de reprendre leur souffle après ce long périple. Puis tout en soupirant Likuù demanda aux deux filles :

- Sa va Rozenn, t'as pas attendu trop longtemp ?

En attendant la réponse de la jeune fille celui ci commenca à ouvrir son sac pour commencer à manger mais il s'interrompu après avoir défait le noeud.

- Mmmh, on mange là où vers les banc qui sont là-bas...? Je pense qu'on pourra mieux voir les feux d'artifices plus loin.

En arrivant derrière le banc, Rozenn concentra tout son poid du corps dans les pieds et fléchit les genoux, prête à bondir. D'une simple poussée des muscles, elle s'éleva par dessus le dossier du banc pour attérir souplement sur les lates en bois vert. Elle plia légèrement les genoux pour amortir le choc, et emportés par leur élant, ses cheveux lui foutèrent le visage. Elle soupira et replaça ses cheveux en arrière, elle n'aimait pas avoir des mèches de cheveux qui lui cachent le visage. Elle posa la main sur la banc et s'installa d'un position assez singulière lorsqu'on est sur un banc: accroupie. D'ici elle pouvait toujours sentir l'odeur de la nourriture, notament celle d'un marchant de barbe-à-papa. Elle tourna la tête pour pouvoir mieux voir un petit garçon avec une casquette rouge tendre des pièces de monnaies au vendeur. L'homme attrapa une boite et déversa dans une sorte de bassine en fer une poudre rose bonbon. Il attrapa un batton et le fit tourner dans la bassine tandis qu'un fil de soi rose apparaissait tout autour. Rozenn équarcilla les yeux d'un air émerveillé, comment cet homme faisait-il ça? Puis une odeur douce et sucrée lui parvint aux narrines. Un nuage rose entourait maintenant le bâton, le petit garçon le tenait précieusement entre ses deux mains. Il remercia le marchant et s'en allat le pas léger. Lorsqu'il passa devant Rozenn, elle se leva du banc et s'approcha de lui. Il le regarda d'un air méfiant et elle lui sourit gentilement pour le rassurer. Le garçon gardait toujours son air, ce qui exaspéra la jeune fille. Elle fronça légèrement les sourcils d'un air vêxé. Elle dit simplement:

"-Ne t'inquiètes pas, je voulais juste te demander de me fair goûtter le truc que tu as acheté.
-Ma barbe-à-papa?
-Je ne sais pas comment ça s'appelle... Je peux?"

Le garçon s'approcha d'elle et tira de la masse rose un morceau de barbe-à-papa qu'il tendit à Rozenn. Elle le remercia et il s'éloigna. Le morceau rose qu'elle tenait à présent entre ses doigts était plus collant qu'elle ne l'aurait crue. Un peu moins doux aussi. Elle le mit dans la bouche et sentit immédiatement le goût sucré. Les fibres se dissolvèrent au contacte de sa salive, accentuant le goût. Elle avala le tout d'un air satisfait: c'était vraiment délicieux. Celui qui avait inventé une telle chose était un génie! Elle retourna s'installer sur son banc en attendant ses deux compagnons.
Elle les vit arriver quelques minutes plus tard, chacun portant le plat qu'il venait d'acheter. Rozenn leur adressa un signe de la main d'un air joyeux. Ils s'assirent tout les deux à côté d'elle. Likuù lui demanda si elle n'avait pas attendue trop longtemps.

"-Oh non, j'ai pue goûter de la barbe-à-papa. C'est vraiment bon!"

Elle regarda dans le direction du banc que Likuù venait de montrer. S'il disait qu'il auraient une meilleure vue, ça devait être vrai.

"-Ok, pas de problème pour aller là-bas."

Elle se redressa et lissa son pantalon. Elle se tourna vers Mikazuki.

"-C'est ok pour toi aussi? Au fait! C'est quoi, un feu d'artifice?"

Elle commença à marcher en direction du banc.

» Mon post dans la partie libre.
» - Des amis dans la fête - [Kinsue et.... ]
» Présentation de Slynia, première centaure [fini!]
» Un p'tit tour à la fête <3 [PV Kinsue]
» .::. Congratulations Kinsue ! .::. [Fête]