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 Dans la pénombre de la nuit...

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Allen Walker
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Allen Walker


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MessageSujet: Dans la pénombre de la nuit...   Dans la pénombre de la nuit... Icon_minitimeJeu 2 Juil - 14:32

[ Emiri va venir et si une autre personne veut venir y a pas de problèmes, seulement, comme on est pas là pendant les même périodes avec Nina vous risquez d'attendre, enfin c'est vous qui voyez =3 .. Ordre : Allen/Emiri/ ?? - On compte bien faire un combat, vous inquiétez pas. ]

Allen était recroquevillé sur lui même, au beau milieu de la chambre. La salle était vide, car Kinsue et tous les autres l'avaient quittés un peu plus tôt dans la journée et n'étaient pas revenu, le laissant seul dans la pièce. Les volets étaient fermés, les rideaux tirés et il faisait trop sombre pour distinguer autre chose que la silhouette fine et abattue du jeune homme. Il aurait voulu que son meilleur ami rentre dans la pièce tout souriant, lui disant qu'il n'y avait rien à craindre, lui apporte un peu de soutien dans cet atmosphère qui lui était si pesante. Un peu de lumière dans la pénombre de la nuit...


Allen s'était réveillé comme tous les jours, alors que les volets de la chambre étaient encore fermés. Il se réveillait souvent avant ses camarades de chambre, parce qu'il était plutôt matinal, malgré la fait que cela le fatigue plus qu'autre chose. Il aimait bien de toute façon, les regarder dormir paisiblement le matin. Il n'avait rien prévu de spécial pour ce jour-là, mais il avait juste un sentiment d'avoir oublié quelque chose, que celle-ci lui échappait et il ne savait pas comment il fallait qu'il réagisse. Il avait alors ouvert les rideaux et les volets pour pouvoir laisser passer la lumière à travers la vitre, et qu'enfin Kinsue se réveille, puisqu'il était 13h00 et que son ami blond ne s'était pas levé. Il avait pris un sandwich à la cafétéria et puis était retourné dans la chambre car ce sentiment d'être passé à côté de quelque chose, qu'il fallait qu'il se méfie ne lui disait rien qui vaille, et il préférait nettement la chambre pour se reposait. Oui, il était fatigué, il fallait qu'il mette ses idées au clair, qu'il réfléchisse à ce qui n'allait pas, et tout irait sûrement mieux. Sûrement, seulement. Son ami avait grogné quand il l'avait réveillé et avait même fait mine de le bouder. Le jeune homme aux cheveux blancs avait alors rit de bon cœur, parce qu'il était content que Kinsue soit là avec lui alors qu'il se sentait tout chose, trop bizarre. Pourtant il ne lui en parla pas, comme il ne lui avait pas parlé de Hatsu, pourtant il savait qu'il aurait dut et devrait le faire, mais quelque chose l'en empêchait. Et ce « quelque chose » qui revenait tellement souvent dans ses pensées ce jour là, il avait fini par le détester. De toute façon, cet événement, ce « quelque chose », il le détestait déjà depuis longtemps, avant même de le connaître vraiment. Il proposa à son ami de lui passer un peu de son sandwich jambon-fromage, qui celui-ci ne se fit pas prier pour lui piquer un bout. Ils étaient restés ensemble une bonne partie de l'après-midi, jusqu'à ce que le jeune blond s'en aille pour aller un peu profiter qu'il fasse beau dehors, et Allen se doutait qu'il y avait autre chose derrière, comme s'il voulait retrouver quelqu'un. Mais il ne fit pas par de ses idées à son ami, parce que ce n'était pas vraiment ses affaires de toute façon... Lui aussi savait qu'il aurait dut sortir s'aérer, profiter du soleil resplendissant avant qu'il se couche, de s'asseoir dans l'herbe tant qu'il en était encore temps. Pourtant il n'avait pas réussi à quitter cette pièce, cet endroit l'en empêchait, comme s'il craignait quelque chose dehors, comme si c'était trop dangereux pour lui dehors. Comme si rôdait autour de la pension quelque chose, quelques choses, qui n'étaient pas à souhaiter. Il s'était ensuite affalé sur son lit, il faisait chaud et il transpirait à grosses gouttes. Il regardait le plafond, et ne le regardait pas, comme il avait tant l'habitude de faire, fixant une chose mais n'y pensant pas. Avoir l'esprit ailleurs et le regard vide, comme si son âme avait quitté son corps pour faire un tour dehors. Et il s'était endormi calmement, lentement, sans trop de soucis. Il s'était réveillé quelques heures plus tard, s'étirant tel un chat. Il avait regardé aussitôt après si son ami était rentré: en vain. Personne, il était toujours seul dans cette pièce sombre. Il s'approcha de la fenêtre, regardant le feuillage et les arbres qui se trouvaient à proximité. Il faisait sombre, très sombre: la nuit était tombée et seul l'éclat de la lune éclairait le jardin. Il regarda plus précisément la lumière que projetait la lune, c'était étrange. Comme si elle devenait lentement rouge. Le jeune homme en eut le souffle coupé et n'eut seulement le temps de fermer les volets avant qu'une explosion retentisse à quelques mètres de là.


Cela faisait déjà dix bonnes minutes qu'il était assis en plein milieu de la chambre n'entendant que des bruits d'explosions incessantes, ses bras entourant ses genoux et sa tête reposant sur celle-ci. Il avait fermé les rideaux aussitôt après l'explosion et s'était affalé par terre. Il avait mal à la tête, trop de choses parcouraient son cerveau, trop de remords, trop de sentiments, trop de souvenirs, et tellement de reste. Il avait redouté cette guerre comme la peste, il l'avait haï du plus profond de son être, il s'y était aussi préparé, mais maintenant qu'il y était... Il ne savait plus que faire.

Allen se leva peu après et sortit de la chambre les poings serrés: il en avait marre d'attendre sans rien faire. Il était bien décidé à se confronter à la situation et de combattre pour sa vie, pour ses amis, pour Mahora. Il l'avait promis à Iku quand il s'était rencontré, le jour même de son arrivée. Oui, il lui avait promis... Malgré le fait qu'il avait envie de pleurer et de hurler. Sa gorge était serrée et il tremblait presque de peur. Mais il continuait quand même à marcher, et il accéléra même le pas, tandis qu'il se rendait dans le hall. Il y arriva vite et sans encombres. Il entendait toujours les incessantes explosions et eut du mal à se décider à ouvrir la grande porte du hall. Quand il fut enfin sorti il re-respira comme s'il était libéré d'un poids. Seulement, il n'eut le temps que de jeter un coup d'œil furtif vers la lune avant de se jeter à terre pour éviter une bombe qui avait explosé à cinq mètres de lui.

Allen resta immobile pendant quelques minutes, allongé dans la terre, les mains sur le visage. Ses yeux le piquaient atrocement, bien pire que quand il avait épluché des oignons, et des larmes coulaient d'ailleurs d'eux, qui étaient rouges de fatigue et d'irritation. Il pleura pour tout et pour rien, parce qu'il était trop submergé par les émotions, comme si elles voulaient l'écraser. Il se releva doucement, s'essuyant les yeux, emporté par la peur, la fatigue... La colère peut-être? Il ne tremblotait plus, il reniflait juste un peu. Il regarda le ciel, et partout autour de lui: tout ce qui l'entourait avait une lueur rouge orangée, comme le feu. Comme la couleur qu'avaient provoquée les bombes. Il restait muet, et on ne pouvait entendre que sa respiration saccadée, il aurait mieux fait d'éviter de respirer par la bouche, car l'air n'était pas au mieux, mais il ne pouvait s'en empêcher. C'était comme si, entendre sa respiration lui rappelait où il était, ce qu'il devait faire, pourquoi il était là, et lui éviter de se perdre dans un monde qui n'était pas le sien. Il observa l'horizon avec tristesse. Il n'y avait rien, pas d'élèves, de professeurs ou de surveillants. Il n'y avait plus rien que les arbres qui se faisaient tous lentement dévorés par les flammes, et la terre secouée par les bombes. Il n'y avait plus que le gigantesque bâtiment derrière lui, sa présence était à la fois écrasante et rassurante, il aurait voulu y rentrer encore une fois et rester au milieu du hall pour être sûr d'être en sécurité. Il ne fit rien que regarder le château et de lui adresser un doux regard qui aurait voulu dire: adieu? Et il marcha à travers les flammes, et les braises qui volaient, rendant l'air presque irrespirable. '' Au moins c'est joli, et on ne risque pas d'avoir froid. '' Il essaya de sourire, s'y força, mais le cœur n'y était pas. Il pensa alors à ses amis, à Iku, qui devait déjà être en train de se battre de toutes ses forces, sûrement avec Lloyd. Il se demandait si elle aussi elle avait peur, elle avait l'air si forte en même temps, mais il se demandait si elle ne cachait pas quelque chose? Peut-être... Peut-être pas. Il pensa aussi à Kinsue qui n'était pas rentré depuis qu'il était parti, peut-être avait-il eu l'intention de rentrer, mais qu'il n'avait pas pu car la guerre avait été enclenchée? Il pensa enfin à Hatsu, il espérait qu'elle allait bien et que personne ne lui faisait de mal. Il commença à angoisser, il espérait qu'on ne fasse aucun mal à ses amis, qu'ils aillent tous biens, qu'ils combattent du mieux qu'ils peuvent, qu'ils ne tentent pas trop de choses inespérées. Il savait qu'Iku risquait de faire ça, et ça lui faisait encore plus peur. Une réalité lui vint à l'esprit comme pour l'achever. Pendant toutes les minutes où il était resté enfermé dans la chambre, il avait seulement pensé à l'avenir de Mahora et que la peur lui serrait le ventre. Mais à cet instant, il ne pensait plus qu'à ça. Il pensait surtout que ses amis pouvaient bien mourir dans cette bataille, et qu'il ne voulait absolument pas que cela arrive. Il mettrait tout en œuvre pour qu'il ne meure pas, pour que personne ne meure. Sinon à quoi cela servait que tant de gens meurent pour l'avenir de Mahora, si il n'y a plus personne dans la pension, cela n'a plus aucun sens. Il pria pour que tout le monde protège ses amis comme il s'était promis de le faire.

Sa peur avait était chassée de son esprit à présent, il continuait donc de marcher, essayant de retrouver ses amis, ou même un ennemi. Juste pour avoir au moins quelqu'un, quelque chose à quoi se raccrocher pour ne pas sombrer. Il ne fallait pas qu'il lâche ne serait-ce qu'une partie de son esprit, car si jamais il se faisait attaquer cela pourrait lui être fatal. Il devait faire attention au moindre mouvement suspect, au moindre battements de cils, au moindre bruit. Il marchait alors si prudemment qu'il ne faisait plus attention à rien d'autre que sa survie. C'est pour cela qu'il enclencha son œil détecteur.

Derrière un buisson chanceux qui n'avait pas encore détruit par les flammes, Allen détecta un mouvement. Il faisait sombre et il ne distinguait seulement qu'une ombre derrière le feuillage touffu de la plante. Il s'avança vers elle, tandis qu'une inquiétude lui serra la gorge et le cœur. Il murmura.

- '' Est-ce qu'il y a quelqu'un? ''

Il s'approcha encore, se mordant la lèvre instinctivement. Cela faisait d'ailleurs longtemps que sa lèvre inférieure avait eu à se plaindre. Il répéta plus fort.

-'' Qui êtes-vous? S'il vous plait répondez moi. ''

Il ne réfléchit pas, plissa les yeux et hurla la gorge serrée.

- '' REPONDEZ MOI!! ''
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Autrement

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MessageSujet: Re: Dans la pénombre de la nuit...   Dans la pénombre de la nuit... Icon_minitimeJeu 2 Juil - 15:19

[J'pourrais venir répondre quand Emi s'ra passée? :D]
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Allen Walker
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MessageSujet: Re: Dans la pénombre de la nuit...   Dans la pénombre de la nuit... Icon_minitimeJeu 2 Juil - 15:37

[ Normalement oui. X'D Si Nina est d'accord, moi c'est sans problèmes 8'D ]
[ EDIT// Personnage du Post Allen/Emiri/Rozenn/Kinsue/Kyle . Je pense qu'il vaut mieux éviter qu'il y en ai plus, sinon ça risque d'être dur x) ]
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Emiri Eman
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MessageSujet: Re: Dans la pénombre de la nuit...   Dans la pénombre de la nuit... Icon_minitimeLun 20 Juil - 0:25

[Sincèrement désolée pour le retard, j'y ai pris toute mon après midi \o/. J'ai normalement relu, excusez moi des fautes, ou des étourderies si vous en trouvez.]



Elle dormait profondément, perdue dans les méandres de son esprit, la respiration calme, posée, elle n’était en rien préparée à ce qu’elle allait voir, à ce qu’elle allait faire et subir. Ce qui la réveilla ne fut pas des explosions, ni des coups de feux, ou encore des cris, mais un mauvais rêve qui la fit se redresser en un violent sursaut. Sur son front trônait un fin filet de sueur, et elle était essoufflée, de légères rougeurs envahissaient ses joues. Elle se redressa, la frayeur de son mauvais rêve fut vite oubliée, en même temps que ce dernier, et elle marcha jusqu’à la salle de bain pour se mettre un peu d’eau sur le visage. Elle savait qu’elle ne dormirait plus, aussi elle mit ses lentilles, ce qui lui permit d’y voir bien plus clair, rectifiant sa mauvaise vision. Par contre, elle ne savait pas quelle heure il était, et elle se dirigea vers son lit. C’est à cet instant qu’elle remarqua l’absence de ses camarades de chambre, elle alla vérifier dans le lit le plus proche du sien, et se recula, surprise de n’y trouver effectivement personne...

Ce ne fut pas parce qu’elle eut été dérangée par un cauchemar qu’elle sursauta cette fois ci, mais par le bruit monumental que la bombe produisit lorsqu’elle toucha le sol. Le sifflement causé par sa chute ne l’avait même pas interpellée, trop absorbée par l’absence de ses camarades dans leur lit, aussi elle se recula et tomba sur le martelât, pétrifiée. Elle resta ainsi pendant un temps qu’elle ne sut déterminer, et quand elle sortit de sa léthargie, son premier réflexe fut de courir à la fenêtre. La lune rouge étincelait dans le ciel, anormale, toujours si belle, étincelante, magnifique, mais ce spectacle était gâché par les arbres décharnés, en flammes. Une nouvelle explosion, elle fut éblouie et recula, chancelante, choquée, ne voulant pas croire à ce qu’elle voyait. Elle tomba assise sur le sol, mais se releva presque directement, et décida de sortir à l’extérieur. Elle enfila un simple Jean sombre, et un t-shirt pourpre, elle mit les premières chaussures qu’elle trouva, des vieilles converses, et elle s’attacha les cheveux en une haute queue de cheval effilée par son dégradé, laissant sa mèche sur son front et sa nuque dénudée, puis elle sortit dans le couloir, dévala l’escalier et s’arrêta au milieu du hall. Elle se pétrifia de nouveau. Elle n’osait plus avancer, plus mettre un pied devant l’autre, de peur de découvrir d’autres atrocités. Tout allait à cent à l’heure, elle n’y comprenait fichtrement rien, jamais elle n’aurait pu imaginer, avant de se coucher, que des bombes viendraient s’abattre sur sa pension. Elle était prise dans un lent tourbillon de pensées, comme engluée dans son esprit.

Après plusieurs minutes de profond silence, elle recommença à avancer. La peur lui tordait les entrailles, elle courrait dans son dos, parcourait son échine sous la forme d’une fine gouttelette de sueur chaude. Elle posa sa main sur la clenche de la porte du hall, et la poussa. Instantanément, comme si le fait de l’avoir ouverte en avait déclenché le processus, une nouvelle bombe explosa, l’aveuglant, elle recula de plusieurs pas, comme à la fenêtre, mais cette fois ci elle s’agrippa à la porte et ne tomba pas en arrière. Les jointures de sa main, serrée contre le bois, blanchirent, et elle plaqua la paume de son autre main sur ses yeux, de nouveau éblouie. Lorsque le flash de lumière s’apaisa, elle ouvrit les yeux et fut terrassée par l’ampleur nouvelle de la scène sous ses yeux, ses yeux s’agrandirent de terreur, son cœur eut un raté. Tout était bien plus grand, bien plus effrayant vu d’en bas. Elle ne pouvait plus s’arrêter d’avancer à présent. Elle marchait tout doucement, contre le mur, le regard fixé, le nez levé vers la lune. Elle faisait attention de s’écarter des flammes, elle n’avait jamais aimé le feu. Elle préférait l’eau, si claire, si limpide. Mais pourtant, elle aimait cette couleur chaude qui lui rappelait les feuilles d’Automne, cette chaleur. Un sentiment si spécial la saisit, elle était comme inconsciente de ce qu’il lui arrivait, prise d’une douce légèreté, mais en même temps, elle était transie par la peur, elle se sentait incapable de faire un pas de plus et pourtant, ses pieds se mouvaient, seuls, elle ne les commandait plus. De fines larmes roulaient sur ses joues, sans qu’elle puisse les réfuter, les arrêter. Elle n’en avait d’ailleurs pas la moindre envie. Soudainement, elle sentit des bras se refermer autour de son buste, un respiration dans son cou, chaude. Elle se raidit instantanément, ne bougeant plus du tout. Elle baissa le regard vers les mains qui s’étaient nouées sur ses côtes, rudes, à la peau halée, c’était des mains d’homme. Elle se débâtit comme un diable, ne sachant pas à qui elle avait à faire. Mais l’étau se resserra plus, malgré que l’une des mains s’échappa pour se mettre dans son dos. Elle sentit quelque chose d’étrangement pointu lui caresser doucement la nuque et entailler sa peau. Elle eut un hoquet et ferma durement les yeux, elle réfléchissait à toute allure, immobile, le souffle court. Mais qui la tenait ainsi ? Qui la menaçait ? Pas quelqu’un de bien, en tout cas.

Il fallait qu’elle parte, qu’elle courre si elle ne voulait pas mourir. Et une idée vrilla dans sa tête. Il fallait qu’elle se transforme en homme, qu'elle accède à ses capacités qui lui permettraient sans aucun doutes de s'échapper. Un coup interrompit ses réflexions. La main de l’homme, ou quelque chose d’autre, s’abattit sur son épaule avec une telle force qu’elle se déboita dans un craquement sinistre. Elle hurla de douleur, tandis que cette dernière envahissait son bras, son buste, mal lancinant. Son corps se fléchit en deux, et les larmes qui avaient fuit ses iris lui remontèrent aux yeux. Elle poussait de petits gémissement plaintifs tant la souffrance était rude. Soudainement, si vite qu’elle n’en eut pas tout de suite conscience, son corps se métamorphosa, la faisant de nouveau crier de douleur car la transformation avait agit de l’intérieur, multipliant la douleur de son épaule par dix. L’homme la redressa soudainement, sentant surement le corps plus masculin, carré qui était à présent le sien.

Emiri respira un bon coup et se concentra sur son objectif. A une vitesse ahurissante, elle releva son coude, lié à son bras qui fonctionnait parfaitement, le droit, et l’abattit dans le thorax de l’homme, qui vola plusieurs mètres derrière elle. Elle sentit quelques gouttelettes d’un liquide dont elle n’avait pas la connaissance s’écraser dans sa nuque. Elle passa sa main dessus et la ramena devant ses yeux. Ils s’agrandirent quand elle y découvrit du sang. Le sang de l’homme. Il avait du le cracher sous la puissance du coup, ou alors était-ce son propre sang, celui qui s’échappait de la coupure qu’il lui avait faite, surement les deux. Sa respiration s’accéléra, et elle se retourna vers le corps inerte de l’homme. Elle ne voyait pas nettement ce qu’elle lui avait infligé, aussi elle s’avança en frôlant son épaule meurtrie. Le décalage entre son buste et son bras la fit gémir et elle eut un haut le cœur, enlevant tout de suite sa main, serrant le poing, il était inconcevable qu’elle se la remette en place elle-même, cette simple idée lui faisait tourner la tête et faisait monter la panique de ses entrailles. Elle avança, la douleur la faisait aller lentement, et quand elle arriva devant le corps de l’homme, elle découvrit son buste. Enfoncé au niveau de la cage thoracique, totalement détruite, son agresseur était mort. Emiri plaqua sa main sur sa bouche et recula de quelques pas. Son corps d’apparence masculine frissonna violemment, faisant monter la douleur de son épaule, elle l’ignora et se retourna, partant dans la direction opposée, dans une douce panique qui la faisait trembler de la tête aux pieds. Prise de nouveaux hauts le cœurs, elle marcha pendant un temps qu’elle n’aurait pas su déterminer, tachant de se calmer.

Elle avait tué un homme, ôté sa vie. Non pas qu’elle s’en voulait, après tout, il avait voulu la tuer elle aussi. Mais elle était horrifiée. Elle avançait entre les arbres brulés, tout en ayant la bizarre et fausse impression que son pouls ralentissait. Elle s’affala dans un buisson intact, tombant à genoux puis elle ferma les yeux et tacha de respirer calmement.

- ‘’ Est-ce qu’il y a quelqu’un ? ‘’

Elle sursauta silencieusement et ouvrit les yeux, une voix avait résonné, couvrant les lointaines explosions. Quelqu’un se tenait devant elle, mais elle était cachée par le buisson et ne le voyait pas bien. Elle ne voulait pas, elle ne voulait pas que quelqu’un la voit ainsi, en garçon. Elle ne voulait pas que la première impression des gens à son égard soit qu’on la prenne pour un homme. Elle sentit son pouls s’accélérer, cette fois, et, blottie dans son buisson, elle se demandait bien comment elle pouvait se métamorphoser en femme. Elle mit instinctivement la main sur ses lèvres, sa mauvaise main qui fit marcher son épaule meurtrie, la douleur explosa et elle gémit en se mordant les lèvres, la gorge trop nouée pour crier. Elle referma les yeux et soupira, il faudrait bien qu’elle sorte de toute façon. Elle était résignée.

-‘’ Qui êtes-vous ? S’il vous plait répondez moi. ‘’

Cette fois ci, elle rouvrit les yeux avec comme l’objectif de ne pas les refermer, et essaya de raisonner pour tenter de se retransformer. Peut-être que si elle se détendait, ça marcherait. C’est vrai… Quand elle n’y pensait plus, quand elle était détendue, elle se retransformai souvent. La perspective de la réussite la revigora un peu, et elle fixa le sol en respirant calmement. Au bout de quelques instant, elle sentit la désagréable sensation d’engourdissement qui précédait la métamorphose. Elle eut un frisson, et sentit son corps se remodeler. Doucement. Très lentement, et c’est ainsi que grandit sa douleur à l’épaule.

- ‘’ REPONDEZ MOI !! ‘’

Emiri se releva, désormais Femme, et sortit du buisson en titubant. La douleur la paralysait presque, grimpant au fur et à mesure du temps qui s’écoulait. Elle s’arrêta devant la personne qui se révéla être un garçon. Le regard baissé, ses cheveux devant les yeux, elle respirait difficilement, contenant la douleur qui lancinait en elle. Ses prunelles se levèrent vers les yeux gris du garçon, teintés d’une lueur métallique, argentée. Elle voyait mal son visage dans l’obscurité, malgré la lueur des flammes qui dansaient doucement au loin.

Le dos courbée, immobile devant lui, elle ne savait pas trop quoi faire. Elle se sentait comme une petite chose misérable et blessée, mais elle était trop étourdie par le feu de sa douleur qui brulait dans son épaule. Elle se calmait peu à peu, mais elle redoutait fortement le moment où il faudrait la remettre en place.

-« Je… Je… »

Voilà qu’elle bégayait. Elle avait la gorge trop nouée pour prononcer une seule parole. Elle se reprit en respirant calmement et lâcha quelques gémissement de douleur entre ses dents, son mal se faisait plus présent, et bien qu’elle se fut calmée, il était toujours la, sourd, vibrant. Emiri jura très bas, son épaule valide tremblait. Il fallait qu’on lui remette l’autre en place, elle avait très envie de demander au garçon devant elle, mais elle avait peur de se montrer impolie et se trouvait idiote de ne pas oser lui demander mais, après tout elle ne le connaissait pas. Elle ne savait même pas s’il était amis ou ennemi, c’était pour dire. Pourtant elle n’avait pas peur, pas le moins du monde, mis à part le fait que des explosions retentissaient dans l’enceinte de la pension. Lui ne semblait pas vouloir lui faire du mal, pas comme l’autre. Son visage n’exprimait pas la méchanceté, il ne lui semblait pas agressif, il avait simplement l’air inquiet, mais elle avait du mal à le détailler. Elle remarqua ses cheveux blancs et elle en fut intriguée, blancs comme les siens, en dessous de sa teinture. Blancs comme la neige. Elle eut un sifflement étouffé quand une pointe de douleur la fit se courber en deux, et elle se redressa ensuite, après quelques instants, haletante. Son visage à elle, donnait une impression de douleur, de souffrance, malgré qu'elle aurait souhaité plus que tout effacer ce masque, n’aimant pas le fait de montrer qu’elle avait mal, elle n’aimait pas se plaindre, et elle ne supportait surtout pas le fait de se faire plaindre. Avec une profonde respiration, elle se remit droite, face à lui. Elle pressait son coude contre ses côtes, immobilisant ainsi son épaule. La douleur se calma quelque peu et elle put afficher une expression un peu plus calme, qui ne convenait pas vraiment vu la situation d'ailleurs. Elle le regardait dans les yeux, il était plus grand qu’elle. Ce qui n’était d’ailleurs pas très dur. Finalement elle murmura tout bas pour expliquer pourquoi elle se tordait ainsi régulièrement de douleur.

-« On m’a déboité l’épaule… »


Elle se sentit tout de suite idiote d’avoir dit ça, elle ne savait même pas pourquoi elle se justifiait, elle n’avait aucune obligation envers lui… Elle se sentait bizarrement obligée de le faire, elle ne comprenait pas pourquoi, mais son intuition lui avait indiqué qu’il le fallait, alors elle avait murmuré ces paroles très bas, elle doutait même qu’il l’aie entendu. Elle espérait en tout cas. Elle détourna le regard vers les flammes, et se crispa un moment, elle avait légèrement oublié, l’espace de quelques secondes pendant lesquelles elle s’était perdue dans ses réflexions, la situation dans laquelle ils étaient. Mais comment avait elle pu oublier ? Son corps se crispa de nouveau, et la douleur à son l’épaule reprit. Cette fois ci pourtant, elle se mordit violemment la lèvre jusqu’au sang pour se contenir, droite comme un piquet, face à lui. Elle n’osait plus bouger, plus parler, et attendait simplement une réaction de sa part, tremblotante. Elle se trouvait simplement misérable.
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Kinsue/Sanzo
Modo ingrat qui fait des trucs pas très nets avec sa dulcinée, Emiri, par sms ... XDD
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MessageSujet: Re: Dans la pénombre de la nuit...   Dans la pénombre de la nuit... Icon_minitimeMar 4 Aoû - 13:51

Il n’était seulement que 2h30 du matin ou quelque chose comme cela, Kinsue tournait désespérément dans son lit, de la droite vers la gauche, de la gauche vers la droite, la sueur lui était insupportable, & comme si s’était possible il finirait momifié s’il ne faisait rien, en effet, avec la sueur les draps collaient & devenaient de véritables ventouses. Il ouvrit doucement les yeux, retirant les couvertures rageusement avec ses pieds, puis regarda le plafond. Notre cher blondinet était un peu anxieux, il ne savait pas trop pourquoi… Serait-ce Emiri qui le mettrait dans cet état ? Kinsue avait prévu effectivement quelques chose d’assez spécial, aujourd’hui il irait inviter Emiri hors de la pension. Se serait certainement la première fois qu’il sortirait avec elle hors-pension, un vrai rencard quoi… Il ne savait pas si elle serait d’accord, mais il espérait du plus profond de son cœur qu’elle accepterait. Il leva sa main vers le plafond, et serra son poing comme décidé qu’il miserait le tout pour le tout cette après midi. Il se retourna sur le flanc gauche, dos aux autres, face au mur, là il ferma les yeux tentant de se rendormir tout de même un peu, mais il avait cette mauvaise impression qu’il allait refaire ce même rêve, une sorte de flash back de son passé… Ses parents, Aya… Il ouvrit subitement les yeux comme horrifié, non il ne voulait absolument pas refaire ce rêve. Tant pis, la nuit sera courte aujourd’hui. Le jeune homme se leva doucement et fixa le lit d’en face, le lit d’Allen où le meilleur ami de Kinsue dormait comme un loir, encore. Kinsue étouffa un rire, & se dirigea discrètement vers la salle de bain. L’adolescent commença alors une longue opération : Prendre soin de son corps. Je n’en dirais pas plus, si ce n’est qu’avec une bonne douche froide pour se remettre des idées claires en place, un bon brossage de dents, & une séance de coiffage, et bien notre cher Kinsue était fin prêt. Il s’étira doucement, mais entendit un bruit de fracas pas loin, il regarda par la fenêtre de la salle de bain en fronçant des sourcils : encore des pensionnaires qui foutaient la merde, comme toujours. Kinsue rageait, pourquoi choisir une heure aussi tardive ? Ses pensées s’arrêtèrent, lui même était bête de penser cela, c’était l’idéal pour commettre un délit… Il partit précipitamment & discrètement de la chambre oubliant son insigne de chargé de corvée qui était resté sur le rebord du lavabo. Il traversa rapidement le couloirs, doté de grandes jambes ce n’était pas bien difficile pour lui, les escaliers se présentaient à lui, il descendit tout aussi rapidement, ayant faillit raté une marche tout de même avec l’empressement Kinsue faisait moins attention où il mettait les pieds, mais il fallait absolument qu’il arrête ses élèves casse-tout. Il traversa le hall & ouvrit l’une des larges portes doucement, qui ne laissa passer que lui, il la referma doucement, la porte grinça une demi seconde, rien de plus. Les bruits étaient plus forts & proches une fois sortit de la pension, le jeune homme jubilait déjà, comment il allait les surprendre, les pensionnaires allaient avoir peur, il irait leur foutre une bonne leçon… Oh que oui, Kinsue prenait un malin plaisir à faire ce boulot, hormis les tâches à faire… Il gambada presque joyeusement vers la source du problème, et aperçut trois jeune hommes, enfin tout du moins car avec l’obscurité, il ne voyait que trois ombres masculines qui ne semblait pas très heureuses de le voir, comme tout élèves surpris bien entendu. Kinsue s’avança vers eux, tout souriant & les pointa du doigt, les trois formes reculèrent, le blondinet remarqua alors qu’ils avaient déposés quelque chose à terre, sans importance, sa préoccupation première était de les arrêter. Mais les trois ados se mirent à courir, alors là pas question de les laisser s’enfuir, Kinsue les poursuivit, la course ne dura pas longtemps car l’un des fugitifs lui tira dessus avec une arme, Kinsue l’évita de très peu, il était trop tard, ils étaient trop éloignés. Le silence se fut, sauf se « bip, bip » presque inaudible, le chargé de corvée tendit l’oreille, & rebroussa le chemin, c’était le truc que les fugitifs mystérieux avaient laissé avant de détaler comme des lapins. Kinsue se pencha vers le bidule & le retourna face à lui. Ses yeux s’agrandirent de stupéfaction c’était une bombe ! Il ne restait que 7 secondes, Kinsue se mit à courir le plus rapidement possible à l’opposé de celle-ci qui explosa littéralement, & détruisit une bonne partie du mur de la pension, le souffle de la bombe expulsa Kinsue contre un vieux chêne encore solide, d’où il se cogna violemment la tête & tomba comme une vieille poupée de chiffon à terre, les débris lui avait arrachés les vêtements & lui avait fait de multitudes coupures partielles, mais sa blessure à sa tête lui donnait un mal de tête horrible, il croyait que son cœur était monté directement à son cerveau avec ces tambourinements incessants & insupportables, il avait mal, si mal… Ses yeux se fermèrent & tout fut noir tout à coup…
L’ouïe revint la première, il entendit des bruissements d’épée, qu’est-ce qui c’était passé déjà ? Ah oui, le réveil, le fracassement, la poursuite, la bombe… Kinsue ouvrit lentement les yeux, le mal de tête encore présent mais moins violent, par réflexe, il mit une main sur sa tête pour constater qu’un liquide chaud & visqueux coulait hors de sa tête, il regarda sa main, du sang… Il perdait douloureusement du sang. Son regard se reporta sur ce qui devait être la pension normalement, une bonne partie était bien partie avec la bombe. Mais & tous les élèves ? Où étaient-ils ? Savaient-ils qu’un coup comme cela se préparait ?! Il se redressa assez facilement malgré sa blessure à sa tête qui lui donna parfois le tournis & une vision défaillante. Kinsue marcha parmi les débris par terre, souvent des morceaux de pierres venant du mur de la pension, mais aussi des bout de bois, des morceaux de vitres brisées… Il sentit ensuite une chaleur étouffante, pourtant souvent la nuit, il faisait assez bon d’habitude, l’adolescent regarda cette fois bien autour de lui, pour constater que tout était en feu. Son cœur se brisa en mille morceaux, quel imbécile il faisait ! Il n’avait pas pensé à Allen, Emiri, Sanzo & Kiina ! Ses mains tremblèrent, puis tout son corps, la peur le rongeait, la peur de découvrir encore des corps sans vie… Il fit un pas, deux pas, trois pas, toujours plus rapidement, & se mit à courir finalement, le cœur battant vers la pension, là où le blondinet grimpa les escaliers dont pour certaines marches c’étaient peine perdue d’essayer de poser un pied dessus, totalement détruites ou manquantes pour quelques unes. Kinsue ne devait pas être essoufflé, même après toutes ses marches, il devait continuer de courir, s’assurait qu’ils allaient tous bien, les revoir sourire encore une fois. Il ouvrit une porte & monta les marches vers les dortoirs, mais il s’arrêta au milieu, & si tout était finit ? & si ils étaient déjà… Le chargé de corvée entendit des pas en bas de l’escaliers, des hommes qu’il ne connaissait visiblement pas, pointait une arme sur lui. Kinsue dut à regret descendre les marches, l’homme souriait à travers son casque bizarre dont il n’avait jamais vu, par contre ce qu’il voyait c’est l’insigne qu’il portait, il plissa les yeux & lu : WH. Qu’est-ce que c’était que cet insigne ? Son instinct lui disait de l’abattre sur le champs avant d’être abattu comme un animal. Mais… Comment faire ? Il n’avait pas d’arme, juste son pouvoir inoffensif ou presque. Kinsue ferma les yeux & se concentra, voilà, il savait toutes les pensées de son adversaires & savait enfin ce qui se tramait ici… Une guerre ? Mais pourquoi ? Il manquait la raison de cette guerre, mais Kinsue ne se concentra pas plus dessus, aussi vif qu’un éclair, il donna un coup de pieds à l’homme qui tira au plafond, lâchant occasionnellement son arme, & partit en arrière ouvrant la porte, Kinsue fut surpris de voir qu’il y en avait des autres qui assurait certainement ses arrières. L’adolescent paniqué, prit l’arme & la jeta sur les autres, l’arme s’activa toute seule & en blessa un, Kinsue ferma la porte & entendit les coups de feu ainsi que les pas venir vers lui, il se dépêcha de monter à l’étage. La beau blond, ferma la porte de l’étage derrière lui, & mit un chandelier pour bloqué la porte, encore heureux que cette pension gardait de vieux truc… Kinsue fit une légère pause en plein milieu du couloir, son cœur battait la chamade, il était sous pression, sachant qu’il devait se dépêcher de trouver ses amis & de prendre en main ses katana. Il reprit sa course, apeuré tout de même, & ouvrit la porte de son dortoir, il entra à l’intérieur : vide… Personne, même pas son chat. Il prit des katana ainsi que leurs étuis, il en avait trois… On sait jamais… il se mit à courir en direction du dortoir d’Emiri en criant :

« Allen ! Allen ! Kiina ! Sanzo ! Emiri !! Où êtes vous bon sang ?! »

Kinsue avait réellement peur, il n’y avait donc personne dans cette pension ? Personne sur 1000 élèves environs ? Il continuait à courir, s’éloignant de la porte qu’il avait condamnée. Kinsue était complètement traumatisé, mais que ce passé t’il ? Il vit enfin un élève, mais n’eut pas le temps de lui adresser la parole, il levait les bras et courait en criant, Kinsue finit par s’arrêter, perplexe cette fois, & entendit un bruit sourd derrière lui, comme un effondrement, il se retourna et vit le plafond s’effondrer droit vers lui, le sol aussi, sûrement dut à une bombe, le sol en dessous de lui craqua, mince ! Pourtant il restait là à regarder ce qu’il se passait, il voyait sa maison se détruire devant ses yeux, le sol s’effondra à son tour, emportant Kinsue dans sa chute, il tomba lourdement sur un truc pointu non identifié qui entailla légèrement l’une de ses côtes. Heureusement, le jeune homme avait été épargné d’être enterré vivant, il toussa brutalement, la poussière épaisse était très désagréable, il tapa contre son torse pour libérer ses poumons déjà bien empoisonnés. Il se leva avec la force du désespoir, et constata qu’il était redescendu au rez-de-chaussée au moins un point positif, il pourrait sortir directement de cet enfer par la fenêtre brisée là bas, il marcha doucement & sortit enfin, mais l’air n’était toujours pas pur, souillé par les flammes et l’odeur du sang. Kinsue leva alors son regard vers le ciel, la lune était rouge, le ciel si sombre… il décida de partir à la recherche des ses amis, ils étaient tout pour lui, c’était même sa famille, sa seule & unique famille. L’adolescent sortit l’un de ses katana, prêt pour la contre-attaque, s’ils voulaient la guerre, ils l’auront ! Il ne devait pas être bloqué par la peur, il devait survivre pour ses amis, pour pouvoir encore les protéger, surtout Emiri… Les mêmes hommes que tout à l’heure étaient là, en rang. Kinsue passa comme un coup de vent, tant son agilité avait augmentait, même si son entaille à sa côte diminué grandement cette capacité. Si rapide & efficace qu’il entailla plusieurs gorges, quelques uns des hommes tombèrent à terre, inerte, les autres pointaient leurs armes, alertés. L’un d’eux remarqua le sang laissé par le jeune pensionnaire, ce qui indique bien entendu sa position, Kinsue préféra s’éloigner avant de s’attirer encore plus d’ennuis, il traversa des buissons, qui écorchèrent son visage de plusieurs infimes entailles & remarqua des cheveux blanc pendant sa course, il se dirigea directement vers ses cheveux qui lui étaient tant familier, enfin arrivé, il vit Allen remettre l’épaule en place d’Emiri. Kinsue avait les larmes aux yeux & dut se retourner un instant pour essuyer ses larmes de joies lâché par la pression envolée, il était si soulagé de les voir en vie, là devant lui. C’était le plus beau cadeau qu’on pouvait lui faire. S’en attendre il prit Allen dans ses bras, puis se dirigea vers Emiri, hésita un instant, mais la prit doucement dans ses bras aussi & murmura :

« Dieu merci vous êtes vivants… J’ai eut si peur… »

Kinsue se détacha d’elle, plongeant son regard dans le sien pendant une petite minute, puis regarda Allen, très sérieux, il s’approcha des buissons entourant l’espace & guetta si aucun ennemi était là, il se retourna enfin vers ses deux amis & déclara, lui même étonné de ce qu’il avait découvert :

« Une guerre… C'est une guerre ! »

Kinsue entendit des bruissements de feuilles derrière lui, & brandit son katana vers l’emplacement de l’inconnu qui allait surgir d’un moment à l’autre. Prenant son courage à deux mains, comme l’inconnu ne se décidait pas, il prit son bras & le tira pour voir son visage en face, la surprise se lisait sur le visage de Kinsue…


[Trop drôle *MDRR* laissez tombez, j'suis une mongole de la vie .__.]


Dernière édition par Kinsue/Sanzo le Sam 8 Aoû - 1:50, édité 1 fois
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Kyle Sura
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MessageSujet: Re: Dans la pénombre de la nuit...   Dans la pénombre de la nuit... Icon_minitimeVen 7 Aoû - 17:46

Papillons... Oiseaux... Herbe... Bancs... Tous cela était dans le jardin de la pension. Kyle était assis sur l'un de ses nombreux bancs, jetant des graines aux oiseaux qui se regroupaient tous là où il leurs jetait de la nourriture. Les papillons volaient autour de lui et jouaient entre eux au loup. Il frottait ses baskets sur l'herbe qui était en dessous de lui énergiquement. Il observait tout cela d'un œil pas vraiment attentif. A vrai dire, son visage était vide d'expression malgré le beau temps de cette journée. L'étudiant était pensif. A quoi ? Lui même n'en avais aucunes idées... Peut-être à son arrivée dans l'établissement ? Quand il y repensait, il souriait. Des gens géniaux habitaient ces lieux. Dont une avec qui il partage sa chambre, Makoto. Cette petite fille aux yeux remplient de rêves et tellement innocente qu'on a du mal à croire qu'elle pourrait faire du mal ne serait ce qu'à une mouche. Elle a dû quitter sa maison où elle avait ses frères et sœurs ainsi que ses parents. Elle et Kyle étaient arrivés en même temps et s'étaient foncés dedans en plein milieu du Hall d'entré qui était bondé de personnes comme eux, avec un don.
Après ça, deux personnes sont venues les aider. Emiri, la fille au regard violet avec qui, il s'était tout de suite entendue grâce à sa gentillesse authentique. Elle avait étais si douce et aimable qu'on avait bien du mal à croire qu'elle était amie avec Kinsue. Kinsue, chargé de corvée, grand, blond aux yeux bleus magnifiques. Oui, d'apparence il avait paru aussi sympathique que sa compagne mais en réalité, il n'a était gentil qu'avec la plus jeune d'entre eux, c'est à dire Makoto. La seule question que Kyle se posait à son sujet était: Pourquoi est-il comme ça avec lui ? C'est vrai, il ne l'avait même pas regardé de travers ou bousculé. Enfin, il saura bien la vérité un jour ou l'autre...
Un livre était posé sur les cuisses du garçon. « Pourtant je t'aime », s'était le titre. Ce bouquin lui rappelait une autre de ses connaissances. Celle aux cheveux noirs, aux iris de la même couleur que sa chevelure mais aux reflets violets. Celle qui répondait au doux nom de Hatsu. Depuis leur rencontre dans la bibliothèque, Kyle ne pouvait la sortir de ses pensées. Elle était là, toujours là, omniprésente dans sa tête. Le soleil lui rappelait son sourire si éclatant et remplit de joie. Elle lui remontait le moral sans même être là avec lui. Rien que le fait d'entendre « Hatsu » ou un critère qui la définissait à merveille faisait que le bonheur revenait sur le visage de de l'adolescent.
Il y avait aussi Likùu et Setsua, qui sont, eux aussi, ses colocataires de chambré. Ils s'étaient tous raconté leur passé sans vraiment hésiter, ayant déjà confiance les uns envers les autres. Déjà pas mal d'événements s'étaient passés depuis son arrivée d'y a quelques mois. Oh mais ! Il avait failli une de ses amies ! Alix, cette demoiselle qui était tout le temps joyeuse et qui lui rappelait tout le temps Hatsu. Elle le faisait rire à chaque fois et c'était un très bon point à vrai dire.

Un bruit fit sortir le jeune homme de ses pensées. Effectivement, c'était son ventre qui criait famine. Kyle chercha quelque chose à manger dans son sac qui était posé à côté de lui sur le banc, et constata qu'il n'y avait que des graines pour oiseaux. Il réfléchissait et se traitait d'idiot d'avoir pensé pourvoir en manger. Il referma son sac et regarda autour de lui avec grand intérêt. Il cherchait de la nourriture, étant donné qu'il était ici depuis l'aurore et n'avait donc, pas prit de petit déjeuné. Chêne... Noisetier... Pommier ! Il se leva en quatrième vitesse et couru jusqu'au vieil arbre pleins de belles pommes vertes bien juteuses. Il se lécha les babines et en cueillit trois. Il retourna à son banc entouré d'oiseaux qui picorés le sol à la recherche de graines.
En même temps qu'il s'asseyait, il lavait les trois pommes avec le tissu de son t-shirt du jour. Il monta à sa bouche l'une d'elle et la croqua avec empressement. Les mouvements de sa mâchoire étaient réguliers et le ventre du garçon commença à se calmer. Le chant des oiseaux et des feuilles agitaient par le vent était cassé à cause du bruit que faisait Kyle en mangeant sa pomme. Aucuns retenus, il mangeait sa pomme la bouche ouverte ayant pour seul compagnie, des pigeons et des papillons.

Sa guitare était sous son sac et attendait sagement que le garçon la prenne pour jouer un morceau. Elle ne se fit pas attendre et le petit brun la prit en souriant de toutes ses dents après avoir fini sa première pomme. Il commença à la recorder en faisant glisser ses doigts meurtris à cause de jouer sans médiator sur les cordes maintenant parfaitement accordées. Le vent soufflait dans légèrement dans ses cheveux, faisant passer des mèches brunes devant ses yeux concentrés. Il fit un petit coup de tête pour les faire partir, mais rien à faire, elles revenaient. Désespéré, il soupira et finit par faire sortir des accords de sa guitare. Complètement improvisé, les notes venaient toutes seules ainsi que les paroles. Kyle disait tout ce qui lui passé par la tête et chantait en anglais. A ce moment, il repensait à cette fille... Encore, oui encore malheureusement. Il arrêta net de jouer quand il vit les oiseaux s'envolaient. Il posa sa guitare, intrigué. Le garçon ne bougeait pas, ne faisait aucuns bruits, tendant l'oreille pour écouter les alentours. Derrière lui, on pouvait entendre des petites branches craquaient. Quelqu'un était là ? Cette personne s'approchait doucement de lui. Mais quelque chose d'étrange ce passait... Effectivement, les pas n'avaient pas l'air grand et incertain, comme si elle hésitait. L'adolescent se retourna et cria. Il arrêta tout de suite quand il vit que c'était... Un écureuil. Le petit animal le regarda avec de gros yeux, lâcha la noisette qu'il avait entres les mains et partit en courant, effrayé. Les battements de cœur de Kyle, qui au départ étaient irrégulier, redevinrent régulier, soulagé. Quand il repensa à la scène, il éclata littéralement de rire. Heureusement que personne ne l'avait vu, il serait passé pour une vraie chochotte. Il reprit son souffle après cette partie de rigolade seul et prit la deuxième pommes pour la manger. Il mit la main dans son sac et, à l'aveuglette, prit une poignée de graine qu'il lança devant lui. Des pigeons revinrent pour les manger. La solitude était là et il faut avouer que le jeune homme commençait à en avoir un peu marre. Il s'ennuyait et ne savait quoi faire. En temps normaux, il serait allé voir Emiri ou bien Hatsu mais la flemme s'empara de lui et il se coucha de tout son long sur le banc, posant au sol son sac et sa guitare dessus au passage. Il était sur le ventre et tortillait des brins d'herbe avec sa main droite qui pendait. Sans s'en rendre compte, ses yeux se fermaient de plus en plus jusqu'à être entièrement clos.

Ses paupières s'ouvrirent doucement et un spectacle que Kyle aurait voulu ne jamais voir s'offrait à lui. Ou plutôt, ne jamais revoir . Il la vivait, il était là, présent mais ne pouvait réagir. Il regarda autour de lui, et reconnu son ancienne maison, le salon. Son canapé remplaçait le banc où il s'était endormi. Des cris et des pleures se firent entendre dans la pièce d'à-côté. Il sursauta et se leva pour courir jusqu'à l'entrebâille de la porte qui le séparé de tout ce chantier. La porte s'ouvrit toute seule avant même qu'il n'ai posé la main sur la poignée et il découvrit son père et lui. 10 ans, c'était son âge à ce moment. Son paternel était sur lui et le tapait, comme d'habitude à cette époque. Le Kyle d'aujourd'hui s'avança jusqu'à eux et voulu retirer l'homme saoul mais au lieu de ça, il le transperçait, c'était un fantôme. Il recula, fixant toujours la scène en colère. Le petit enfant se débattait comme il pouvait, des larmes coulaient à flot de ses yeux complètement apeurés. L'adulte n'en avait que faire et continuait de plus en plus fort jusqu'à avoir une peu de sang sur ses mains. Mais ce n'était pas n'importe quel sang, c'était le sien. Un grand silence régnait dans la cuisine. Kyle, marcha vers les deux personnes mais fut projeté en arrière, se rétament contre le mur. Il ferma les yeux, un peu inconscient.
Quand il les rouvrirent, il n'était plus chez lui mais encore dans le jardin de la pension. Ce n'avait était qu'un rêve, enfin, un cauchemar. Seulement, il n'était plus sur le banc et ressentait une douleur au tibia. Il ouvrit de grands yeux et son regard alla directement sur l'arbre contre lequel il était. Les feuilles étaient en feu, et le tronc n'allait pas tardé à l'être aussi. Par réflexe, Kyle se leva et partit à deux mètre de lui mais quand il commença à marcher, son tibia droit lui fit encore plus mal. Il tomba sur l'herbe sèches et brulaient pour certaines. Il souleva délicatement son jean au niveau de sa jambe et fit une grimace en voyant que la peau était brulée aux troisième degrés. La brulure faisait environ 10cm sur 5. L'élève fit un ourlé au niveau de son genoux, ne voulant pas que le jeans gratte sur sa blessure. Il se releva en s'aidant de ses mains et sa jambe encore valide pour pouvoir voir les alentours. Tout était en feu et un gros trou était creusé dans la verdure par terre, comme si quelque chose avait explosé à cette endroit. Pour seul réponse, une explosion eut lieu à vingt mètres de Kyle. Une bombe ? Oui c'était ça, ça ne pouvait que être ça. Le garçon se coucha au sol comme pour éviter l'explosion. Par chance, celle ci n'avait pas était bien grosse, seulement faite pour effrayer les gens autour. Il rampait quand une branche d'arbre enflammé tomba devant lui. L'étudiant sursauta, voyant le feu devant lui et se leva pour courir du mieux qu'il pouvait vers une direction au hasard. Il était plutôt paniqué et se demandait qu'est-ce que tout ceci.
Il passa devant la pension et fut encore plus surpris. Un mur manquait à l'appel. Le vieux château tombait en ruine à causes des bombes. Les trois marches à l'entrée n'étaient presque plus là; c'était alors, difficile d'y rentrer et surement difficile d'y sortir. Kyle espéra qu'il n'y avait plus personne dedans ainsi que ses amis. Il ne fit pas attention et sentit tout à coup, quelque chose lui toucher le milieu du dos avec un bruit aigu, comme si on rechargeait une arme. Une arme ? Le garçon ferma les yeux et se concentra. L'arme qui était dans son dos vola jusqu'à ses mains et il se retourna vers la personne qui était derrière lui et était surprise. Il était vêtit d'un casque et d'un uniforme assez proche de celui d'un C.R.S mais était encore plus renforcé. Comme si s'était un gros barbare, l'homme sortie un canif et se jeta sur Kyle qui appuya sur la gâchette. Ce dernier sentit une énorme douleur au biceps de son bras gauche. Il poussa un cri pendant que l'espèce d'agent tombait à terre ayant était touché par les balles du fusil en plein ventre. Le garçon regarda l'endroit de son corps d'où provenait la douleur et vit du sang qui prenait de plus en plus son t-shirt et qui coulait sur tout son bras jusqu'à sa main pour s'écraser contre le sol. Il souleva sa manche et découvrit que l'homme qu'il venait de tuer avait enfoncé son couteau dans son biceps et l'avait ensuite tiré vers le bas en tombant. La blessure était profonde et longue. Le sang sortait beaucoup trop vite. Kyle se mit à courir vers des buissons pas encore enflammés par les bombes et se jeta dedans en voyant arriver d'autres soldats. Il ne bougeait plus, ne voulant pas se faire repérer seulement, on le tira par le bras gauche, celui où il y avait sa plaie. Il ferma sa bouche en se pinçant les lèvres fortement pour pas qu'on l'entende et se retourna vers la personne qui l'avait tiré. Il ouvrit de grands yeux surpris, tout comme la personne et cria assez bas mais tout de même:


- « LACHE MOI IDIOT TU ME FAIS MAL ! »

Il dégagea son bras et lança un regard meurtrier à Kinsue.

[ Pardon, c'est pas super mais je me suis dépéchée de répondre vu que je pars, je voulais pas vous bloquez >_<' Bisous, à dans une semaine <3 ]
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MessageSujet: Re: Dans la pénombre de la nuit...   Dans la pénombre de la nuit... Icon_minitimeDim 27 Sep - 14:11

[ Bon. Voilà mon post, comme Crewty ne peut pas répondre et qu'on doit se dépêcher... Désolée mais je peux pas faire autrement. Voilàà. ]

Silence.
Allen se sentait perdu au milieu de nulle part. Alors qu'il n'était pas nulle part, loin de là. Il était là et il aimait être là d'habitude. Quand la lune n'était pas teintée de rouge et qu'on n'entendait pas autre chose que le vent et les rires des étudiants... Au lieu des sifflements des bombes et des cris d'agonie que ces dernières provoquaient. A ce moment même, la peur était à son comble. Et le jeune homme était bien loin de ses longs mois de bonheur passés aux côtés de ses amis.

Le temps qui sépara son cri de la venue de l'individu lui avait paru une éternité alors qu'il s'était passé en fait moins d'une minute. Une jeune fille s'avança vers lui en titubant, et lui n'en croyait pas ses yeux. Jamais il n'aurait penser que quelqu'un sorte de l'ombre, finalement. Même s'il l'avait tant désiré, et redouté. Pendant un instant il avait eu peur qu'en fait ce ne soit qu'un ennemi un peu blessé qui se faisait passer pour un étudiant normal. Même si normal n'était pas le mot exact. Il avait eu peur pendant un dixième de seconde puis il avait compris que cette fille n'était pas quelqu'un qui lui ferait du mal. Il ne savait pas pourquoi, mais il le sentait. Il trouvait cela peut-être un peu idiot car il ne connaissait rien de ses ennemis, soit. Et aussi -il était lucide- il pouvait se faire piéger très facilement, car il avait un côté naïf et avait tendance à se méfier de personne. Mais ce soir là, ce n'était pas le cas, puisqu'il se souciait de n'importe quel bruit, n'importe quel mouvement, qu'il soit suspect ou pas. Le jeune homme avait juste une impression au coeur comme quoi, cette jeune fille ne lui ferait aucun mal... Il l'espérait en tout cas.

Allen regardait vaguement la jeune fille, mais dans l'obscurité il ne l'apercevait pas complètement. Il ne pouvait la détailler mais il vit que ses cheveux étaient noir aux reflets violets. Tout d'un coup, il eut l'impression de sombrer, dans un rêve qu'il aimait, dans quelque chose de mélancolique et brumeux pourtant si réel.

Il aperçut Hatsu au loin, c'est vrai. Les cheveux de l'autre jeune fille lui avait fait immédiatement pensé aux siens. L'être qu'il aimait riait aux éclats tout en s'approchant de lui. Elle lui semblait si belle, si rayonnante. Il ne put s'empêcher de se joindre à son rire, et tout deux étaient devenus rayonnant. Parce qu'Allen avait l'impression qu'il ne serait jamais rayonnant sans elle, et il ne pouvait faire autrement que de l'aimer. Tout était flou dans son esprit, il ne se souciait plus de savoir où il se trouvait puisqu'elle était à ses côtés. Cet être si cher et tant aimé. Des flocons apparurent, tels des lucioles blanches apportant lumière et gaieté. La neige tourbillonna alors autour d'eux, commença une magnifique danse sans fin. Le jeune homme sentait son coeur se déchirer en minuscules morceaux et venir se joindre aux monceaux blancs. Il avait un sentiment au coeur qui ne pouvait l'empêcher de le faire sourire. Il se sentait bien. Entier. Les flocons tourbillonnèrent encore, cette fois-ci, l'emportant lui, l'emmenant dans un de ses souvenirs. « Ce » souvenir qu'il chérissait tant, qu'il s'était tant de fois répété dans sa tête. Inlassablement. C'était « ce » souvenir d'elle, ce moment de pur bonheur passé en sa compagnie. Il la revoyait sourire, rire avec lui, la ressentait dans ses bras, et encore une fois. Il la voyait aussi souffrir, et cela il ne pouvait le supporter. Il la voyait aussi le remercier alors que pour lui il n'avait rien fait. Il se souvenait aussi du sentiment qui avait pris son coeur à ce moment là, et la sensation étrange qui l'avait parcouru quand il l'avait quitté. Rien ne pourrait jamais changer, il l'aimait. Il ne savait pas pourquoi, mais qu'est-ce qu'il s'en fichait? Ce n'était pas ça l'important n'est-ce pas? …

Ce qui se passa ensuite, quand la neige l'emporta encore, il ne put le décrire que par quelques mots. Danse. Défilements d'images. Soleil. Mer. Parc. Pension. Pleurs. Rires. Amitié... Bonheur.
Et le tourbillon de flocons l'entoura encore une fois. Une toute dernière fois...

-« On m’a déboîté l’épaule… »

Ce fut ces mots qui le sortirent de sa douce torpeur, le ramenant sur terre. Dans cet horizon pourpre, sur ce sol souillé de sang et dans ce silence de mort... qui venait d'être brisé.

Le retour à la réalité avait été un choc violent, si bien que Allen se sentait déstabilisé, et avait une grosse migraine. Il souffla pour retrouver contenance et pour s'apaiser, ce qui n'eut pour seul effet de calmer sa vision. Il ne voyait plus flou, ce n'était pas grand chose dans l'ordre des choses qui n'allait pas, mais c'était déjà ça. Il ne se préoccupa pas du fait que son souffle était coupé et qu'il avait du mal à respirer, il se laissa aller en espérant qu'elle reprendrait court normalement. Il analysa les mots qui l'avaient sorti de son rêve, une fois, puis deux, puis trois, et c'est à la cinquième qu'il comprit enfin. Il eut l'impression que d'un coup, son esprit s'éclaira et qu'il reprit conscience de la réalité. La terre rouge, l'horizon brouillée par la poussière et la couleur orangée, les cris venant de ci de là pour s'étouffer d'un seul coup... Il se rappelait, il comprenait, mais cela ne lui plaisait pas du tout... Vraiment pas. La guerre avait lieu et lui était planté là, comme un champignon médiocre qui verrait sa courte vie défiler. Et ça, il n'en était pas question. Il regarda alors la jeune fille et lâcha dans un souffle.

- '' OK. ''

Ce fut tout ce qu'il arriva à dire, mais il n'aurait pas trouvé mieux. Et pour lui c'était déjà ça. Il détailla la jeune fille qui lui faisait face. Elle était légèrement penchée sur le côté, elle avait les yeux pareils aux reflets de ses cheveux, un peu de sang coulait de ses mains et son épaule avait l'air dans un très mauvais état. Justement... son épaule.

Allen s'approcha d'elle doucement pour ne pas l'effrayer. Il ne la quittait pas des yeux, il ne savait pas comment faire pour la rassurer. Il murmura tandis qu'il était désormais à moins d'un mètre d'elle.

- '' Je vais te la replacer. ''

Il ne savait pas vraiment quoi lui dire d'autre, surtout que lui, on ne lui avait jamais déboîté l'épaule. Il savait pourtant la remettre et redoutait le moment où il aurait à le faire car la jeune fille crierait sans doute. Il était à côté d'elle. Il prit délicatement son bras, se mordit la lèvre inférieure puis la relâcha finalement sans avoir eu le temps de se faire le moindre mal. Le membre de la demoiselle dans ses mains, Allen fit de son mieux pour rester calme. Il la regarda et lui offrit un sourire rassurant.

- '' Prête? ''

Il ferma lui même les yeux, et à peine eut-il entendu un petit oui lui parvenir qu'il tira sur le bras avec une force incroyable. Il y eut une sorte de « crac » puis plus rien. Silence paisible. Qui fut brisé quand la jeune fille cria quelques secondes après. Ce fut un cri déchirant, qui perça les tympans du jeune homme et qui lui fit mal au coeur. S'il avait pu être à sa place à ce moment là, il l'aurait fait. Il détestait voir les gens souffrir...

Allen attendit à contre-coeur qu'elle finisse de crier. Il ne pouvait rien faire pour l'aider, ce fut pour cela que quand elle se calma, cela l'apaisa autant qu'elle. L'étudiant serra les dents puis sourit chaleureusement à la jeune fille.

- '' Je sais que ce n'est peut-être pas le bon moment pour faire des présentations, mais... Je m'appelle Allen Walker et toi? ''

C'était stupide de dire ça en pleine guerre, il le savait. Mais il se sentait mieux en disant cela. Il avait fallu qu'il le dise, il avait fallu qu'il sourisse pour pouvoir affronter ce qui l'attendait ensuite. Alors il attendit, comme un gentil petit garçon à qui on vient de promettre une brioche. Et lui, il l'attendait sa brioche...

Une seconde. Allen détecta un mouvement derrière lui. Quelqu'un approchait. Il se retourna brutalement et sentit d'un coup deux bras l'entourer. C'était Kinsue qui était en train de l'étouffer en lui faisant un câlin. Le jeune homme ne comprit pas tout de suite puis quand il réalisa il l'entoura lui aussi de ses bras. Kinsue était là, il n'était pas seul. Kinsue était là, il n'était pas mort. Kinsue était là, il le prenait dans ses bras. Kinsue était là... Il se sentait bien.

Il ne chercha pas plus. Il aurait eu plein de questions à lui poser, mais il ne dit rien. Il vit simplement Kinsue quitter ses bras pour aller rejoindre ceux de la jeune fille. Quelque chose percuta de plein fouet la cervelle du pauvre étudiant : les deux jeunes gens à ses côtés se connaissaient. Et même bien apparemment vu comment il l'avait pris dans ses bras. Doucement, amoureusement. Le jeune homme aurait bien voulu taquiner son ami, mais ce n'était pas le moment. Il chassa tout de suite toutes moqueries de son esprit.

« Dieu merci vous êtes vivants… J’ai eu si peur… »

Allen sourit simplement. Il n'y avait rien à répondre, rien à faire. Juste écouter.
C'est vrai, lui aussi avait eu vraiment peur. Mais maintenant que Kinsue était là, vivant à ses côtés, un des énormes poids qui l'avaient pesé toute la soirée s'était envolé. Et il avait d'un coup l'impression qu'il pourrait faire de même. Il se sentait léger, heureux... Même si, restait sur sa conscience la peur de perdre Hatsu et Iku. Où pouvaient-elles bien être? Il n'en avait aucune idée. Surtout pour Hatsu, puisqu'il savait que Iku se battait sûrement à l'heure qu'il était.

L'étudiant vit son meilleur ami prendre un air très sérieux, regarder partout autour de lui, et se retourner vers eux l'air comme dans les vieux films policiers qui passent à la télé.

« Une guerre… C'est une guerre ! »

S'ils n'étaient pas réellement dans cette situation, le jeune homme en aurait exploser de rire. C'était tellement ridicule la façon dont il l'avait dite, et surtout.... SURTOUT. Le fait que lui, Allen, le savait depuis son arrivée à Mahora, depuis le jour même, rendait le tout encore plus insolite.

-'' Bien sûr! Tu ne savais p...? ''

Il fut coupé par son œil qui détecta un mouvement: encore une fois, derrière lui. Il se retourna en même temps que Kinsue qui lui, brandit son katana en direction de la chose suspecte. Kinsue prit le bras de l'individu et le tira hors du buisson.

- « LACHE MOI IDIOT TU ME FAIS MAL ! »

Ce fut la seule chose qu'Allen entendit. Ce n'était pas un soldat apparemment mais il ne reconnaissait pas la voix de l'étudiant. Il se pencha sur la gauche pour regarder qui était la personne qu'avait repêché Kinsue. La personne était un jeune homme brun aux cheveux en bataille, qui s'était dégagé. Le jeune homme aux cheveux blancs regarda tour à tour toutes les personnes qui l'entouraient et se sentit tout de suite mal. Ca se voyait dans leurs regards qu'ils se connaissaient tous, sauf lui.

- '' Euh, excuse moi, qui es-tu? ''

Cette phrase était sorti malgré lui de sa bouche. Il n'avait pu l'empêcher, c'était vrai. Mais il était seul, il ne connaissait que Kinsue et lui les connaissaient tous. Tous les trois, ils savaient tous qui ils étaient. Allen se sentait en trop, et il avait était obligé de poser cette question, pour essayer au moins, même vainement, de rester à sa place. Il se mordait désormais la lèvre, attendant calmement sa réponse.

Son œil détecta encore un mouvement furtif, puis deux puis trois, puis cinq. Cinq personnes avançaient dans leur direction, trop discrètement pour que quelqu'un d'autre que lui les remarque. Allen fit signe à ses compagnons de se taire et il se tourna vers là où venait les ennemis. Il distingua grâce à son œil qu'ils étaient tous armés, plutôt bien bâtis, que leur vêtements n'étaient pas déchirés mais souillés de sang. Le jeune homme chuchota.

- '' Ils sont cinq, je pense même que d'autres arriveront bientôt. Ils ont l'air confiants. Ils sont tous armés et... ils ont l'air coriaces. ''

Allen avala difficilement sa salive en prononçant les derniers mots. La peur étreignait son ventre, et il avait du mal à s'imaginer les combattre. Il reprit toutefois son calme.
D'un coup, ses yeux s'agrandirent et il cria.

- '' COUCHEZ VOUS!!! ''

Il eut à peine le temps de s'exécuter avant de voir passer une grosse lame en forme de boomerang juste au dessus de lui. A l'endroit même où il s'était trouvé cinq seconde auparavant.

Le jeune homme savait que ce n'était pas de la rigolade. Qu'il risquait sa vie à chaque seconde.

Il s'assura que tout le monde allait bien derrière avant d'activer son bras, qui se transforma en une énorme épée-canon et de se lancer à l'assaut, malgré ses membres engourdis et la peur qui le tiraillait.

La bataille venait de commencer.


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