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 Dans le velours de la nuit, les bombes...

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MessageSujet: Dans le velours de la nuit, les bombes...   Dans le velours de la nuit, les bombes... Icon_minitimeMer 1 Juil - 18:29

[Quartier pavillonnaire-Pavillon 2, résidence de Saki Uotani]

J'avais rejoint mon pavillon, une maison agréable, conçue pour trois personnes. J'habitait seule et cela ne me dérangeait guère! Bref, fatiguée, épuisée même, j'avais avalé à la va-vite un plat de nouilles instantanées et je m'étais couchée. Les draps blancs et frais, l'odeur de lavande, le matelas bien moelleux... Tout ce confort me fit sourire... Je sombrait dans le sommeil ainsi, les cheveux éparpillés dans tout les sens, les lunettes de travers sur mon nez.

*Je cours dans la rue, vêtue de ma chemise de nuit. La lune dans le ciel brille d'un éclat fantomatique. Je regarde autour de moi. Perdue. Où suis-je? Je ne reconnaît rien. Soudain, la lune devient rouge. J'ai le souffle court. La sueur coule sur mes tempes. Panique? je pressens quelque chose. Un danger. Proche. L'asphalte scintille dans la lumière écarlate. La température monte. La tête me tourne, je m'accroupis au sol. Pitié. Le danger approche. Je le sais. Un sifflement au loin, de plus en plus fort, de plus en plus aigu. Un autre. Non, ce son vient de moi. Que se passe-t-il? La bruit devient intenable, mon hurlement se mêle au bruit de chute.*

Je me réveille en hurlant. Le son ne vient pas de mon rêve. Il est bien réel.

La bombe explose.

Le choc me projette hors du lit. J'atterris lourdement sur la chute du lit. Je tente de me relever et je me mors la lèvre pour ne pas hurler. Je me suis enfoncée un morceau de verre dans la paume. D'où vient il? Je lève les yeux... Effectivement, la vitre a explosé. Un autre sifflement m'avertis, je me jette sous le lit en criant. Une autre bombe explose en secouant mon pavillon. Les ombres mouvantes sur le mur m'apprennent qu'il y a un incendie quelque part.

-Qu'est-ce qui se passe?!

Mais je sais très bien ce qui se passe. C'est la guerre entre les WH et Mahora. *Quelle conne je fais! J'ai eu tout mon temps pour transmettre mes dossiers à la Reine et c'est trop tard...* Les larmes brouillent ma vue tandis que d'autres explosions me projettent au sol. Je hurle quand un morceau de plafond s'écrase sur le lit où j'ai dormi. Je rampe hors de ma chambre, je me lève et je bondit dans les escaliers, en m'agrippant au mur. Le sang de ma blessure fait une traînée rouge sur le papier-peint. Une secousse me fait perdre l'équilibre, et je dégringole le reste de l'escalier. Je me relève, contusionnée de partout.

Je saute dans la cuisine pour prendre ma sacoche, je glisse de quoi manger dedans et je me précipite dans la rue. Les dossiers que j'ai voler sur la guerre contre Mahora alourdissent mon sac, qui tiraille mon épaule. Je sors le dictionnaire japonais/anglais et le jette sur le sol pour m'alléger. Pieds nus, vêtue d'une robe de chambre et d'une culotte, avec pour seule bagage une sacoche contenant des documents importants et d'autres affaires, je m'élance dans la nuit.

D'autres explosions me font trébuché. Sans réfléchir, je me suis dirigée vers la Pension, et j'arrive en vue du portail quand une explosion plus violente me fait décollé du sol et me projette un mètre plus loin. Je pleure, je crie, je souffre de partout et je saigne. Mais je me relève. J'ai la vue tellement brouillée que je titube sur le chemin. Je heurte quelqu'un assez violemment et je m'effondre, encore une fois.

-À l'aide... C'est la guerre.

[Le post fini dans le parc de Mahora]
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MessageSujet: Re: Dans le velours de la nuit, les bombes...   Dans le velours de la nuit, les bombes... Icon_minitimeMer 1 Juil - 20:10

Je rentre chez moi. La nuit est tellement calme. La journée a été si banale. Que se passerait-il maintenant ? Je ne savais pas. À mon imagination, rien. J'avais tort. Je marchais à pas rapide. J'arrive près de la Pension. Il fait agréablement chaud, normal pour un premier juillet. Je serre ma sacoche renfermant mon porte monnaie. J'ai passé mon après midi libre à traîner en ville. C'était chouette. J'y repense, joyeusement.
Devant le portail. Tout parait sombre soudain. J'étais en train de réfléchir si j'étais en retard. Oui. Peut être. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, là, maintenant, tient en la luminosité de la rue. Je lève les yeux vers la lune. Elle est. . . rouge. Pourquoi ? Je l'ignore. Je ne sais pas du tout ce qui se passe. La nuit est sombre, elle qui était si claire auparavant. Mais que se passe-t-il à la fin ? Je commence à paniquer. Je me précipite sur le portail. Je cours. Je cours, je cours. Comme une malade. Je pers vite halène. J'ai chaud, encore et bien plus chaud qu'avant. Je continue à courir, affolée. Parce que le silence de la nuit n'est plus si rassurant. Il est tellement effrayant. Effrayant et oppressant.

Mais ma peur deviens rapidement justifiée. Un éclair passe dans le ciel. Je ne le regarde pas, je suis trop occupée à courir au plus vite possible, mais il me semble que c'est un avion. Un avion ? Non ! Je sais ce que ça signifie. J'ai peur. Vraiment peur. Une masse immense arrive droit sur moi. Je cours de plus en plus vite, mais j'ai tellement mal au cœur, mal à la tête, des milliards de points de coté. Non ! Je doit courir. La masse se rapproche dangereusement de moi. . .

Boum !

L'obus à quelques mètres de moi me propulse du sol. Je valse dans l'air. Miraculeusement la bombe ne m'est pas arrivée en pleins dans la face. Je ne penses pas que ce soit mon pouvoir, même, je ne le penses pas du tout. Je ne suis pas assez puissante. J'ai peur. J'ai tellement peur ! Je suis affalée sur le sol, grelotante de froid maintenant. Tout ça n'a pas de sens. Qui tirerait sur Mahora, cet endroit si paisible ? Je n'en sais rien. Tout me parait si irréaliste ! Pourquoi des bombes ? Pourquoi ici ? Pourquoi moi ?
J'essaye de me relever. Je tente le coup, je n'y parviens pas. J'ai trop froid, trop chaud, trop mal. Mes membres sont gelés mes sur mon front ruissèle la sueur. Je doit avoir de la fièvre. J'ai tellement peur. Je n'ai jamais eu aussi peur de ma vie. Je me serre contre moi même, d'autre bombes tombent près de moi, dans un rayon de dix mètres. Je vais mourir. . .

Non. Je refuse de mourir maintenant. Je ne baisse pas les armes. Jamais. Je doit affronter la pluie d'obus autour de moi. Je doit affronter ma peur. Je me relève le plus vite que je peux, les obus ont un peu cessé leur pluie, il me semble qu'ils se sont déplacés. Je me remet à courir. En direction des obus. Je doit réveiller les autres, prévenir, tenter de sauver des Mahoriens. Je cours encore, toujours plus vite. Je tente de me surpasser, mais j'ai tellement mal. Je souffre autant physiquement que mentalement. J'ai tellement peur.
Les yeux me piquent. Je suis plongée dans l'horreur de la guère. Je ne pensais pas les obus si horribles. Comment survivre ? Je cours toujours, mon endurance me semble inné. Ma chance aussi, car aucune bombe ne me tombe dessus. Consciemment, je reprends ma télékinésie en main et tente de repousser mentalement les obus qui tombent de tous côtés. Qu'ont fait les habitants de cette paisible île pour mériter cela ? Je ne sais pas. Mais que s'est-il passé ? Que se passe-t-il ?

D'un coup, j'ai un énorme choc. Je devine m'être prise quelqu'un dans la face – au moins ce n'est pas une affreuse bombe. La jeune femme, car je crois la distinguer dans la noirceur de cette nuit, s'effondre au sol et dit en un murmure apeuré :


« À l'aide. . . C'est la guerre. »

Frappée de stupeur, je tente de réfléchir au plus vite que me le permettent mes neurones. Je tends une main bienvenue à la jeune femme et agrippe son bras fermement. Elle me rassure certainement autant que je doit la rassurer. Une autre présence est la bienvenue dans cette horreur. Je tente de soutenir la jeune femme par la taille et continue à courir, mais elle est trop lourde. Finalement je met en éveil mon “sixième sens” et porte mentalement la jeune femme. Je ne sais pas si elle est blessée, mais je ne pense pas qu'elle n'acceptera pas mon geste. Je cours, soutenant mentalement l'inconnue. Finalement j'arrive près du lac, je le contourne et arrive enfin là où je comptais aller : un immense arbre centenaire. Je pose la demoiselle – toujours mentalement – à sa cime et m'assied près d'elle, collée au bois. Je la regarde dans l'obscurité et lui dit :

« Mikazuki Hakumei, télékinésiste. Enchantée. Vous êtes blessée ? »

À peine ma phrase prononcée, une bombe explose à moins de dix mètres de nous. Je me force à me surpasser, et repousse mentalement les ravages de l'explosion. . .

J'ai tellement peur. . .


[Fin derrière le Lac de Mahora]
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MessageSujet: Re: Dans le velours de la nuit, les bombes...   Dans le velours de la nuit, les bombes... Icon_minitimeJeu 2 Juil - 22:47

Je suis allongée sur le sol, j'ai la tête qui tourne. La personne que j'ai heurter s'agite un moment, puis essaie de me relever. Je veux l'aider, mais je n'y arrive pas. J'ai trop mal, aux bras, aux jambes, partout, et surtout à ma main droite, tailladée. La jeune fille (j'ai entr'aperçue son visage lors d'une explosion) me lâche. Non, je ne veux pas quelle parte! Il faut s'entraider! Je m'apprête à hurler de désespoir quand je me sens soulevée par une force inconnue. Je souris; la fille a un pouvoir bien utile!

Je me sens secouée tandis que ma secouriste court sur le chemin inégal. J'ouvre les yeux pour me faire une idée de notre direction, et j'aperçois entre les troncs massifs une étendue scintillante; le Lac! je ne sais pas si c'est une bonne idée, mais peu importe. Je ne suis plus seule au milieu de cette catastrophe. Je pense a un plan, risqué certes, mais mieux que rien: il faut réunir plus d'alliés, faire une annonce et combattre l'ennemi.

La jeune fille me dépose doucement au pied d'un arbre. J'étouffe un cri lorsque mes bleus et mes coupures entrent en contact avec le sol et le tronc d'un chêne énorme. J'entend une voix douce me dire:

« Mikazuki Hakumei, télékinésiste. Enchantée. Vous êtes blessée ? »

Une télékinésiste! Ceci explique cela. J'adresse a Mikazuki un sourire rayonnant et lui répond:

-Saki Uotani, prof d'anglais a Mahora. J'ai des pouvoirs de camouflage et d'immatérialité. Et euh... oui, je suis bléssée. Mais pas gravement.

Je lève la tête vers le ciel. Dans le velours bleu profond du ciel, parsemé d'étoiles, des formes noires et bruyantes circulent. J'entend quelques bombes exploser au loin, et des lueurs orangées et mouvantes m'apprennent qu'un immense incendie dévore la ville. Les larmes affluent dans mes yeux comme la rage qui afflue en mon sein. Je ferme les yeux et hurle en direction des cieux:

-SALOPARDS DE WITCH HUNTERS! MAHORA NE SE LAISSERA PAS FAIRE!

Tremblante de colère, je fixe Mikazuki dans les yeux et éructe:

-On doit réunir une armée de gens. On va buter tout ses salopards, on va sauver Mahora. J'ai dans ma sacoche le document top secret des WH concernant cette guerre.

J'attend la réponse de la jeune fille. Un élan d'énergie parcourt mon corps et je me redresse, chancelante.
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June Hitsun

June Hitsun


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MessageSujet: Re: Dans le velours de la nuit, les bombes...   Dans le velours de la nuit, les bombes... Icon_minitimeVen 17 Juil - 20:11

-Sensei...

Oui... June se tenait la, seule au milieu du lac, elle avait profité de la chaleur ambiante pour se baigner dans l'eau fraîche et limpide du lac. Ses affaires poser sur la rive, nue, elle profitait pour la première fois depuis bien longtemps d'un moment de calme dans l'eau. Si seulement elle avait su. Oh, oui, si seulement elle avait su. Elle était la, sous la surface clair de l'eau, observant avec attention les petits poissons qui nageait doucement. Sa journée s'était déroulée dans le calme et la tranquillité malgré la sensation lancinante de rater quelque chose. Elle avait constamment et ce depuis son réveil, l’impression d’avoir oublier quelque chose. Pour se changer les idées, elle s’était baignée. Si elle avait su, elle aurait attendu toute la journée. Toute une vie. Quand son visage pâle, jaillit hors de l’eau, et qu’elle ouvrit ses yeux, son regard se posa sur une silhouette assise, les pieds dans l’eau. Elle avait écarquillé les paupières, incapable de prononcer le moindre mot. Depuis combien de temps n’avait elle pas vu se visage souriant ? Cette peau mate et se regard pétillant. Son maître. Il se tenait la devant elle. Elle sauta hors de l’eau envoyant autour d’elle des grandes gerbes d’eau fraîche. Elle s’en fichait d’être nue, elle s’en fichait d’être trempée alors qu’il était sec, elle s’en fichait, parce qu’il était la. Elle ne l’avait pas vu depuis si longtemps. Une demi année, sûrement plus était passée depuis la dernière fois qu’elle l’avait vu. Quand elle sauta dans ses bras, tel une gamine, il ne pu s’empêcher de sourire. Elle fut heureuse de revoir ce sourire si rassurant. Il était revenu, il ne l’avait donc pas oubliée.
Une fois la jeune femme rhabillée, ils partirent faire le tour de la pension. Elle babillait, volubile et légère. Si heureuse de retrouver son maître, qui, à lui seul, restaurait la paix intérieur de la jeune fille. Elle oublia Kuenin, elle oublia, sa douleur de l’aimer sans retour, elle oublia. Tout. Elle était beaucoup trop heureuse. Une fois le tour du propriétaire fait, la jeune femme s’autorisa une petite pause avec son maître. Il lui prépara à nouveau sa tisane. Cette tisane, elle en avait but des litres entiers du temps ou ils voyageaient ensemble. Une fois le breuvage chaud, engloutit par la jeune femme, son maître se leva.

-June, je ne sais pas trop comment t'expliquer ça, il se gratta la tête, mais, quoiqu'il en soit, il faut que tu reprennes ton entraînement.

La jeune femme sourit et se retint de sauter de joie. Elle passa donc le reste de la journée, et une bonne partie de la soirée jusqu’au début de la nuit a s’entraîner. Elle ressortit de cette journée, fourbue et exténuée, mais heureuse. Quand la nuit commença à s’installer son maître décida qu’il devait partir. June ne le retint pas. Elle savait qu’elle le reverrait. Il s’en alla et la jeune femme s’empressa de monter dans son arbre, ou elle s’endormie comme une masse.


June était endormie profondément dans son arbre. Nichée sous les couvertures, seule sa longue chevelure dépassait, semblable a une rivière d'or coulant souplement le long d'un branche pour aller tomber dans le vide et ondulant au rythme de la brise fraîche qui calmait l'air trop lourd qui avait appesantit la journée. Après la visite de son maître et avant de trouver le sommeil June avait ressentit durant chaque heure, chaque second, chaque minute, une sorte de tension dans toute la nature. La vie semblait s'être arrêter attendant un évènement, bon ou mauvais, mais quelque chose qui allait bouleversé le cours du temps. La jeune femme n'avait parler de son trouble a personne, pas même a Kuenin... Pourtant depuis leur discussion dans la chambre de ce dernier leur relation avait évoluée, en bien. June était heureuse, il n'était pas a elle, mais au moins il était son ami. Elle s'était endormie en regrettant de ne pas lui avoir parler de son trouble. Ses rêves étaient envahis d'une lueur rougeoyante. Du feu?! La jeune fille tourna dans ses draps. Elle marmonnait des paroles incompréhensibles. Le feu, elle en avait toujours eu peur. Bizarrement, elle n'avait pourtant jamais eu a faire a l'élément brûlant. Mais elle le craignait. Depuis sa plus tendre enfance. Elle finit par se réveiller gardant les yeux fermés. Elle n'avait vraiment pas envie de se réveiller. Elle entendait des bruits sourds et étouffés, elle mit ça sur le compte du sommeil qui n'avait pas encore fuit son corps. Elle ouvrit finalement les yeux et son regard, passant au travers des branches aperçut un rayon. La lune! Elle était rouge. June se redressa d'un coup manquant de cogner son crâne sur la branche qui la protégeait des intempéries. Elle inspira profondément et secoua sa tête, son regard était encore brouillé de la nuit agitée qu'elle avait passée. Elle regarda autour d'elle. Qu’allait-il se passer à partir de maintenant?! Elle était totalement déboussolée et elle n'aimait pas ça. Elle enfila rapidement sa tenue, passa son arc autour de ses épaules et se laissa glisser le long du tronc pour enfin atteindre le sol du parc. Au moment ou son pied droit effleura la surface douce de l'herbe une bombe explosa a quelques centaine de mètre de la. Elle monta dans son arbre en quatrième vitesse. Son maître avait donc raison… Non! Elle avait fuit tant de fois la guerre, la mort et le sang. Non! Pas ici. Pas alors qu'elle devenait enfin heureuse. Elle fronça les sourcils. Elle devait protéger a tout pris son bonheur. A l'instant où cette idée lui effleura l'esprit elle pensa à Kuenin. Kuenin! Non! Pas lui. Il fallait qu'elle le sauve. Il le fallait. Elle s'apprêtait à sauter au pied de l'arbre quand deux silhouettes apparurent. Elle se pencha et encercla la branche de ses mollets. Elle se laissa pendre la tête en bas pour écouter la conversation. Ami ou ennemie? Elle reconnu vaguement une fille qu'elle avait croiser au self et la nouvelle prof d'anglais. Elle haussa un sourcil en apercevant la main blesser de cette dernière. Elle farfouilla dans son sac en sortit un désinfectant et une bande. Elle s'apprêtait a descendre auprès des deux femmes quand elle entendit un cri:

-SALOPARDS DE WITCH HUNTERS! MAHORA NE SE LAISSERA PAS FAIRE!

Elle se tourna vers la jeune fille à ses côtés. Et dans un rictus haineux :

-On doit réunir une armée de gens. On va buter tous ses salopards, on va sauver Mahora. J'ai dans ma sacoche le document top secret des WH concernant cette guerre.

June sursauta. Un document sur les Wh?! Elle sauta au pied de l'arbre. Et regarda les deux jeunes femmes qui furent surprise par son arrivée. Elle ne prononça pas un mot. Elle devait d’abord soigner la main de la jeune femme. Elle s’assit calmement devant cette dernière, vidant son crâne. Non, il ne fallait pas qu’elle pense à la guerre, il ne fallait vraiment pas qu’elle y pense. Et il ne fallait pas penser à Kuenin. Surtout pas. Elle se concentra donc sur la blessure. Elle ne semblait pas profonde, mais si elle n’était pas soignée elle s’infecterait rapidement. Elle releva son visage vers la jeune femme.

-« Ca va piquer. »

Elle attacha ses cheveux en un chignon lâche et se passa du désinfectant sur les mains. Elle pencha la bouteille de liquide et en laissa couler un filet sur la main de la prof d’anglais. Elle sentit les doigts de cette dernière se crispée et enserrée sa main. Elle releva la tête faisant signe à la blessée de se retenir de faire le moindre bruit. La brunette hocha la tête et June se pencha de nouveau sur la blessure a l’aide d’un mouchoir elle tapota doucement la blessure pour en retirer les impureté et elle fini le tout en enroulant la main de la jeune femme d’un mouchoirs et d’une bande. Elle se releva rapidement et se tourna vers les deux jeunes femmes.


-« Je m’appelle June. J’vous ai entendu parler d’un document contre les WH ? Si ça vous intéresse on peut monter pour en parler on s’ra plus en sécurité la haut. »

Du pouce elle indiqua les frondaisons de l’arbre d’un air de dire c’est chez moi.
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Kuenin Chipuru

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MessageSujet: Re: Dans le velours de la nuit, les bombes...   Dans le velours de la nuit, les bombes... Icon_minitimeLun 17 Aoû - 5:09

[Allez dans un élan d'inspi suite a mon post indicateur dans la partie Urgence, je vais me joindre a vous et a ce topic qui est un peu coulé depuis mi-juillet. J'espère que ça bougeras, je vous promet pas une activité déferlante, je suis actuellement en pleine vacance ^^]

C'était une dure journée pour Kuenin qui venait tout juste de rentrer d'une séance de quatre heures de colle en compagnie de Kyle et de Kai, suite a un combat acharné entre les deux jeunes hommes... Et pourtant le travail était simplifié depuis l'arrivée de son camarade surveillant, Trace. Un camarade un peu étrange, avec un caractère un peu étrange par moment, mais finalement il s'avère être quelqu'un de fort agréable. C'est qui est tant mieux vue qu'ils risquent de devoir faire équipe pendant encore un bon moment...
Le pion était donc retourné a son appartement perso, la clope au bec et les mains dans les poches, entrant dans son salon avec le pas trainant et fatigué. C'est sans surprise qu'il remarqua que June avait "encore" oublié des affaires chez lui... Il s'agissait là d'une besace contenant on ne savais quoi des affaires qu'elle avait toujours avec elle. Bref, la nuit venait a peine de tomber, et vue qu'il était surveillant, une sortie nocturne ne lui était pas interdite. Surtout qu'en sa qualité de fumeur invétéré il aurait pus toujours prétexté une furieuse envie de se détendre les poumons a l'air libre... Mais bon soit, c'est avec foie qu'il s'élança dans la pension moitié endormis, marchant tranquillement jusqu'au Hall, la besace ceinte en bandoulière.
L'air était frais a cette heure si, c'était un soir très agréable pour faire une petite balade pépére sous les étoiles. D'ailleurs si June était d'accord pour ce genre de plan, ce serait avec plaisir qu'il occuperait sa soirée a ses côtés. En même temps ce serait étonnant de la voir dormir à cette heure si. Elle aussi est du genre a veiller tard, et encore plus souvent a veiller tard à ses côtés. Vêtut de sa tenue habituel, constituée d'un jean, d'un chemise blanche et de chaussure de villes, c'est avec un pas joyeux qu'il pénétra dans la fôret de Mahora. Tout en se roulant une cigarette, il appréciait avec plaisir l'odeur de bois humide, de terre ou encore celles qui venait des différentes plantes qu'on pouvait trouver sans acharnement dans les buissons feuillus du parc. Cette odeur de nature était vraiment la bienvenue après la journée harassante qu'il venait de subir... Non mais ces deux là, irrécupérables je vous jure.
Mais soudainement tout changea autour de lui. Le bruit ambiant de la vie secrète des insectes s'arrêta pour laisser place a un vrombissement mécanique ambiant. L'odeur de mère nature légua peu a peu ses droits a une odeur de souffre, de brulé. Mais le pire, ce fut que l'environnement sombre, parfois éclairés par des lucioles de passages, se transformât en lieu rougeoyant et désolant suite à une fulgurante explosion qui eut lieu... NOM DE ZEUS! Qui eut lieu juste à côté de l'endroit où June habitait!!!
Là, Kuenin sortit directement de sa torpeur légendaire, et ce fut ses yeux, son visage, ses lèvres fines qui s'animèrent de l'inquiétude qui l'habitait. Il fit une action qu'il n'avait jamais reproduit depuis des décennies. Courir. La cigarette à peine allumée tomba par terre, ses cheveux blancs voletaient au rythme de sa courses effrénée vers l'arbre de June. Des images repassait sans cesse devant ses yeux. Des images du passé, de la guerre, d'Hiroshima, des gens morts, des bombardements, de ses proches etc etc... Non impossible. Le même scénario ne pouvait se répéter à l'infini?? Pas encore? Ces pensées le taraudaient, encore et encore, et sa course s'accélérait, semblant ne pouvoir être arrêtée que par...


BOUM

A quelques mètres de lui, une bombe explosa violemment, projetant des éclats d'écorces sur plusieurs mètres a la ronde! Mais là, a l'heure qu'il était, et dans le moment qu'il vivait, il n'en avait que faire! Au diable le secret de son pouvoir!! Il ferma les yeux et, se concentrant avec force, figea le temps et l'espace. Lorsque son regard se reposa sur la forêt fraichement réveillée par les flammes, ce fut dans un calme plat. Plus aucun son, plus aucune action, le pouvoir du surveillant montrait son véritable visage. Mais une telle force n'était pas gratuite, et un tel contrôle ne pouvait se maintenir des heures durant. Il reprit sa course, il ne lui restait que quelques centaines de mètres avant de déboucher sur l'endroit où se dressait l'arbre de June. Avant même d'arriver à destination, Kuenin relâchas son contrôle temporel qui durait depuis deux-trois minutes, car les forces commençait a se faire faibles, et vue la situation, il lui en faudrait encore plus.
Il apparut donc devant un groupe de trois femmes, dont June, qui apparemment était plus ou moins en bonne santé. C'est le souffle court, le corps en nage et l'inquiétude dans les yeux qu'il a dut apparaitre de nulle part devant elles.Reprenant son souffle quelques secondes devant la mine ébahit des trois femmes, la besace lui glissa des hanches pour pendre devant son nez, rappel de son but premier. Il releva la tête pour regarder une Saki blessée légèrement, qu'il connaissait comme étant la timide prof d'anglais qui l'as un jour confondue avec une fille, une mystérieuse inconnue, surement une élève discrète de la pension, qui n'avait pas plus l'air rassurée que ses conjointes, et une June terrorisée devant l'apparition de son compagnon de fortune dans un état comme jamais elle l'as vue auparavant.
Avec un calme olympien, pour ne pas aggraver l'affolement général qui devait les habiter, Kuenin regagna son air implacable de flemmard intemporel. Mais un air quelque peu perturbé par le climat ambiant, car aussi calme fut-il, il n'est pas possible d'être insensible a tout ce fracas de violence, qui devait sévir dans toute l'île en plus!


-Je sais que là il doit y avoir plus important mais tu as oublié ta besace chez moi... Tu en auras surement besoin vue ce qu'il se passe actuellement. Je vais rester avec vous, si vous avez besoin d'aide, on seras mieux a quatre que seul. Vue la tournure que prenne les événements, je préfère me savoir à vos côtés, ceux de la pension saurons se mettre en sécurité ensemble, il y a encore Trace et les chargés de disciplines. Enfin normalement.

Et c'est avec un air grave qu'il regarda les trois jeunes femmes qui reprenaient doucement le sens des réalités devant le pion qui assurait un air à la fois calme et sérieux. Non. Kuenin n'était pas affolé maintenant qu'il savait ses compagnes en sécurité. Maintenant il reprenait son visage. Sortant de sa torpeur, de sa flemmardise, de ce visage cerné, c'est un Kuenin aux yeux un peu plus durs, au visage peut-être plus sec et plus froid qui apparaissait devant eux. Un homme qui avait vue la mort, celles d'enfant, d'adultes, celles d'un peuples en entier. Mahora était sa nouvelle maison, son nouveau refuge, et dans cette guerre, il ne resteras pas les bras croisés, et donneras sa vie pour défendre son monde.
Levant les yeux sur un ciel déchiré par les bombes, les volutes de fumées et les zeppelin qui volaient en tout sens, Kuenin se re-roula une cigarette. Tirant dessus, fermant les yeux pour mieux entendre le son d'une guerre qu'il avait trop longtemps fuit, et sachant June en vie, ses pensées se dirigèrent vers une autre personne chère à ses yeux:


*Nevh... Sort vivant de tout ça*
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MessageSujet: Re: Dans le velours de la nuit, les bombes...   Dans le velours de la nuit, les bombes... Icon_minitimeDim 23 Aoû - 18:57

D'un coup, les évènements s'enchainèrent. Trop vite. Je ne comprenais plus rien à la situation. Une jeune étudiante blonde était arrivée, avait soigné Uotani-san. Un jeune homme était arrivé aussi. Apparemment, il connaissait la blonde. Et moi, je ne connaissais personne. J'étais perdue, larguée. Je regarda autour de moi, surprise de l'absence de son. Aucune bombe ne s'abattait plus sur le lac paisible. Nous étions à l'abri. Apparemment, tous étaient au courant, tous savaient qui était dans les hélicoptères et ce qu'ils nous voulaient. J'entendis la dénommée June – la blonde – nous inviter à monter dans l'arbre dont elle était descendue, pour discuter des « WH ». Mais qui étaient-ils à la fin ? Pourquoi était-je la seule à vivre dans l'insouciance ? Cette guerre se préparait-elle depuis longtemps ? Trop de questions peuplaient mon esprit, elles l'embrumaient et m'empêchaient de tirer les choses au clair. Tentant de calmer la déferlante de pensées qui infectait mon cerveau, je posa la pointe de mes doigts sur mes tempes. Brulantes. Autour de moi, quelques brindilles se soulevaient lentement. Je devais me ressaisir.
D'un coup, les morceaux de bois retombèrent sur le sol en un minuscule fracas creux. Je décollais mes mains de ma tête et me calmait. Tout allait bien. Tout allait bien... J'embrassais le paysage du regard. Des trous, des creux, des monticules de terre projetées par les bombardements. Non, tout n'allait pas bien. Bien sûr que non que a n'allait pas ! La guerre. La. Guerre. C'était le pire cauchemar que, de ma vie durant, j'aurais pu faire.


« Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ce qui se passe ? Pourquoi est-ce qu'on tire sur Mahora ? Pourquoi suis-je la seule à ne pas le savoir ? »


Je me sentit idiote. Je l'étais. Le monde vacilla un court instant autour de moi, ma visions se fit floue, mes eux embués. Je me sentait mal. Mais rapidement, ma fatigue et ma peur se transformèrent en colère. Arg ! Pourquoi est-ce que personne ne me disait jamais rien ? Même ici on me tenait à l'écart ? Avais-je l'air dangereuse ? Repoussante ? Folle ? En cet instant, peut-être bien que j'avais l'air folle. Je dévisageais mes compatriotes avec un regard de démente, les yeux globuleux et incompréhensifs. J'approchai ma main de ma bouche et me rongea l'ongle du pouce, habitude que je m'étais auparavant efforcée de perdre. Et voila qu'elle revenait, l'inopportune. La manucure en prévision pour samedi était définitivement perdue. En même temps, je n'étais pas sure que le salon soit ouvert après les trous qu'auront fait les bombes... Je m'énerva contre moi même et reposa ma main à plat sur le sol. Comment pouvais-je penser à la manucure – qu'en plus je trouvais sans intérêt – alors que ma vie était en danger ? Je n'avais vraiment rien dans le crâne. Excédée, j'entrepris de m'éloigner un peu et m'excusa en ces termes auprès des autres :

« Excusez-moi un instant, j'ai besoin de... me défouler. »


Certes, en disant cela je n'eus pas l'air très, disons, « civilisée », mais au moins j'avais été franche. Je me leva et marcha un petit peu, rejoignant un second arbre à quelques mètres seulement. Le vent chaud de l'été tapait tranquillement sur ma peau, emportant avec lui un petit gout de fumé qui me donna envie d'une tranche de bacon. Même en période de guerre, l'idiote que j'étais avait faim. Je jeta un regard noir au tronc d'arbre devant moi, et avec beaucoup de rage – inexpliquée – j'envoyai une boule de force mentale contre le bois. Je l'envoyai de toutes mes forces, extirpant ma colère en même temps que j'extirpais mon angoisse. Le bois se tordit à l'endroit de l'impact, avant d'émettre quelques craquements et de se fendre. L'arbre commença alors une chute vers le sol, tout près du lac. Je pris peur. Se défouler ? Quelle idiote ! Voila que je brisais un arbre ! Je me concentrai et tentai de le redresser de ma pensé. C'était lourd, c'était dur. Certainement la chose la plus lourde que je n'avais jamais tenté de soulever. Même lors de mes entrainements avec Otsukee, la charge était moins lourde. Tant pis, je devais réparer mon (énorme) bêtise. Je poussais de toutes mes forces, à croire que le destin m'envoyait un exercice pour la guerre qui s'annonçait. Ma force décuplée par la rage contenue et par la peur, je réussis presque malgré moi à remettre l'arbre à sa place. Il oscilla légèrement avant de se reposer, intact, dans la même posture immobile qu'avant mon passage. J'étais éberluée de ma propre force. Je n'étais même pas épuisée – enfin, un peu quand même, mais j'arrivais à tenir debout. Je regarda mes mains alors que l'exploit ne venait pas d'elles, puis regarda l'arbre qui semblait se reposer après une expérience éprouvante. La fissure était bien là, preuve que tout était vrai. J'avais réussi. Cette pensée m'arracha soudain un cri de douleur. Je ne m'étais pas aperçu à quel point j'avais dépensé de l'énergie, et inutilement en plus. Quoi que, si jamais un engin des dis WH arrivait, je n'aurais plus qu'à leur balancer l'arbre à la tronche...
Je souris et revint à ma place, quelque peu honteuse que les autres aient pu assister au massacre. Je clignai plusieurs fois des yeux puis je regardai successivement Saki, June et enfin le jeune homme qui à la réflection devait être un surveillant. Finalement il me vint à l'idée de m'excuser. J'ouvris la bouche qui s'arrondit comme celle d'un poisson rouge et tentai d'articuler quelque chose. Rien. Aucun son n'arrivait jusque là. Peut-être n'étais-je pas en état de parler ? Sans doute. En attendant que la parole me revienne, je désignai à June l'arbre qu'elle nous avait indiqué, l'air de demander si on pouvait y monter, maintenant.
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MessageSujet: Re: Dans le velours de la nuit, les bombes...   Dans le velours de la nuit, les bombes... Icon_minitimeDim 30 Aoû - 10:14

Je ferme les yeux et tente de remettre de l’ordre dans mon esprit.
Premièrement, une bombe vient de tomber des arbres juste devant nous. Oh, pas une bombe dans le sens engin-destructeur-largué-par-les-WH-qui-explose-et-tue-plein-de-monde. Plutôt une bombe dans le sens jeune-femme-a-la-poitrine-avantageuse-qui-se-trouve-être-une-élève-à-moi-et-qui-se-nomme-June-Hitsun. Son premier réflexe a été de désinfecter et de panser ma main. Je me mord les lèvres pour ne pas gémir ; j’ai l’impression d’avoir la main en feu.
Histoire de penser à autre chose, je regarde June. Son visage grave, son regard scintillnt, ses cheveux dorés et, détal non négligeable, son corps parfait et sa poitrine. Je baisse piteusement la tête : à 25 ans, je ne suis même pas fichue d’avoir d’aussi gros seins que mes élèves ! Une fois que June a finie de momifier ma main, elle nous propose de monter dans l’arbre qui lui servirait de chambre. Je hausse les sourcils, sceptique. Si une bombe explose tout près, on va tomber de haut… J’ouvre la bouche pour donner mon avis quand une deuxième personne surgit.
C’est un homme qui à l’air d’avoir mon âge… Mais ! C’est Kuenin Chipuru, le surveillant que j’ai confondu avec une fille… Je rougis, mortifié, car je sais qu’il m’a reconnue. La honte ! Histoire de cacher ma gêne, je me dirige vers le lac. Mais une déflagration plus forte que les autres me fait perdre l’équilibre et me précipite dans l’eau.


-DÂÂÂH ! MAIS C’EST PAS VRAI !

Je frappe l’eau de rage et de frustration. Une explosion de goutelettes m’enveloppe et scintille dans l’éclat morbide de l’astre sélène. Je commence à avoir froid et agrippe une branche basse pour me hisser sur la rive. Je crie de douleur ; en effet, c’est de ma main gauche que j’ai effectuer cette opération. Je retombe en arrière, mais cette fois-ci je me laisse couler.
J’ouvre les yeux. Le ballet des bulles argentées fragmente les rayons de lune en de multiples faisceaux. Mes pieds touchent la vase, soulevant un nuage de boue qui se dissipe dans l’onde. Je sens que l’air me manque. Je bat des pieds et remonte à la surface.


-Allez, Saki, on arrête de patauger et on va nettoyer Mahora !

J’entend Mikazuki demander qu’on lui explique ce qui se passe. Pauvre petite ; elle est au milieu d’un carnage qu’elle ne comprend même pas… Je sort de l’eau et voit la jeune télékinésiste s’éloigner. Elle a besoin d’être seule. Bon, en attendant, je m’assois près d’un arbre en feu pour me réchauffer. La chaleur du brasier m’apaise et je m’assoupis. J’entend un grans bruit et tourne la tête.
Mikazuki est en train de déraciner un arbre. Je peux sentir sa colère d’ici. J’écarquille les yeux de terreur et me lève, mais la jeune fille à déjà replacée l’arbre. Piteusement, sourire forcé sur le visage, elle retourne auprès de June et de Kuenin. Je la suit et pose une main sur son épaule pour la réconforter :


-Mikazuki, tu a, en effet, droit a des explications. C’est la guerre à Mahora. Cette île est un refuge pour les « mutants » comme nous… Ceux qui nous bombardent, ce sont les WH, Witch Hunters, c’est-à-dire les chasseurs de sorcière. Ils sont à la solde du gouvernement, qui cherche à nous éliminer. Mes… mes parents étaient des WH… je… j’ai… je les ai.. tués… pour ma survie…

Ma voix se brise et mes yeux s’embuent. Je ne sais même pas pourquoi j’ai dis ça. Des images abominables me traversent la tête : mon père et ma mère, morts, ensanglantés. Les murs éclaboussés de sang. Ce couteau qui luis dans ma main. Je ne dois pas pleurer ! Nous avons une île à sauver ! Je sort du couvert des arbres et contemple la scène qui se déroule devant moi. Mort. Feu. Destruction. Bombes. Je me retourne vers le groupe derrière moi :

-Dites, moi, je vais aller voir la Reine et lui donner mes dossiers de guerre. Vous pouvez venir ; mais… l’île entière est en danger. La pension , les temples, le quartier commerçant… je propose que nous nous séparions.

Si je propose cela, c’est surtout pour pouvoir pleurer à mon aise. Je suis ridicule.
Un craquement. Un ricanement.
Je me retourne vivement. Un WH, rictus de haine et de victoire sur le visage, me regarde, épée sortie. Je veux tenter quelque chose, mais la peur me paralyse ; je suis de plomb. C’est fini. Le soldat s’élance, et je ferme les yeux, attendant le coup.
Qui ne vient pas.
J’ouvre les yeux. La lame du katana me traverse, mais je ne sens rien. Je suis immatérielle. Un réflexe, sans doute. Le WH est sous le coup de la surprise. Je dois profiter de l’avantage. Je m’élance contre l’homme, rendant ma main semi-solide. Je pénètre dans le corps du soldat, agrippe quelque chose, et ressort de l’autre côté. L’homme s’effondre.
Dans ma main droite, un cœur encore chaud achève de se vider de son sang.
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June Hitsun

June Hitsun


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MessageSujet: Re: Dans le velours de la nuit, les bombes...   Dans le velours de la nuit, les bombes... Icon_minitimeMar 1 Sep - 22:22

June soupira profondément, tout le monde tournait en rond, la jolie prof d'anglais était soignée, l'élève, Mikazuki, semblait au bord de l'explosion mais les bombes avait cessé de tomber a cotés d'elles. June s'assit quelques secondes, elle s'était levée beaucoup trop vite et la tête lui tournait. Elle allait se redresser quand au loin elle aperçut une silhouette, si familière. Kuenin. Il arrivait, il était en vie, et c'est absolument tout ce qui comptait actuellement, elle laissa le jeune emplir son champ de vision, malgré l'enfer autour d'eux elle ne voyait plus que lui. Lui et Lui seul, son visage, si impassible semblait troublé. Elle fixa ses yeux or dans ceux indigo du jeune homme. Kuenin s'inquiétait. Et mieux encore il s'inquiétait pour elle. Malgré la peur, la fatigue, les courbatures et l'angoisse, elle sentit son cœur enflé dans sa poitrine, il s'inquiétait pour elle. Elle comptait pour lui! Elle se retint de hurler de joie et de lui sauter dessus, ce qui aurait été totalement incongru dans une situation pareille! Elle se contenta de le regarder avec un sourire béat. Elle remarqua sa besace, qui pendant lâchement sur la hanche fine de Kuenin. Elle sourit, il était venue lui apporter. Elle était tellement étourdie. Il ouvrit enfin la bouche pour dire quelque chose, après avoir repris son souffle, effectivement, Kuenin, l'homme limace, celui qui marchait toujours d'un pas lent et presque traînant avait courut pour venir la voir, elle. Elle se retint de nouveau de sauter de joie. Kuenin avait courut pour elle.

-Je sais que là il doit y avoir plus important mais tu as oublié ta besace chez moi... Tu en auras surement besoin vue ce qu'il se passe actuellement. Je vais rester avec vous, si vous avez besoin d'aide, on seras mieux a quatre que seul. Vue la tournure que prenne les événements, je préfère me savoir à vos côtés, ceux de la pension saurons se mettre en sécurité ensemble, il y a encore Trace et les chargés de disciplines. Enfin normalement.

Elle acquiesça d'un rapide signe de la tête en recupérant la besace, profitant ainsi de la proximité du jeune homme. Elle effleura sa main et une bouffée du parfum doux et naturel de Kuenin envahit ses narines. Elle inspira a fond, voulant garder cette odeur avec elle un peu plus longtemps.

Elle allait se pencher en avant pour lui chuchoter un "merci" dans l'oreille quand elle entendit un craquement inquiétant, tournant la tête elle aperçut Saki qui se débattait dans le lac et Mikazuki qui déracinait un arbre. Tout a sa concentration sur Kuenin elle en avait oublié la prof et la jeune fille. Elle sursauta quand elle vit la frêle fillette remettre l'arbre a sa place. Saki sortit enfin de l'eau et se réchauffa devant le feu. June en profita pour se perdre dans le regard indigo de Kuenin quand, ce qu'elle prit pour quelque secondes mais qui s'avéra en fait être quelque minute, Mikazuki revint accompagné de Saki.



-Mikazuki, tu a, en effet, droit a des explications. C’est la guerre à Mahora. Cette île est un refuge pour les « mutants » comme nous… Ceux qui nous bombardent, ce sont les WH, Witch Hunters, c’est-à-dire les chasseurs de sorcière. Ils sont à la solde du gouvernement, qui cherche à nous éliminer. Mes… mes parents étaient des WH… je… j’ai… je les ai.. tués… pour ma survie…

Le flash arriva une fois de plus sans prévenir et June se retrouva assise sur le sol dans une position fort inconfortable. Elle ressentit la douleur, la peur, la tristesse, toute ses sensation décuplée a la puissance mille qui émanait de Saki. La jolie prof avait souffert et elle le sentait. Quand le flash s'arrêta Saki n'arrêta pas pour autant de souffrir et June continuait malgrés tout a ressentir la douleur et la peine que la jeune professeur dégageait. June souffrait en même temps qu'elle.

-Dites, moi, je vais aller voir la Reine et lui donner mes dossiers de guerre. Vous pouvez venir ; mais… l’île entière est en danger. La pension , les temples, le quartier commerçant… je propose que nous nous séparions.

June comprit qu'elle souhaitais être seule. Elle s'approcha quand soudain un WH apparut et se jeta sur Saki.

June s'apprêtait a s'interposer quand la lame qu'il portait traversa Saki de long en large sans lui causer le moindre dégats. June en resta hébétée, les yeux écarquillés. Saki se jeta en avant et d'un seul mouvement arracha le coeur de l'homme qui s'effondra a ses pieds. June entrouvrit la bouche et resta en arrêt. Elle commençait a se rapprocher de Saki quand soudain, elle fut encerclé par quatre hommes. Elle grogna. Ne les ayant pas entendu venir son arc ne lui serait d'aucune utilité. Elle soupira et jura tout bas.

*Putain de merde!! Il me faudrait des armes la... Au moins une dague quelque chose de léger et mon couteau est bien trop petit!*

A l'instant ou le besoin de l'arme s'était fait sentir la jeune femme sentit un léger picotement dans sa paume. Elle baissa la tête et, dans chacune de ses mains, elle tenait, une dague, de petite envergure mais une dague. Elle resta hébétée une fois de plus et s'installa en position de combat. Elle grogna:

-Euh... Plus imposant l'arme c'est faisable?

Elle eu juste le temps de penser a cette probabilité qu'une épée longue d'un mètre et large de 20cm reposait calmement dans sa paume. Elle souffla, totalement ébahie par ses propres capacités. Ainsi c'était donc ça, la greffe. Elle secoua la tête et pensa très fort a une deuxième lame identique a la première. Une fraction de secondes plus tard c'était fait, les lames ne pesait rien, le poids d'un petit couteau tout au plus. Elle les brandit et effectuant un mouvement tournant, décapita deux des hommes. Elle ne se battait plus elle volait, féline, rapide, souple, implacable. June était une machine a tuer difficile a arrêter si ce n'est pas impossible. Elle aimait se battre, elle aimait sentir ses muscles qui jouaient sous sa peau, elle aimait sentir cette force en elle, le feu de la haine qui abreuvait son coeur. Elle ne pensait a rien si ce n'est a la victoire. Tuer ou être tué. Dans un geste ample et mesuré elle évita la lame du troisième, embrocha le quatrième et assena un coup violent sur le casque du dernier. Elle se jeta sur lui et lui chuchota doucement a l'oreille tout en rétrécissant la lame a la taille d'un petit canif.

-T'aurais pas du t'en prendre a plus fort que toit mon p'tit. Toi a l'école tu devais être le bouc émissaire. Désolée, je déteste tuer, mais ça t'apprendra a vouloir t'attaquer au grand.

D'un geste rapide et précis elle l'égorgea. Elle se redressa, féline, les yeux emplis d'une haine sournoise et intense, le visage avide de guerre. Elle n'aimait pas tuer, mais elle ferait tout pour protéger son chez elle. Mahora était sa maison, et elle comptait bien y rester. Elle fixa Kuenin, et son visage se calma d'un coup. Il était tellement calme, tellement doux, tout l'inverse d'elle. Elle remarqua alors, qu'un des WH avait réussis a l'atteindre, une large coupure barrait sa joue droite, du bord de l'œil au maxillaire. Elle essuya prestement le sang qui coulait le longe de son visage et respira un grand coup.

-Je pense que justement, on ne devrait pas se séparé, nos pouvoirs sont bien plus puissant réunis que séparé. Je ne sais pas si vous êtes tous d'accord, en tout cas, moi, je prône le "groupage".

Le seul avis qui comptait était celui de l'homme en face d'elle. Celui qui avait vu la face caché de June. Sa violence et son incapacité a se contrôler lorsqu'elle sentait un danger quel qu'il soit.
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