Lorsqu'on se tape l'incruste [ PV Elessar ]

[ Beaucoup de répétions, RP que je considèrerait comme minable. Mais bon, nous ne sommes pas parfaits. :) ]


Un pied se posa sur le sol. Un autre, et encore un autre. Et tout cela dans un silence absolu. Devenue maître dans l’art de se cacher dès son jeune âge, la jeune femme pouvait marcher des heures avant de voir la fatigue arriver. Elle était, aussi, extrêmement silencieuse : seule une personne avec une ouïe surdéveloppée pouvait l’entendre. Dans un petit élan, la jeune fille s’élança vers un arbre et en agrippa une branche. Soulevant tout son corps grâce à la seule force de ses bras, elle s’assit sur le bout d’arbre. Ses yeux d’un beau mauve profond se perdirent dans le paysage. Des nuages d’un gris foncé moutonnaient le ciel, lui donnant un air de coton. Il allait mouiller. Et bientôt. Mais rien n’y fit. Décidée à rester dans la forêt, la jeune fille se leva et marcha doucement sur la branche. Ses petits 35 kilos ne réussirent pas à faire bouger la branche lorsqu’elle sauta, s’élançant vers la prochaine branche. Grimper, un des petits plaisirs de sa vie. Discrète, on aurait presque dit qu’un petit singe à la chevelure blonde venait de sauter vers un arbre. Ses yeux étaient d’une couleur peu commune. D’un mauve profond, enchanteur. Elle possédait de longs cheveux blonds clairs qui tombaient en cascade dans tout son dos, pour finalement s’arrêter au niveau de son fessier. Ses longs doigts fins, présentement agrippés sur une branche d’arbre, étaient d’une blancheur à faire peur : comme le reste de son corps, en fait. Pourtant, rien dans ce joli minois ne semblait repoussant. Au contraire, on aurait presque dit qu’elle nous attire inconsciemment vers elle, à la protéger, à l’aimer.

Elle se nommait Ambre. Ambre Fujimura, de son nom complet. Japonaise mêlée avec du sang européen. Qui étaient ses parents ? Bonne question. Mais, en voyant leur progéniture, imaginer qu’ils étaient laids serait impossible. Ambre posa sa main dotée de longs doigts fins sur le tronc de l’arbre auquel elle venait de grimper. Aussitôt, elle sentit le flot d’émotions qui émanait de la plante pénétrer en elle. En fermant les yeux, elle poussa son esprit un peu plus loin, de sorte à voir si quelqu’un d’autre allait venir dans de brefs moments troubler sa tranquillité. Personne. Elle, son cher trèfle et la végétation. Peut-être quelques personnes, mais elles n’étaient pas dérangeantes. S’asseyant sur la branche, Ambre ferma les yeux. Sa main étant encore posée sur l’arbre, elle pu voir les souvenirs de celui-ci. Sentir ses sentiments, son vécu, ses émotions. C’était un de ces arbres qui connaissait bien l’histoire de Mahora. Un qui l’avait vu de son for intérieur. Un des plus vieux de la ville. Un sourire flottait sur ses petites lèvres rosées. Heureuse, la demoiselle se leva et sauta par terre dans un léger craquement. Sans même regarder derrière elle, la jeune fille s’élança dans une course rapide, ne s’arrêtant que quelques fois pour observer où elle était rendue.



Son regard mauve se perdait avec douceur dans les va et viens de l’eau. Le léger clapotis marquait l’arrivée des vagues contre la paroi de roche. Soufflant dans ses longs cheveux d’un blond clair, le vent les faisait gonfler et aller dans tous les sens. Ambre passa une main au teint de lait dans sa chevelure blonde, le regard toujours aussi perdu dans les vagues. Son petit trèfle, dans sa poche de tunique, semblait se porter à merveille. Soudainement, au loin, elle crut entendre un son. Oui, de la musique. Et c’est alors qu’au dessus de sa tête, un éclair balaya tout le ciel. D’énormes gouttes de pluie se mirent à marteler la jeune fille et le sol. Surprise, Ambre releva la tête et sourit. Un autre phénomène naturel émanant de Mère Nature. Était-ce un danger ? Non, sûrement pas. Ces temps-ci, Mère semblait aimer faire aller la pluie sur Mahora. En vitesse, Ambre alla se cacher dans un buisson d’une taille raisonnable. Et elle essaya à nouveau de capter le son qu’elle avait entendu avant que toute cette pluie se mette à tomber bêtement sur l’Île. En se concentrant quelques secondes, elle réussit. La personne jouait d’un instrument qui ressemblait à de la lyre. Ou c’était de lyre. Le son, venant de trop loin, était presque indescriptible. L’étranger, un peu au nord de la cascade, prenait apparemment plaisir à voir la pluie tomber. Du moins, c’était ce que la jeune fille percevait.

Sans même prendre le temps de penser, elle s’élança à la recherche du jeune homme. Discrètement, bien sûr. Tout en courant, elle observait la végétation qui filait sous ses yeux. Bosquets, arbres, trèfles, fleurs, tout était trempe. Et la pluie continuait à faire aller ses gouttes sur eux. Près de son front étaient jonchées quelques gouttes qui glissaient sur ses tempes à intervalles régulier. Plus Ambre s’approchait, plus le son devenait fort. Un autre éclair perça le ciel. Peu à peu, la pluie s’estompait, mais les éclairs et le tonnerre étaient toujours présents.

Et finalement, elle le vu. C’était un garçon de petite taille. Pas beaucoup plus que 1m20. Il avait les yeux d’un gris extrêmement profond. On aurait pu se perdre à l’intérieur. Ambre regarda autour pour s’assurer de ne pas être vue. Elle s’avança à pas de loup, évitant ainsi d’être entendue ou vue. Portant une tunique brune avec des bottillons ternes, elle se fondait avec merveille dans son environnement. Les cheveux du garçon, mi-longs, contrastaient à merveille avec son visage. Ambre s’approcha de lui, de sorte qu’il la voit. Une moue intriguée dominait son visage.

Durant sa descente vers l'île, Elessar n'arrêtait pas de scruter tous les coins géographiques de l'île. Il voyait des montagnes extrêmement élevées, tellement qu'on pouvait voir leurs cymes dépasser les nuages. C'était magnifique...Tout en continuant sa descente, il pouvait voir de plus en plus de détails...Ce qu'il apercevait comme une prairie, c'est révélée être une gigantesque forêt. Et plus il s’approchait, plus il distinguer les milles et unes merveilles que cachait cette énorme forêt...Maintenant qu'il était un peu plus prés, il pu distinguer une gigantesque cascade d'eau. La beauté de celle-ci l'enivra à un tel point qu'il décida de s'aventurer vers cette cascade. Mais hélas un petit problème se posa...En effet les nuages commençaient à gronder et les éclairs virevoltaient dans tous les sens. De peur de se faire électrocuter, Elessar décida de passer par l'intérieur de la forêt et non pas par l'extérieur en la survolant. C'est alors qu'il entra dans celle-ci, via une petite clairière magnifiquement revêtue d'un doux et léger manteau de marguerite. Il s'attarda deux minutes pour sentir ce somptueux parfum qui émanait de toute part...Quand tout à coup la pluie commença à s'abattre... Cette délicate odeur mêlée à cette pluie rafraichissante ponctuée par des coups de tonnerre fort et sec, lui donna envie de jouer un petit air de musique en accord avec les grès de Mère Nature.

Elessar commença alors à jouer de son instrument, la Lyre. Le son résonné dans toute la clairière et passé outre les arbres de la forêt. C'est alors qu'Elessar continua de jouer tout en allant vers cette magnifique cascade vue, un peu plus tôt, depuis le ciel... Du fait qu'il jouait de la Lyre, son tatouage s'illuminait et les particules de lumière se mêlées à merveille avec les spores et le pollen dégagé par la végétation luxuriante. Plus il se rapprochait de la cascade, plus le sont qu'émettait sa lyre devenait clair et rentrer en harmonie avec l'écoulement de l'eau dans la rivière, ainsi que la pluie qui battait férocement, les arbres, de toute sa force.
C'est alors qu'en arrivant à la cascade, Elessar vît un arbre majestueux, à la ramure magnifique. Il n'était certes pas très grand, et de ce fait on ne pouvait le voir depuis le ciel, mais l'aura qui émanait de lui valait cent fois l'aura de la forêt à elle seule. L'arbre était au beau milieu d'un petit lac, cerné par le cours d'eau. C'est alors qu'en utilisant la lévitation, il franchit le cours d'eau...Car oui, Elessar était un Enfant des Haut Plateaux.

Au moment où il posa le pied sur le petit îlot, soudain un sentiment de joie tellement intense, que sans s'en apercevoir, Elessar changea le rythme jusque là inchangé de sa musique... Le rythme devenait endiablé et il dansait sous la pluie en virevoltant dans les airs. Les particules, qui émanaient de son dos, ce mélangeaient avec l'eau, ce qui créa des effets de lumières extrêmement beaux...C'est alors que la pluie cessa. C'est alors qu'Elessar senti une odeur apporté par le vent, l'odeur d'une fille, qui venait vers lui. Il ne l'avait pas remarqué avant, du fait que l'eau masquait toutes odeurs. C'est alors qu'il reposa son pied sur l'îlot et repris un rythme plus doux et mélodieux. Il décida alors de s'assoir au creux de l'arbre, pour ne pas révéler la race de laquelle il était issu. Il entreprit une nouvelle chanson à la fois chaleureuse et reposante, pour remercier Mère Nature pour ce magnifique sentiment et aussi d'avoir arrêter la pluie, avant qu'il ne puisse se faire voir par une tiers personne.

C'est alors que quelques secondes plus tard, Elessar pu voir une "grande" personne, sortir du bois en face de lui. Il s'arrêta de jouer...Celle-ci était pas très grande pour une humaine, mais néanmoins plus grande que lui. Ce qui n'est pas dur au vu de ses origines. La jeune demoiselle, qui était en face de lui, était vêtue d'une tunique brune et de petite bottines d'un marron terne comme l'écorce. Celle-ci regardait Elessar d'un air intrigué. C'est alors qu'Elessar engagea la discussion...

<< - Cela fait un petit moment que je vous attendez, Jeune demoiselle. Le vent m'a porté une odeur extrêmement agréable et... Je ne pense me tromper, en affirmant que cela venait de vous, Jeune demoiselle. >> Dit il en souriant

<< - Avez vous entendu ma musique ? Si elle vous plaît, venez donc me rejoindre. Je vous jouerai un air spécialement pour vous. >> Demanda t-il en fermant délicatement les yeux et en hochant la tête sur le côté pour dire à la jeune demoiselle de venir le rejoindre

Puis Elessar reprît un petit air de musique. Pendant ce temps, les nuages se dégageaient et le soleil faisait son apparition. Les reflets du soleil sur les goutes d'eau, rappelait à Elessar le jeu de lumière lors de son récital endiablé.

( Les pixflos étant dotés d’un tic de language, ne vous inquiétez pas par appart au boah. C’est son tic ; ] )

<< - Cela fait un petit moment que je vous attendez, Jeune demoiselle. Le vent m'a porté une odeur extrêmement agréable et... Je ne pense me tromper, en affirmant que cela venait de vous, Jeune demoiselle. >>

Dit le jeune homme en arrêtant quelques instants de jouer. Un sourire joyeux s’installa sur les lèvres d’Ambre, ses yeux pétillants de bonheur. Chanter, danser, et tout cela dans la nature, le rêve total. S’asseyant sur un bout de roche sur le sol, la jeune femme pencha lentement la tête, écoutant le reste des dires du garçon.

<< - Avez vous entendu ma musique ? Si elle vous plaît, venez donc me rejoindre. Je vous jouerai un air spécialement pour vous. >>

Joignant les gestes à la parole, elle se leva et alla vers le jeune homme, tout sourire. On pouvait voir ses dents d’une belle blancheur encadrée de jolies petites lèvres rosées.

'' – Mais bien sûr que je suis rejoins, boah. Votre nom, boah ? ''

Majestueuse, elle marcha jusqu’à lui, puis s’assied à ses côtés. Un doux parfum émanait de son corps et mêlé à la vive senteur des fleurs environnantes, il y avait de quoi sentir bon. Son regard mauve, distrait, se posa sur quelques instants sur la cascade. Le clapotis régulier des vaguelettes sonnait comme une mélodie à ses oreilles. L'eau, d'une couleur quasi transparente, lui rappelait ses journées passées à une des mers du Japon, jadis. Pivotant vers la gauche, elle pouvait y voir des bosquets mouillées, remplis de fleurs en pleine floraison. Certaines, déjà sorties, venaient égayer les bosquets. Continuant son chemin vers un peu plus loin vers la gauche, son regard s'arrêta sur un arbre. Majestueux par sa grandeur, on sentait qu'une grande histoire émanait de son âme. Il faudrait bien qu'un jour, Ambre s'attarde à écouter les histoires de toutes ces merveilles de la nature pour mieux comprendre l'histoire de Mahora. Dévirant vers le haut, son regard se stoppa sur le ciel, moutonné de nuages maintenant blanc. Un beau bleu ciel couvrait cette vaste étendue. Le soleil, quant à lui, brillait de plein feux. Le paysage. Remplis de pures merveilles naturelles. Tous créés par la Mère de tous & toutes, Mère Nature. Intérieurement, Ambre la remercia pour ses belles choses. On lui devait bien une fière chandelle pour avait mis tout cela à notre disposition.

Revenant à elle, Ambre écouta en silence, le sourire aux lèvres, la mélodie émanant de la Lyre. Le jeune homme était certes très bon. Du bout de ses doigts, elle replaça une mèche de sa frange par derrière, puis regarda de nouveau le petit homme. Sa musique, endiablée, rappelait énormément de souvenirs à la jeune femme.


FLASH - BACK

10 ans. Une crinière de cheveux blonds qui lui arrivait dans le milieu du dos. Des yeux d'un mauve si profond qu'on croirait pouvoir s'y noyer. Elle portait une genre de tunique grise. Du haut de son petit 1m10, elle observait l'océan, sa main d'une telle blancheur posée dans celle d'une autre femme, petite elle aussi.

- '' Maître, maître, puis-je aller me baigner ? '' Demanda la plus jeune d'un ton enjoué. Tout sourire, elle espérait, sans se cacher, que son maître dise oui.

- '' Oui, vas-y. Mais enlève ta tunique avant, car je l'ai lavée ce matin même. '' Cette femme, beaucoup plus vieille que la première, avait une bonne centaine d'années. Sans doute même plus. De courts cheveux gris parsemés de mèches brunes lui arrêtaient un peu plus bas que ses épaules. Ses yeux, pétillants de vie & d'amusement, étaient d'un vert émeraude, étincelant.

La fillette enleva sa tunique et plongea dans l'eau avec un cri d'amusement. Heureuse, elle aurait pu jouer là pendant des heures.

Revenant à elle-même, Ambre sourit en ce rappelant ce joyeux souvenir dans l'eau, dans le temps où son maître était encore de ce monde. Puis, se laissant porter par la douce musique, elle se mit à danser devant le garçon, son gilet suivant gracieusement ses mouvements.



[ RP court & merdique. Désolée, le temps me manquait. Mais bon ;)
Le prochain sera mieux xD ]

Lorsqu’Elessar recommença à jouer de la Lyre après ses paroles. Il ferma les yeux et laissa un léger sourire sur le coin de ses lèvres... Elesar se posait beaucoup de questions, comme par exemple…Dans quel lieu était-il ? Comment se nommait la jeune et jolie demoiselle qui était devant lui…Mais surtout quelle heure était-il... C’est alors qu’il rouvrit les yeux et tourna son regard vers le ciel…Il pu savoir, via la position du soleil dans le ciel, l’heure approximative de la journée. Il était environ 16h. En pleine période comme celle-ci, le soleil se couchait aux alentours de 20h.

Puis Elessar rebaissa les yeux et vis la jeune demoiselle s’approcher. Elle avait une démarche majestueuse, elle souriait beaucoup et n’arrêtait pas de tourner la tête à droite et à gauche… On avait l’impression qu’elle découvrait elle aussi cette forêt. Puis celle-ci, dis d’une voix claire et mélodieuse…

« Mais bien sûr que je suis rejoins, Boah. Votre nom, Boah ? »

Elessar fût un peu surpris par ces mots en fin de phrase… Malgré sa connaissance plus ou moins grande des êtres terrestre, il n’avait jamais entendu un tel dialecte...

*Serait-elle ce, qu’appelle les êtres terrestre, une extra-terrestre ?* Se demandait-il

Puis revenant à la réalité, il l’a vît juste à côté de lui… Pour ne pas paraître impoli, se rappela d’un film qu’il avait vu lors d’une de ses sorties… Dans le film une femme avait posé la même question, et l’homme répondit : Bond. James…Bond. Elessar ayant beaucoup aimé ce passage, décida de répondre sur le même ton.

« Je me nomme, Elanesse. Elessar…Elanesse. Et vous, jeune demoiselle, quel est votre nom ? »

En la voyant de si près, Elessar ne pût s’empêcher de rougir… Il n’avait jamais vu de fille comme elle. Les seules filles de son pays d’origine, avait toutes les cheveux vert et n’avait pas du tout les même traits de visage et lignes de corps. Puis en continuant de la regarder un air de musique vînt à l’esprit d’Elessar… Celui-ci décida donc de le lui jouer. La jeune demoiselle, avait l’air d’apprécier la musique… On aurait dit que celle-ci lui rappelait de vieux souvenir agréable… Elessar la voyant heureuse, décida alors de continuer cette mélodie et ferma les yeux à son tour. Il laissait ses doigts bouger d’eux même, aux grés de la mélodie qui lui arrivait dans l’esprit.

*Quelques temps plus tard*

La jeune fille, se mît à danser. Ses mouvements étaient gracieux et extrêmement souple, comme si elle arrivait à lire entre la mélodie, pour trouver la danse en adéquation avec la mélodie. Ses cheveux bougeant au gré du vent et de la mélodie, rendait la jeune fille extrêmement belle. Les reflets du soleil couchant ses cheveux lui donnait un côté magique, comme si elle sortait tout droit de ce qu'appelle les êtres de la terre... Un conte de fée. Elessar voyant ça, ne pût s'empêcher de lui demander...

"Es-tu une humaine ? Où viens-tu d'un conte de fée ? J'ai à plusieurs reprises entendu des êtres de la terre, dire qu'on pouvait trouver des personnes non-humaines dans des forêts excentré comme celle-ci... Des jeunes fille d'une beauté extrême, d'une jovialité déconcertante et avec un dialecte différent...Ils appelaient ça des Fées." Dit-il avec des étoiles dans les yeux


[Désolé pour l'alusion à James Bond, mais ça m'a trop fait penser à ça x) ]

« Je me nomme, Elanesse. Elessar…Elanesse. Et vous, jeune demoiselle, quel est votre nom ? »
Et, en voyant Ambre de proche, il rougit. Pourquoi ? Lui seul le sait. Mais on peut bien se douter qu’il venait d’être frappé par la réelle beauté. Il est bien vrai que ses yeux d’un mauve profond et ses longs cheveux blonds clairs lui donnent un air tout à fait magistral. Sa crinière blonde, encadrant son visage, peut même parfois lui donner l’air d’être un ange. Mignonne, et c’est le cas de le dire.

« Je suis Ambre Fujimura »

Enchaîna la jeune fille. Et alors, en prenant quelques instants pour l’écouter, il enchaîna avec un autre air de musique. Suivant cette musique, Ambre se remit à tournoyer sur elle-même. Elle était heureuse, tout simplement. Un grand sourire venait allumer son beau visage au teint de lait, laissant apparaître une rangée de dents blanches, droites. Elle levait les bras en l'air, faisait balancer ses deux petites hanches peu démarquées, puis brassait sa longue crinière de cheveux blonds de ses deux mains. Ses vêtements, quoique amples, savaient épouser les quelques formes que la jeune femme avait avec merveille. Elle était belle, et heureuse. Rayonnante, quoi. Sa démarche était grâcieuse. Ses pieds posaient doucement le sol sans le bruit, puis ses yeux renvoyaient au garçon un élan de pur bonheur. Les deux pupilles restèrent ainsi en contact pendant quelques instants. Tout sourire, Ambre vint à côté de lui, et elle s'y assied. Tout en posant les deux mains sur son menton, elle se tourna vers le jeune homme qui jouait une belle mélodie. Il n'était pas laid .. Mais vraiment petit. Mais qu'importe la grandeur. Après tout, tous les goûts sont dans la nature.

Un peu plus loin, un oiseau s'envola dans un froissement d'ailes un peu bruyant. D'autres, encore au sol, picossaient inlassablement la terre qui se trouvaient devant eux, espérant trouver dequoi se mettre sous la dent. La forêt était vraiment belle. Peu d'arbres étaient cassés ou brisés. La flore avait l'air en santé, et cela rassurait Ambre. Voir ses '' frères & soeurs '' en pleine forme la rassurait énormément. Après tout, tout ce qui venait de Mère Nature - donc à peu près tout - faisait partit de la grande famille d'arbre. Les plantes étant privéligiées. Après tout, l'Île de Mahora avait peut-être quelques bons côtés. Elle avait des forêts resplandissantes, des arbres, des bosquets et des fleurs en pleine santé et des cours d'eau totalement magnifiques. Peut-être était-elle mutante & fantôme, mais on dit qu'il faut toujours voir le bon côté des choses.

"Es-tu une humaine ? Où viens-tu d'un conte de fée ? J'ai à plusieurs reprises entendu des êtres de la terre, dire qu'on pouvait trouver des personnes non-humaines dans des forêts excentré comme celle-ci... Des jeunes filles d'une beauté extrême, d'une jovialité déconcertante et avec un dialecte différent...Ils appelaient ça des Fées."[/color]

Des petites étoiles scintillaient dans ses yeux. Ambre répondit simplement à question, de sa voix angélique.

‘’ – Humaine, boah … Serait-ce le bon terme pour me décrire, boah ? Non, boah. De toute manière, rien ni personne n’est humain sur cette Île, boah. Des fées, boah .. Tu n’es pas loin de la vérité, boah. En fait, nous sommes des .. boah .. ‘’

Puis, tout d’un coup, elle hésita à lui dire ce qu’elle était vraiment. Devait-elle ? Ou ne devait-elle pas ? Oh, et puis, qu’y avait-il de mal à lui dire ? Après tout, il finirait bien par savoir que la jeune femme était une pixflo.
‘’ – Des êtres de Mère Nature, boah. Je suis née dans la forêt, et j’y suis habité toute ma vie. Je ressens les sentiments des végétaux, je sens leur intérieur. Et toi, qu’es-tu ? ‘’

Soudainement, sans vraiment savoir pourquoi, elle perdit son sourire. Sa mémoire s’était tournée vers son maître, décédée. Sa chère maîtresse aurait-elle vraiment voulue qu’Ambre révèle à un inconnu le secret entourant leur existence ? Aurait-elle accepté qu’on révèle ce qu’Ambre venait de révéler ? En déglutissant, elle se tourna dos au garçon pendant quelques instants, en affichant une moue mécontente et triste. De toute manière, le garçon ne pouvait pas la voir, vu qu’elle était dos à lui. Si seulement son maître était encore en vie, encore là pour l’aider et lui montrer le droit chemin. Malheur à celui qui s’écarte du sien. Si seulement son maître était encore en vie .. Si seulement elle avait pris le temps de profiter un peu plus des quelques minutes qui lui avait été accordées pour parler avec son maître. Et elle est morte, maintenant. Alors elle ne peut plus lui poser de questions, ni lui parler. Ni sentir sa chaleur. Ni humer son doux parfum.
_________

Regarde dans quel état tu es, c’est pitoyable. Tu te tiens là, à te morfondre concernant la mort d’une des tiennes. Ce n’était pas de ta faute. La vie et le temps ont une trop grande emprise sur le monde réel pour qu’on s’attarde sur la mort de tous & chacun. Ressaisit-toi ! Arrête de toujours penser au passé. Le présent est là, et il t’offre plusieurs petites merveilles. Il t’a donné la vie, et ne te l’a pas encore reprise. Il t’offre toute une variété d’objets et de choses qui t’entourent : la faune, la flore, les solides. Il t’offre aussi des sentiments et des émotions qui peuvent être des plus joyeuses. S’apitoyer sur son propre sort ne serait peut-être pas la bonne méthode pour lui faire part de ta reconnaissance envers lui. Même si le passé peut parfois – et souvent – se montrer sans-cœur et douloureux, n’oublie pas que sans lui, tu ne serais pas là, à parler mentalement avec moi. Et que, sans lui, tu ne pourrais vivre tous les petits plaisirs de la vie.

Je le sais bien, mais .. C’est si dur à avaler. L’existence d’une ville fantôme qui n’apparaît sur aucunes cartes, remplie de mutants … Ça frise l’ironie, non ? Et c’est aussi difficile de digérer la mort de Maître. Sans elle et ses judicieux conseils, nous ne serions pas capables de communiquer ensemble comme on le fait présentement et nous ne serions probablement ce que nous sommes maintenant. Je l’aimais et tenait à elle comme je tiens à Mère Nature, à ta vie ou à la mienne. Ça a été si dur de la voir se laisser emporter par le fil du temps devant mes yeux …

Évidemment, que c’est dur. C’est même dur pour moi, qui ne partage que la moitié de ta conscience. Mais ressaisit-toi. Tu disposes encore de temps devant toi, alors vis-le à fond.
_________

Suivant le conseil du petit trèfle, elle se retourna, et souria à pleine dents. L’échange avait duré que quelques secondes, tellement court que le jeune homme ne remarqua rien. Patiemment, Ambre attendait sa réponse. Elle alla donc s'assoir à côté du garçon, et le regarda droit dans les yeux. Une petite flamme de vie brûlait dans ses pupilles, suivie d'une de bonheur. Son sourire émanait, lui aussi, un pur bonheur.

« Je suis Ambre Fujimura » Dis la jeune demoiselle

*Ambre...Quel jolie prénom, pour une jolie personne* Pensa Elessar

Puis quelques instants plus tard, Ambre reprit sa danse. Et Elessar ferma les yeux tout en continuant de jouer. Pendant que celui-ci jouait, la petite demoiselle se rapprocha pour venir s'allonger devant lui... Elessar ne l'ayant pas vu, il continua pendant un petit moment à jouer de la Lyre... Puis sentant qu'un petit quelque chose avait changé dans l'air, il rouvrit ses yeux... Et, voyant Ambre si proche de lui le dévisageant avec ses grands yeux mauve, il ne pu décrocher son regard du sien... Il s'y perdit à l'intérieur, mais il ne trouvait pas cela désagréable...Même au contraire, il avait l'air d'apprécier. Il ne faisait plus attention à ce qui l'entourait, il n'y avait plus que lui et Ambre dans l'endroit où ils étaient. La végétation était comme figée...Il ne savait pas ce qu'il se passait... Puis il laissa paraitre un petit sourire au coin de ses lèvres... Puis Ambre se mit à parler, d'une voix claire...

‘’ – Humaine, boah … Serait-ce le bon terme pour me décrire, boah ? Non, boah. De toute manière, rien ni personne n’est humain sur cette Île, boah. Des fées, boah .. Tu n’es pas loin de la vérité, boah. En fait, nous sommes des .. boah .. ‘’

Puis Ambre eu un semblant d'hésitation, qui disparu quelques instants plus tard et elle enchaina..

‘’ – Des êtres de Mère Nature, boah. Je suis née dans la forêt, et j’y suis habité toute ma vie. Je ressens les sentiments des végétaux, je sens leur intérieur. ‘’

Suite à ces paroles : "...rien ni personne n'est humain sur cette île..." On pu voir scintiller les yeux d'Elessar ! Sa curiosité se réveilla en sursaut. Il commençait à avoir plein d'images sortant de son imagination. Il imaginait toutes sortes de choses, des humais croisés à des poissons, des humains-chat... Sa tête était en effervescence... Puis Ambre continua...

‘’ Et toi, qu’es-tu ? ‘’

Sur ces mots, Elessar repris son calme. On pouvait voir la lune qui commençait à apparaitre... Les rayons de celle-ci n'entraient pas dans l'endroit, où étaient Elessar et Ambre, du fait que les arbres les bloquaient. Elessar savait très bien que les rayons finiraient par arriver sur lui d'ici quelques minutes, car la lune va monter plus haut dans le ciel. C'est alors qu'il prit une grande inspiration...

« Ce que je suis ? » Dit-il, en esquissant un petit sourire en direction d'Ambre
«Je ne le dis qu'aux personnes qui je considère foncièrement bonne. Et il faut croire que tu fais partis de ses gens là.» Dit-il d'une voix posée et claire.

Elessar se leva et pris la main d'Ambre.
« Ferme les yeux. Et quoi qu'il arrive garde les fermé » Dit-il gentille-ment

Puis il commença à l'emporter dans les airs. Il y allait très doucement, pour que celle-ci ne se doute de rien. Ils montaient lentement mais surement vers le sommet des arbres. Les rayons de lune se faisaient de plus en plus intenses et le soleil finissait de se coucher. Puis d'une voix délicate, Elessar susurra à l'oreille d'Ambre...

« Tu peux ouvrir les yeux. »

Pendant ce temps les cheveux d'Elessar commencèrent à changer de couleur et revenir à leurs couleurs d'origine... C'est à dire vert émeraude. Puis comme si cela ne suffisait pas, son tatouage commença à briller. Lorsqu'Ambre ouvra les yeux, elle pu voir les particules de lumières émaner de derrière Elessar et virevolter autour d'elle. Puis c'est à ce moment là qu'il dit...

« Je suis de la race des Enfantins... Je suis un Enfant des Hauts Plateaux. »

Et suite à ça, il retomba dans les yeux mauve d'Ambre et les contempla, pendant un long moment, avec les deux visages juste l'un en face de l'autre à seulement quelques centimètres, lui tenant la main pour ne pas qu'elle tombe. Et le vent qui venait caresser leurs deux visages illuminés par le claire de lune au dessus de la forêt, qui s'endormait paisiblement.