Lei, fille chat (fini)

Nom : Inconnu
Prénom : Inconnu aussi
Deuxième prénom/ Surnom : Lei, boule de poil, crevette, sac à puce, la gosse, chaton... Je continue?

Age : Une douzaine d'années?
Date de naissance : Inconnue toujours... Son anniversaire est fêté le 12 février, date où elle a été placée sous la garde d'Arathéa Winter, et est sortie de l'hôpital
Nationalité : Inconnue encore, supposée japonnaise.

Sexe : Féminin
Orientation sexuelle : Ca se mange?
Groupe voulu : Etudiante, je suppose... On prendrais difficilement au sérieux une fillette d'un metre 60 (et encore, avec des échasses) comme surveillante, prof ou autre...


II - Présentation Physique.

IV – Histoire.

Commissariat de Kinrei, 19 juillet 2000, 2h du matin

La psychologue sortit de sa voiture en étouffant un bâillement, avant de monter les marches menant au commissariat. Elle montra son badge au vigile, avant de rejoindre la salle d'interrogatoire n°14. Elle avait été appelée une heure auparavant, en toute urgence. Elle ne savait même pas exactement pourquoi. Seulement que c'était inquiétant. Elle arrivait donc, la coiffure encore en vrac, et les plis de l'oreiller encore imprimés sur la joue. Lorsqu'elle ouvrit la porte, elle dut réprimer un cri de surprise.

"C'est pour ÇA que vous m'avez tirer du lit?!"

"Je suis désolée, mademoiselle Winter, mais il s'agissait d'un cas d'urgence. On l'a trouvée dans le palais de la reine..."

Ah... Bien sur... C'était une raison jugée suffisante de la réveiller en plaine nuit... La jeune femme se baissa pour regarder l'enfant, cachée sous la table... Et recula d'un pas en entendant le feulement. Ah... C'était une kemonomimi... bien...

"Vous connaissez son nom?"

"Negatif. Elle ne parle pas, elle ne fait que miauler et griffer dès qu'on l'approche! Je ne suis même pas sure qu'elle comprenne ce qu'on lui dit..."

Ce qui ne simplifierait pas la chose... Si la fillette était complètement sauvage, l'interroger sur les raisons de sa présence dans le palais serait difficile. Un grondement oh combien éloquant se fit entendre provenant de sous la table.

"Pouvez vous aller faire chercher du lait et du pain? Je crois qu'elle sera déjà plus abordable une fois rassasiée. Qui l'a amenée?"

L'homme consulta ses dossiers, avant de répondre. Pendant ce temps, un autre homme entra, chargé d'un plateau repas. Aussitôt, la psychologue lui fit signe de poser le plateau par terre, avant d'entrainer les deux hommes dehors, l'un deux toujours dans ses papiers.

"Lyv Erren, 18 ans, née à Mahora. Elle a été entendu aussitôt, j'ai sa déposition..."

De la pièce où ils se trouvaient, ils pouvaient voir l'enfant par le biais d'un miroir sans teint, s'approcher à pas prudents de l'assiette. Elle portait pour tout vetement une chemise de nuit qui avait du être blanche, mais était maculée de traces de terre et d'herbe. Ses bras et jambe étaient écorchés de partout, et ses cheveux fourmillaient de brindilles.

"On dirait qu'elle était affamée... Pourrais-je voir cette mademoiselle Erren?"

Lorsque la jeune Liv entra dans le bureau, et après quelques questions, elle remettait son rapport au comissaire.

"Une fenêtre était ouverte dans la salle à manger, et l'enfant à été repérée pour la première fois dans le couloir allant à la cuisine. Au vu du comportement de la fillette, et bien que n'ayant pu l'ausculter en détail, je pense que le mobile de l'intrusion était simplement le vol de nourriture. Liv Erren m'a confirmé qu'ils avaient mangé de la viande grillé, dont l'odeur a pu attirer l'enfant. Ce mystère ci est donc résolu, mais il en reste un autre..."

"Qui est-elle?"

Hopital pour enfant de Kinrei, 25 aout 2000

Arathéa entra dans la chambre. L'enfant, qui dessinait dans un coin, se contenta d'un rapide coup d'oeil, avant de retourner à son dessin. Elle s'était habituée à la présence silencieuse de la psychologue, mais Arathéa savait que si elle faisait un pas vers elle, elle s'enfuirait, ou grifferait. Alors elle resta à sa place.

"Qu'est-ce que tu dessine? Tu ne veux pas me raconter?"

Parler, d'un ton inscoucient. En agissant ainsi, Arathéa espérait rattacher le "chaton" à la réalité. Elle agissait ainsi depuis un mois. Depuis que la fillette avait été transférée.

"On a toujours rien trouvé sur toi, tu sais? Personne ne te cherche, on a diffusée ta photo, mais personne ne te reconnait... Je crains que tu ne sois la seule à pouvoir nous dire ton nom, tu sais?"

L'enfant n'avait pas de réaction, elle continuait à dessiner. Arathéa ne savait pas quoi, vu qu'elle ne pouvait pas approcher les feuilles, mais il devait y avoir quelque chose d'important sur ces feuilles. Il fallait donc essayer encore.

"Tu veux bien me montrer tes dessins? Je te donnerai du lait en échange."

Le lait. Les infirmières avaient vit découvert la faiblesse de l'enfant pour le liquide blanc. D'ailleurs, ses oreilles s'étaient dressées. La psychologue sourit, et sortit, le temps d'aller en chercher, avant de revenir.

"Le lait contre tes dessins. D'accord? Tu pose les dessins ici, moi je pose le lait là. Ca te va?"

Tout en parlant, la jeune femme indiquait chaque objet, pour aider à la compréhension. Durant cinq minutes environ, elle crut que cela n'avait pas marché, comme les sept premières fois. Et puis, elle bougea, et rassembla ses feuilles, tandis qu'un large sourire éclairait le visage d'Arathéa.

Une fois les dessins en main (et le chaton en train de siroter son lait dans le coin opposé, Arathéa les prit en photo, pour les sauvegarder, et les étudia en détails.

Il y avait deux sortes de dessins. Les premiers étaient nets, précis, et ne semblaient pas l'oeuvre d'une enfant de 3 ans. Age qu'était supposé avoir l'enfant au vu de sa taille et de son poids. Certes, le trait était gros, les couleurs étaient simples, mais les détails permettaient d'identifier sans mal les sujets du dessins. Ainsi, Arathéa et l'infirmière avaient été dessinées dans la chambre, d'une manière plutôt claire dessinant même les boucles de la psychologue, a l'aide des crayons rouges, oranges et jaunes, ou les détails du carelage A l'inverse, la seconde catégorie de dessin était plus sombre, moins détaillée. Un mur de pierre grise, avec un mot gravé sur la pierre. Une feuille de papier, avec des symboles incompréhensibles, le même mot ressortant à nouveau, en bas à droite de la feuille.

"Lei? C'est ton nom? C'est pour ça que tu l'as dessiné?"

Le chat leva la tête de son verre, ou elle essayait d'attrapper les dernières gouttes, et regarda la feuille, avant d'acquiescer.

"Lei."

Demeure d'Arathéa Winter, 2009, veille de la rentrée des classe.

"Leeeeeeeeeeeeeeeeeei!"

L'enfant chat soupira en posant son crayon. C'était pas aujourd'hui qu'elle finirait de dessiner cette fichue scène... Elle rejoignit Arathéa, en plein combat avec... Un sac de couchage... Pourquoi pas?

"Tu sais, Araë, Lei aura droit à un lit, à l'école..."

"Ne parle pas à la troisième personne, Lei, s'il te plait..."

La kemonomimi haussa les épaules. Arathéa comme elle savait qu'elle ne parlait JAMAIS à la première personne...

"C'est pour le cas où... Imagine que tu partes faire du camping? Tu es allée dire au revoir aux voisins?"

"Non. Lei y va maintenant, si tu veux?"

Sans attendre de réponse, elle sortit, et se dirigea vers la première maison à droite.

"Alors, Lei? Il parait que tu t'en vas? Je commençais à me demander si tu allais venir nous dire au revoir?"

L'enfant sourit à l'homme au sourire large et à la carrure de bucheron, qui la faisait sauter sur ses genoux enfant.

"Allez, entre, crevette!"

La maison sentait le café torréfié. Une odeur agréable et exotique. On la fit assoir sur le divan, et lui mit un chocolat chaud entre les mains avant même qu'elle n'eut le temps de protester.

"Pas trop inquiète? Tu vas vivre comme une grande, maintenant!"

Il avait raison. Demain, Arathéa ne serait plus sa tutrice, ce serait l'école. Elle le savait, mais ça lui faisait tout de même étrange d'y penser. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Arathéa avait toujours été là. Elle avait été la première avec qui elle avait parlé, la première a avoir séché ses larmes, à lui avoir montré le monde...

"Tora, tu n'es qu'un vieil idiot! Tu crois vraiment qu'elle a besoin que tu l'effraie?"

La vieille Yumiko était aussi petite que son époux était grand, mais semblait souvent plus énergique que lui. Peut-être parce que c'tait une arme humaine? Elle s'assit a coté de Lei, avec une petite tape sur le genoux.

"Tu verras, tout se passer bien!"

L'enfant lui rendit un sourire un peu pale.

"Mais et si ils découvrent la vérité?"

La vérité... Que Lei n'était qu'un numéro... Qu'elle ignorait tout de ses parents... Que la seule piste qui avait pu mener à son passé était une cave abandonnée... Elle avait visiblement vécu là, mais impossible de savoir qui elle était, pourquoi elle vivait là... Ou était retenue prisonnière... Machinalement, elle massa la main sous sa robe pour en ressortir un pistolet.

"Et quand bien même, ils t'aimeront tout autant, ma puce... Oh, ne me dis pas que tu compte l'emmener là bas?!"

La fillette confirma d'un hochement de tête. L'arme avait été découverte dans la cave, avec une étiquette portant son nom. Son numéro plutôt. 137. Lei, à l'envers. Une fois utilisée pour les tests divers, elle avait été donnée à Lei pour son dixième anniversaire, avec l'espoir qu'elle saurait ce que c'était. L'arme ne l'avait plus quitté depuis. La fillette serra dans ses bras la vieille femme, puis son mari, une envie de pleurer lui montant à la gorge.

"Ah mais non, enfin! Ne pleure pas! Tu vas voir, c'est pas si loin, Mahora! Et tu vas te faire plein d'amies, je suis sure! Mignonne comme tu es..."

Lei hocha la tête d'un air peu convaincu, avant de serrer plus fort dans ses bras ces voisins qui l'avaient vu grandir depuis son tout jeune âge...

V - Pouvoirs.