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 Sous l'éclat pourpre de l'astre lunaire...

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Itami (& Leah)

Itami (& Leah)


Féminin Nombre de messages : 272
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Feuille de personnage
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Particularités/pouvoirs: Télépathie [Maîtrisé] || Invocation [Non Découvert]
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MessageSujet: Re: Sous l'éclat pourpre de l'astre lunaire...   Sous l'éclat pourpre de l'astre lunaire... - Page 2 Icon_minitimeDim 25 Oct - 13:41

[ cours, désolé ]
Cette sensation était vraiment étrange. Enivrante et puissante à la fois. Shinigami. Voilà ce que j’étais. Voilà ce que j’avais toujours été. Cette créature que j’étais s’était cachée en moi depuis tout ce temps. Inconsciemment, je l’avais sans doute toujours su. Je m’étais toujours battu contre elle dans mon subconscient. C’était sûrement cela qui avait provoqué chez moi ce manque de confiance constant, et peut être même ma timidité et tous mes traits de caractère qui s’y apparentaient. Je me sentais différente.

Puis, une idée se fraya un chemin au premier plan de mes pensées. Je devais me reconnecter à la réalité. Retrouver ma lucidité. Doucement, je revins à moi, quittant mon monde intérieur pour me retrouver dans la bibliothèque, avec Zoë, la télékinésiste aux cheveux bleus et Trâce, l’enfant des hauts glaciers. Mon esprit était clair, mon tout nouvel esprit était entièrement paisible et calme. Ma grande faux toujours à la main, légère et mortelle. Soulagée, je me rendis compte que je contrôlais enfin mon corps dans son intégralité. L’ancienne Itami, la timide et souriante, et la shinigami, encore inconnue, avaient fusionnées. J’étais devenue une nouvelle personne grâce à ma nature.

- Oui, tout va bien, répondis-je à Trâce que j’avais distraitement entendu, je suis juste… un peu troublée, mais ce n’est pas vraiment le moment de s’en plaindre. Bon, continuons le nettoyage, vous en pensez quoi ?

Je me rapprochais ensuite de Zoë, posant avec compassion une main sur son épaule. Elle ne devait pas être en très bon état, avec ces funestes événements auquel elle avait du être spectatrice, et même actrice.

- Ne t’inquiète pas, Ë-chan, il faut que tu arrives à surmonter tout ça, et bientôt ce sera finit. De toute façon, les WH n’ont aucune chance contre nous.

J’essayais d’afficher un sourire rassurant, mais je n’étais pas réellement sûre de moi. Néanmoins, je voulais y croire, alors je m’y forçais tant bien que mal. Me retournant face à la porte de la bibliothèque, je commençais à marcher, ignorant le cadavre sanguinolent et divisé du capitaine. La porte pivota silencieusement, apparemment coopérative. Le couloir était désert, et je continuais ma progression, mes pas légers et souples ne produisant que de faibles sons réguliers et distincts à cause du carrelage recouvrant le sol. Prudente, j’observais scrupuleusement les lieux, à la recherche d’éventuels dangers. Mais, heureusement, je n’en percevais aucun.

- La voix paraît libre. Je propose que l’on se rende dans l’aile gauche, inspecter les chambres. Ainsi, nous y rencontrerons peut être des Witch Hunters et pourront sans doute trouver des pensionnaires. Pour l’instant, je pense qu’il est inutile de ressortir, surtout que nous savons que des WH se sont infiltrés à l’intérieur.

Toujours aux aguets, je continuai à avancer dans l’obscurité. Mon armure de glace ne me gênait pratiquement pas. La sensation était juste inhabituelle et me ralentissait à peine. L’odeur familière de la pension m’emplissait de mélancolie. Rien ne serait plus jamais comme avant. Ou alors, cela le serait, mais dans longtemps. Quand tout serait fini et calmé. Si cela aurait une fin… Je savais que je ne devais pas penser comme ça, mais c’était plus fort que moi. J’inspirai une agréable bouffée d’air, avant de l’expirer avec soulagement, afin de reprendre mes esprits.

Je pris alors conscience de la luminosité ambiante. Me retournant, je pouvais voir l’ouverture que formait la porte de secours de la bibliothèque sur l’extérieur, celle que nous avions empruntée pour nous infiltrer dans la pension. Et cet extérieur, justement, était éclairé par une douce lueur orangée. L’aube. Déjà ? Cela était passé rapidement et lentement à la fois. La notion du temps m’avait été complètement enlevée. La seule vérité qui persistait pour moi était celle de la guerre. On entendait toujours des explosions et des cris, venant de l’extérieur. Mais si on se concentrait, on percevait bien d’autres sons. Pleurs, agonies, hurlements de peur et de fureur, détonations incessantes, ordres lancés autoritairement, appels vains à l’aide ou à un ami venant de périr. Tout cela et bien d’autre encore formait cependant une harmonie. Une harmonie guerrière. Si l’on comparait la guerre à une œuvre musicale, les chants étaient ces sons, et les instruments la douleur, le sang, le désespoir, la haine. Et le chef d’orchestre, qui était-ce ? Il n’y en avait pas, c’était une œuvre libre, où chaque note était aléatoire. La guerre ne créait pas forcément une musique agréable et juste, après tout.

Je me mis à repenser au futur. Quand la guerre serait finie – car, quelle que soit son issue, elle aurait bien une fin – est ce que tout pourrait rentrer dans l’ordre ? Garderons-nous une expérience utile de ce combat ou ne serait-ce plus qu’un mauvais souvenir ? Est-ce qu’un pareil événement se reproduira ? Bah, après tout, il était bien inutile de penser à un futur incertain alors que le présent était si important. Il fallait juste combattre. Survivre. Par n’importe quel moyen. Le reste importait très peu.

Soudain, j’entendis un cri de frayeur, en provenance de notre destination, suivit d’une détonation. Le hurlement cessa aussitôt, et la pension replongea dans le silence absolu.
- Bon, et bien, restons sur nos gardes, murmurai-je
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