Dort...

Kyo venait tout juste d'arriver. Il avait à peine eu le temps de poser ses affaires dans sa chambre qu'il décida de faire le tour de sa nouvelle école. L'endroit était bizarre mais il avait fini par s'habituer à la vue du chateau et du reste. C'était comme quand on est plongé dans le noir le plus terrible jusqu'à ce que nos yeux s'habituent aux ténèbres.
Il avait tourné plusieurs fois en rond, était passé plusieurs fois devant les mêmes portes, traversé les mêmes couloirs jusqu'à attérir (il ne sait pas comment il a fait) dans une espèce gymnase.
Il s'assit dans les gradins et regarda les lignes sur le sol qui délimitait le terrain de basket, le terrain de foot, le terrain de volley, badmington ect...Il soupira. Il était un peu perdu encore et ne savait pas trop quoi faire. Il s'ennuyait et ne connaissait qu'une seule personne (pas tout à fait mais bon dès qu'il croise quelqu'un et qu'il sait son nom il dit qu'il connait xD),d'ailleurs il n'avait sans doute pas envi de connaître les gens de ce bahu. Il s'allongea sur les gradins et regarda le plafond. C'était grand, peut-être trop grand pour le petit paumé qui était là. Il leva la main désespérement vers le plafond, comme s'il voulait le toucher et murmura

"Ojisan...baka"

Kyo était pourtant d'un naturel enjoué mais il n'avait pas le coeur à rire. Il avait quitté Tokyo pour cette espèce d'école à la Negima fusionné avec Harry Potter. Dans quel monde bizarre avait-il encore attérie ? Il écarta sa frange de devant ses yeux et les ferma doucement. Il n'y avait pas le moindre bruit dans cette pièce, hormis peut-être le souffle de Kyo, qui venait tout juste de s'endormir.
Qui sait quel rêve paisible était-il entrain de faire ? Peut-être qu'il révait d'un de ces anciens concerts ? Peut-être revoyait-il ses amis ? Sans doute songeait-il à Aya ? Ou alors tout simplement il était entrain de cauchemarder et il était persuadé de se faire poursuivre par un pain au melon géant mangeur d'homme ? Ce qui expliquerait qu'il fronçait souvent des sourcils dans son sommeil.
Mais son paisible (?) sommeil fut troubé par un bruit qui venait du terrain...et Kyo ouvrit un oeil

(désolé pour la longueur, je me rattraperai sur les autres postes parce que j'ai pas vraiment d'idée là ^^)

[ Désolé, mon post non plus n'est pas bien grand, mais j'ai pas beaucoup d'inspiration x) ]

Hatsu avait passé tout l'après-midi à tourner en rond, en cherchant la bibliothèque. Elle avait demandé à un garçon qui marchait dans le hall mais il lui avait rit au nez. Elle s'était donc mis en tête de la trouver elle même, cette bibliothèque. Elle avait cherché un peu partout, sans la trouver. Elle était enfin arrivé devant une porte en bois plutôt large dont l'odeur ressemblait à celle de la bibliothèque du quartier. Elle avait inspiré un grand coup puis avait tourné la clanche pour ouvrir la porte dans un coup de vent. Elle se retrouva de nouveau devant un couloir commun aux dix autres qu'elle avait croisée. Elle soupira puis mis un pied devant l'autre pour le parcourir. Au bout, Une porte bleu turquoise l'attendait, elle pris son courage à deux mains et se promis d'abandonner si elle tombait une fois de plus sur un placard à ballais. Elle ouvrit donc la porte en fermant les yeux puis avança son pied pour le poser à l'aveuglette, mais sans s'y attendre elle trébucha sur une balle de ping-pong et renversa dans sa chute un panier remplis de ballon de basketball, produisant un grand bruit. Elle ouvrit les yeux, se retrouvant les fesses sur le sol froid du Gymnase. Effectivement, en regardant autour d'elle, elle remarqua qu'elle venait d'entrer dans la salle la plus grande et la plus silencieuse de la pension. Le plafond très haut produisait un écho à chaque mouvement qu'elle faisait. Elle souria en se relevant. Quel calme parfait pensa-t-elle. Elle ramassa, un à un les ballons qui roulait autour d'elle pour les remettre dans le panier qu'elle rangea à sa place. Elle marcha doucement à travers les différents terrains dessinés sur le sol de la salle de sport. Elle s'arrêta au milieu du Gymnase pour regarder autour d'elle. Il était complètement vide. Personne, non personne. Elle recula vers les tribunes en observant le grand mur blanc en face d'elle. Elle percuta la barrière qui bordait les bancs du public. Elle se retourna vers les tribunes pour observer les cinq rangés de sièges. Elle poussa un cris en apercevant un garçon allongé sur l'un d'entre eux, la tête tourné vers Hatsu il la regardait l'air endormi. Elle grimpa par dessus la barrière pour se précipiter vers lui et lui demander complètement paniquée :

-"Vous allez bien ?! Monsieur ! Monsieur ! Monsieur ???!!"

Elle s'arrêta net devant le garçon. Puis après l'avoir regardé pendant une poignet de secondes, elle se pencha sur lui pour poser sa main sur son front. La chaleur de celui-ci était absolument normal, elle s'était peut-être inquiété pour rien. Elle s'agenouilla devant lui et appuya son menton sur le même banc que sur celui où il s'était allongé. Il la suiva du regard, toujours avec son air fatigué, les yeux mi-clos. Elle l'observa discrètement, comme elle avait l'habitude de le faire. Il était plutôt mignon. Nan, Il était mignon, même très mignon. C'est surement ses cheveux qui attirait le plus les yeux d'Hatsu, leurs couleur surtout, à la fois bleu, violet et blond. Elle souria légèrement essoufflée d'avoir couru en pensant voir un vieil homme souffrant. Elle se trouvait un peu bête, d'avoir appelé ce garçon "monsieur". Elle ne s'y attendait vraiment pas, de voir un jeune homme dormir dans un Gymnase. Mais elle avoua qu'il avait bien choisi son coin, tranquille et silencieux. Elle aurait dû commencer par lui dire "Bonjour !" ou "Excuse-moi de t'avoir réveillé !" ou encore autre chose de poli, mais sans réfléchir elle lui donna un grand coup de poing dans le ventre, aussi fort qu'elle put en hurlant :

-"J't'ai réveillé, Mon grand ??!!"

Elle se figea quelques secondes, le poing encore appuyé sur l'estomac du garçon, puis se laissa tomber sur le banc en dessous de celui sur lequel il était allongé. Sa tête percuta violemment le bois du banc laissant échapper un petit bruit sourd. Elle poussa un petit cris de douleur en plaquant ses mains sur le haut de son crâne. Elle ne fit plus un bruit restant immobile. Elle rouvrit les yeux qu'elle avait fermé contre la douleur. De la où elle était, elle ne pouvait pas voir le jeune homme, elle ne pouvait pas savoir si elle l'avait blessé ce qui l'aurait fortement étonnée vu le peu de force qu'elle avait. Il n' y avait que son bras qu'il avait laissé pendre dans le vide. Elle passa sa main dans ses cheveux, les faisant glisser entre ses doigts. Elle soupira, elle était de plus en plus ridicule, elle se sentait honteuse d'avoir agi comme une gamine. Elle devait lui avoir donné une mauvaise impression d'elle mais après tout, les autres y arrivent eux. A se rattraper. Alors elle se dit que ce n'était pas aussi grave que ça, qu'elle s'excuserait et qu'ensuite elle s'échapperait discrètement pour ne plus jamais le croiser. A l'idée de fuir encore devant un si petit obstacle, elle se trouva encore plus idiote. Elle n'avait même pas le courage de rattraper le coup, même pas la volonté d'essayer. Elle ria doucement toute seule. Un faux rire peut être mais un rire qui lui faisait du bien. Elle se frotta les yeux comme après une sieste, puis se rongea l'ongle du pouce, juste un peu. Elle savait que ce n'était pas bien, mais après tout, elle s'en foutait. Toute ces mimiques de se mordiller les lèvres ou de tripoter le bracelet de perle qu'elle avait autour du poignet ne lui ressemblait pas. Non, c'était plutôt le genre d'Allen. Tiens ? Que venait il faire dans son esprit celui là ? Elle souria : Elle adorait Allen, normal qu'il apparaisse parfois dans ses pensées, ne serait-ce que de temps en temps. Elle s'étira le plus discrètement possible et leva les yeux vers lui, l'autre inconnu du gymnase. Elle aperçut quelques une de ses mèches de cheveux multicolores. Elle tenta de regarder la couleur des siennes, mais n'y arriva pas. Ils étaient trop court, ses cheveux à elle. Elle devait penser à les laisser pousser un peu plutôt que de les couper dès qu'il lui frôlaient le bas de la nuque. Elle songea qu'il était temps de s'excuser, car le silence qui s'était installé n'était pas aussi agréable que la tranquillité qui régnait dans le gymnase. Elle soupira une fois de plus, elle manquait de courage, en elle et elle le savait. Mais elle ne pouvait rien y faire, elle se sentait trop ridicule pour oser lui adresser la parole. La solution de s'échapper discrètement lui revint à l'esprit. Elle secoua la tête se disant à elle même Mais ça va pas ! Tu va pas le laisser tout seul sans t'excuser ? Pauvre idiote !. Ils étaient tout les deux, là, allongé sur un banc, chacun le sien, sans parler, sans prononcer le moindre mot. C'était à la fois paisible et gênant. Elle regarda cette mèche de cheveux aux reflets bleu ciel qui dépassait. D'où venait cette étrange couleur ? Elle pouvait s'imaginer mille et une raison à cela. Elle resta sur la possibilité qu'il devait travailler dans un arc en ciel, dans une espèce de royaume magique et que la poussière qui se trouvait là bas, au paradis, se déposé sur les cheveux des travailleurs avec une douceur sans fin. Elle souria, mis les mains derrières la tête en fermant les yeux puis murmura :

-''Je suis ridicule... Et j'adore ça !''

(pas bien grand ? C'est ironique ? O_O)

Tout ce passa tellement vite que Kyo n'eut même pas le temps de réaliser qu'il était réveillé. Son cerveau avait besoin de faire l'analyse des choses qui venaient de se passer en l'espace de quelques secondes. Alors qu'il croyait être seul dans le gymnase et qu'il en profita pour se reposer un peu, une jeune fille vit un boucan d'enfer avec les balles de basket. Il crut d'abord à une attaque terroriste jusqu'à ce qu'il réalise qu'Al Quaida devait surement être occupé ailleurs. Un oeil ouvert et encore totalement dans les vapes, il vit une petite brune aux cheveux courts qui rangeait ce qu'elle avait fait tombé. Il n'osa pas bouger. Elle ne semblait pas l'avoir remarquer alors il pouvait esperé encore un moment de tranquillité. Mais cette fille ne s'arrêta pas là, elle percuta la barrière qui séparait les gradins et le terrain, provoquant un bruit de métal qui résonna dans tous le gymnase. Kyo devait se faire à l'évidence, il n'allait pas être tranquil pour bien lontemps. A peine eut-il pensé ça, qu'elle le vit et s'écria un truc bizarre que Kyo ne comprit pas, à cause de sa fatigue. Mais elle paraissait paniquée car elle s'approcha rapidement de Kyo, toujours misérablement allongé sur son banc, à moitié endormi. Il avait un mauvais pré-sentiment, comme une sorte d'instinct animal qui lui disait de fuir rapidement. L'inconnue le croyait malade car elle vérifia la température corpel de Kyo. Bah quoi j'ai pas le droit de dormir ? C'est ce que le regard de Kyo disait. Elle s'agenouilla alors près de lui, avec un sourire étrange. Il décida alors de se lever parce qu'il avait l'air vraiment stupide allonger sur le banc, à la regarder sans rien dire. Mais il n'eut pas le temps...sans crier garde, elle lui mit un coup de poing dans le ventre en s'écriant " je t'ai réveillé ?" (remarquons qu'il ne note pas le "mon grand"). Non, elle ne l'avait pas réveillé, elle venait de l'achever. Pour une jeune fille, elle avait une sacré force quand même. Kyo en eut le souffle coupé. Il était maintenant allongé sur le ventre, une main posée sur l'endroit où elle l'avait frappé, incapable de hurler de douleur, les yeux fermés. Il n'avait pas compris pourquoi elle avait fait ça mais il avait compris que ça faisait mal. Il essaya de respirer et de garder son calme. Il avait déjà prévu, dès qu'il serait opérationel, il allait gueuler un bon coup ! Un truc dans le genre "Nan mais ça va pas, t'es complètement folle ou quoi ? C'est comme ça qu'on salue les gens ici ?!". Il était tellement occupé par sa propre douleur qu'il ne remarqua même pas qu'elle venait de se faire mal à son tour et qu'elle hurla.
Après un moment il réussit à se lever et à respirer normalement. La douleur disparaissait petit à petit. Ne jamais sousestimer une femme, à noter pour la prochaine fois qu'il croise une élève de cette école. Il s'appuya sur son coude et ouvrit les yeux. Il voyait flou, parce que ses yeux commençaient à être embumer par les larmes. Non il ne pleurait pas, mais sur le coup, il avait failli laisser tomber quelques larmes. Il se secoua intérieurement et s'assit correctement, la main toujours posée sur son ventre. Il releva son t-shirt pour voir s'il n'allait pas y avoir un bleu, mais c'était seulement un peu rouge. Non Kyo n'était pas une lavette mais c'est quand même quelqu'un de très sensible. La jeune fille brisa alors le silence qui régnait et dit qu'elle était ridicule et qu'elle aimait ça. Bah c'est bien d'être conscient de ce que l'on est et de l'assumer. Kyo la détailla un instant. Qui aurait cru qu'une fille aussi petite et al'air tellement fragile ait pu mettre K.O le petit rockeur androgyne ? Tout le monde sauf lui. Il explosa alors de rire et ne put s'arrêter de rire avant une bonne minute. Lui même ne savait pas pourquoi il riait. Peut-être parce que la situation en elle-même était ridicule.

"Désolé..."

Dit-il en se calmant. Mais en fait...pourquoi est-ce qu'il s'escusait ? Ce n'était pas à lui d'être désolé ! C'était lui la pauvre victime dans tout ça. La réincarnation de Mohammed Ali en femme venait de lui bousillé tout l'intérieur alors c'était plutot à elle de lui présenter des escuses non ? D'ailleurs il s'étonnait de ne pas l'avoir encore entendu dire pardon. On peut remarquer qu'il a totalement oublié de lui gueuler dessus. Il y a même pas une minute, il aurait pété ses codes vocales à gueuler des insultes, mais il venait de se calmer et il avait décidé d'agir en homme civilisé : se foutre la honte et passer pour un débil mental. Il y eut alors un nouveau silence durant lequel Kyo joua avec l'une de ses mèches de cheveux. Et ne sachant plus trop quoi dire il demanda

"Euh...au fait...hum...tu es qui ?"

Ce n'était peut-être pas la façon la plus élégante pour demander : comment tu t'apelles ? Mais il fallait faire avec. Kyo ne sait pas vraiment s'exprimer à l'oral, il était plus du genre à s'exprimer dans ses chansons, alors dans les discutions de la vie courante, il pouvait vraiment très mal parler voir passer pour un malpoli. Mais la timidité jouait aussi un très grand role dans sa difficulté à s'exprimer. Au départ il pouvait paraitre très reserver et ne pas parler beaucoup jusqu'à ce que tout d'un coup, il explose totalement et laisse libre court à sa foli. Pour l'instant il était bloqué en mode : gros abruti niveau 3. Donc pour la poésie et la délicatesse on repassera. Il sourit timidement à l'inconnue et s'amusa à nouveau avec l'une de ses mèches argentés.

[Désolé j'ai mis du temps à répondre, mais voilà mon post court, encore et pardon mais j'ai pas put vérifier les fautes :3]

Elle se frotta le front du revers de la main, comme un sportif qui essuit la sueur qui dégouline sur son visage. Elle avait agis comme une gamine, mais pour une fois, elle n'avait pas envie de disparaitre, elle voulait rester là, dans les tribunes avec cet inconu endormi. C'est peut - être pour cela qu'elle avait agis aussi rididulement, parce qu'elle se sentait à l'aise. C'était si peu habituel. Tellement peu habituel, que c'était agréable, comme les matins des jours fériés, où le réveil n'est pas activé, où on peut rester dans le lit encore et encore. Elle soupira, sans raison, comme ça, en rigolant à moitier, le sourire sur les lèvres. Elle était bien. Elle entendi qu'il ne respirait pas normalement, peut - être qu'il avait mal au ventre ? Elle aurait voulu s'excuser c'est vrai, mais elle ne fit rien, elle ne bougeait pas, elle regardait au loin, songeuse. Il se releva, son souffle était devenu normal, stable. Il n'avait plus l'air de souffrir, elle n'aurait pas pensé être capable de le frapper sufisemment fort pour qu'il souffre, mais c'était aparemment le cas. Elle rougit, il était beau, adorable. Sa main droite était posée sur son ventre, à l'endroit du coup. Il secoua la tête, puis remonta son t-shirt, laissant aparaitre ses abdos. Il fixa un instant la marque rouge qui c'était formé autour de son nombril, puis rebaissa son t-shirt pour porter sa main à son visage et se frotter l'oeil gauche. Elle chuchota des mots qui résonnèrent à travers le gymnase, du style d'un pardon sans vraiment avoir l'air d'excuses.
Il regardait dans le vide, ses yeux avaient l'air de fixer l'horizon. Elle serra ses mains l'une contre l'autre, nerveusement. Et puis pendant l'espace de quelques secondes, ce fut le silence total. Comme une gêne s'installa entre les deux adolescents assis dans les tribunes du gymnase. Le jeune homme avait l'air songeur, il était imobile et regardait toujours cette chose invisible au loin, perdu dans ses pensés. Hatsu eut le temps de l'observer un peu plus en détail, il avait un style très particulier, genre percing et tatouage. Un rockeur ? Aparemment. Le soleil qui traversait la grande fenêtre du plafond, faisait briller les cheveux argentées du garçon. Il avait l'air d'un ange. Mais justement cet ange qui s'était tu jusqu'à présent, sans rien dire, sans explication, explosa de rire, comme ça. Sa voix résonnait à travers le gymnase. Hatsu, un air ahuri accroché au visage, fixait l'inconnu avec de grands yeux étonnés. Qu'est ce qu'il avait ? Il était beau quand il riait. Moins qu'Allen c'est sur. Mais presque autant. Il porta sa main à sa bouche pour étouffer son rire. Après quelques secondes, Hatsu n'avait pas bougée, elle le regardait toujours de son air ahuri. Le rire du garçon s'estompait petit à petit. Puis le silence revint.

-"Désolé..."

Fit - il pour s'excuser. Elle s'étonna de nouveau : Pourquoi s'excusait - il ? Avait - il une raison ? Elle chercha un instant, mais non, il n'avait rien fait de mal qui méritait des excuses. Elle n'osa rien dire, pour ne pas le contrarier. C'était en faite, à elle de lui présenter ses excuses, mais avec tout ces rires et tout ce ridicule, elle en avait oublié de lui demander pardon pour le coup de poing. Elle l'observa encore, il n'avait pas l'air de lui en vouloir plus que ça, même s'il aurait dû. Malgré l'atmosphère plutôt détendu, un nouveau silence s'installa. Le jeune homme atrappa l'une de ses mèches de cheveux colorées, et l'entortilla autour de son doigt, légèrement nerveux. A qui de parler ? Pour quoi dire ? Hatsu, ne savait plus vraiment quoi faire, alors par tic elle enfonça sa tête dans son écharpe, comme une gamine qui boude. La situation devenait de plus en plus génante pour elle, mais pour lui, l'inconnu endormi (hanlala, j'adore ce "surnom"), cela n'avait pas l'air d'être le cas, il se sentait surement à l'aise, peut - être parce qu'il était plus âgé. C'est à ce moment, qu'Hatsu eut envie de le connaître, comme ça, sans raison valable. Alors qu'elle s'apprétait à lui demander son nom, il bredouilla :

-"Euh...au fait...hum...tu es qui ?"

C'est sur, que ce n'était pas ce à quoi elle s'attendait, mais après tout, il l'avait en quelques sorte aidé en l'empéchant de dire des bétises. Ce n'était pas non plus la meilleure façon, de commencer une discution, mais elle allait faire avec. C'était à elle, de répondre, pas à lui, et elle décida, de ne pas montrer qu'elle était génée. Elle leva les yeux vers le garçon. Il souriait timidement, en jouant avec l'une de ses mèches colorées. Elle respira un grand coup, et après s'être dis au moins une dixaine de fois "Allé vas y !" elle répondit en rougissant sans se rendre conte qu'aparemment son plan de se montrer à l'aise, était raté :

-"Moi ? Euh...Je...JE M'APPELLE HATSU !!! Elle se rendit compte qu'elle venait de hurler à travers le gymnase, elle souffla, puis repris beaucoup plus calmement. Je m'appelle Hatsu, et je viens d'arriver dans cette pension, enfin il y a deux jours, quoi. Et toi ? C'est quoi ton... Nom ?"

Elle ne s'était pas apperçut, qu'elle avait prononcé ces mots avec calme, ni que ses joues avaient repris une couleur normales. Décidement, elle se sentait bien, à l'aise, comme avec une personne qu'elle connaissait depuis toujours, Ce n'était pourtant pas le cas, ce mec, beau, les oreilles percées, lui était parfaitement inconu, mais déjà, sans rien savoir de lui, elle l'apréciait. Elle était pressée de savoir qui il était, d'où il venait, elle était pressée de pouvoir lui parler normalement, comme avec un ami. Elle voulait savoir ce qu'il se passerait ensuite, mais après tout, elle allait le savoir maintenant, dans les secondes qui allaient venir. Elle n'avait plus cas attendre que lui, réponde à sa question, qu'ils commencent à discuter et qu'ils s'impatisent. Comme une rencontre habituelle. Elle pencha la tête sur le côté, déçut d'avoir commencé par crier, surement à cause de sa timidité. Elle secoua la tête, puis lui souria, à lui, l'inconnu endormi.