Présentation de Chôko Hajime [En cours]

Nom :Hajime
Prénom : Chôko
Deuxième prénom/ Surnom :Chôko tout-court

Age :13 ans
Date de naissance :29 février 1996
Nationalité :Japonaise

Sexe :Féminin
Orientation sexuelle :Hétéro
Groupe voulu :Etudiante

II - Présentation Physique.

IV - Histoire.
Nuit du 28 au 29 février. Nuit noire et mystérieuse. Ma mère commence à souffrir. Elle va souffrir toute la journée. Et le soir, enfin, je naît. Je suis toute fripée et pas très belle. Ma mère est fatiguée : elle s'endort. Et moi, je reste là, près d'elle. Je regarde tout autour de moi. L'endroit n'est pas très beau. Les habitations troglodytes sont souvent humides. C'est le cas de celle-ci. Une goutte me tombe sur le nez, je frisonne mais ne fait aucun bruit. Petite chose de 4 dizaines de centimètres. Je découvre la vie. Ma mère est gentille. Mais stricte. Elle est haut placée dans la hiérarchie du village. Jusqu'à mes cinq ans, j'ai interdiction totale de franchir les limites du village. Un-Marikoto, notre patelin. Une centaine d'habitant. Toute des femmes. Jusqu'à mes huit ans, j'ignore ce qu'est un homme. A part de vagues illustrations anciennes vues à l'école. Deux mois, une semaine et trois jours après mon anniversaire de huit ans, un groupe de personnes arrivent au village. Ils ne sont pas comme nous. Ils sont lents, mous et pas très vifs d'esprits. Ils se prétendent l'élite de leur race. En aucun cas je ne voudrais être de leur race. Ils ont laids. Dans leur esprit et dans leurs corps. C'est à partir de ce jour que la perversité de l'âme humaine a percé la coquille, avant inébranlable, de la perfection Minakata. Un jour, un des hommes -ils s'étaient installés au village pour quelques temps- est entré dans ma maison :
"-Hello, petite ! Je prends des notes pour me faire un carnet. J'en ai pour deux minutes. "
Sous mes yeux ébahis, il avait fouillé toute mon habitation, allant jusque dans ma chambre, violant les codes de pudeur les plus tacites. Au moment où il avait voulu ouvrir le petit coffret nacré bleu et blanc près de ma table de nuit, j'avais hurlé. Il s'est retourné et m'a regardé. Puis a recommencé son investigation. Je lui ai sauté dessus, lui ai tordu le bras droit si durement contre son dos qu'il en a hurlé :
"-Mais qu'est-ce qui t'arrives ?! Espèce de petite sauvage ! Tu es dingue ?!"
Déjà, je commençais à écraser sa face contre le mur et à l'étouffer sous mes coups de poing. Ma petite taille ne me gênait en rien. Au contraire. Mon adversaire ne pouvait pas me voir. J'étais à la fois rapide et précise. En quelques secondes, il était K.O. Étalé, face contre terre, respirant à peine. Et moi, fulminante, je le regardais, pleine de fierté. Ce fut ma première victoire.
Inutile de préciser que les hommes n'apprécièrent guère mon altercation avec leur collègue. Ils partirent. Cette mésaventure nous fut profitable à toutes. Nous apprîmes à reconnaître le bon du mauvais. Certaines minakata disparurent en même temps que les hommes. On ne les revu jamais.
Je n'eu pas une enfance difficile et mis-à-part cet incident de mes huit ans, il ne se passa rien de très notable dans ma jeunesse. Je me contentais de suivre la voie des minakata, marchant à la suite des plus talentueuses guerrières. J'avais juré de me venger de cet homme et de ses compagnons. Ainsi, le jour de mes onze ans, je partis. Sac au dos, peur de rien, forte. Arme vivante en quelque sorte. C'est durant ce voyage que j'appris à aimer la forêt, la nature. Je marchais longtemps. Je ne saurais dire combien de temps. Je n'étais pas pressée. Après ce que j'estimais avoir duré quelques mois, j'arrivais dans une ville humaine. Tout était trop grand, trop sale, trop trop. J'étais immédiatement dégoutée par cette civilisation, qui me rappelais tant mes huit ans. Je ne restais que peu de temps, cachée. J'avais vite compris que le nombre de grands villages humains comme celui que j'avais vu était trop nombreux pour que j'espère retrouver l'homme par hasard. Il me fallait chercher méthodiquement. Je me souvenais de son nom : Taneka Masaaki. Un chercheur. J'estimais qu'avec ces informations, il ne serait pas trop difficile de le retrouver. Je cherchais longtemps. Après environ 8 mois d'exploration acharnée et sans résultat, je me décidais à rentrer chez moi, un peu pour revoir ma famille, beaucoup pour en apprendre plus sur cet homme, auprès de ma tribu. De nouveau, je voyageais longtemps (la longueur du voyage fut diminuée cependant : j'étais pressée). Je courais cette fois-ci. J'avais grandi, j'étais devenu forte. Je voulais que ma mère voit. Ce que j'étais devenue.
Voilà. C'est ici que ma vie se brise. Qu'elle se froisse comme une feuille de papier.
J'arrive au village. Chez moi, mais plus tout à fait. J'entre dans l'immense caverne qui nous sert de refuge. Je n'entends aucun bruit.
*C'est trop silencieux*
Je reste sur mes gardes. Je monte lentement les degrés de l'échelle qui mène à notre village, encastré dans la pierre. Et je vois. Je dois me rendre à l'évidence. Mais c'est trop dur. Mais je ne peux que voir. Je ne peux que savoir ce qui s'est passé. L'évidence est là. Aussi simple qu'un corps étendu. Mutilé. Un corps aimé. Un corps chéri. Un corps désormais vide. C'est la première fois que je pleure. La dernière aussi. Je ne reste pas plus longtemps. Je m'approche simplement le temps de voir qu'il ne reste rien du village. Pas la moindre pierre. Je reste juste le temps de dire ADIEU à ma mère. Le temps de voir qu'elle tient une chose dans ses bras : un petit coffre nacré bleu et blanc. Un petit coffre qui lui a coûté la vie.
J'attrape le petit coffret : personne ne saura jamais ce qui se trouve à l'intérieur. Et moi, j'ai une nouvelle quête : trouver la personne que a tué ma mère.

V - Pouvoirs.